008 × My first day

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Hier, j'ai dormis comme une bûche même si ce n'était pas évident

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Hier, j'ai dormis comme une bûche même si ce n'était pas évident. La banquette n'est pas assez grande. Je ne peux même pas me retourner sans être sur le point de tomber et en plus de ça, j'ai perdu mon appareil avec des années de travail. Enfin, ils ne sont pas perdus, c'est mon coloc de siège, mais combien, il y a-t-il de chance que je le retrouve. Il ne m'a toujours pas appelé alors que normalement, dans le fonds de ma valise, il y a mon numéro. J'aurais pu l'appeler aussi, s'il avait laissé un moyen de le joindre comme moi. J'ai cherché la petite fiche et je l'ai trouvé vide.

Ce qui m'a réveillé, c'est ma mère quand elle s'est réveillée pour aller au boulot. Elle est partie à 5 heures du matin et je peux vous dire qu'après ça, j'ai eux du mal à me rendormir. J'ai traîné sur mon téléphone, jusqu'à ce qu'il fasse jour, mais genre vraiment jour. Il fait bien jour, mais je n'ai pas tellement envie de quitter ma banquette. J'ai toujours le nez sur mon téléphone et je regarde ce qui traîne sur la fiche d'actualité de mon Instagram. Je devrais peut-être me lever surtout que je sens une envie pressante se présenter à moi. 

Posant mon téléphone sur la table à côté de ma banquette, je me lève. D'ailleurs, pourquoi ne pas en profiter pour prendre une bonne douche bien chaude ? Enfin froide. Je doute qu'elle est l'eau chaude. Attrapant l'une de mes valises rose pâle, je l'ouvre sur la grande table à côté de mon téléphone. Heureusement que j'ai encore ma trousse de toilette sinon que serais-je devenu. 

Saisissant cette dernière, je prends la direction de la salle de bain. Mes pieds nus tapent contre la moquette dégueulasse de cette boite à sardine. J'entre dans l'habitacle qui sert à faire ses besoins et aussi se refaire une beauté. Ma trousse finit caler contre le robinet du lavabo et le mure parce que malheureusement ce dernier n'est pas assez grand pour que je pose mes affaires dessus. 

Sans attendre une minute plus je me débarrasse de mon pyjama, que je pose contre la rembarre qui sert de porte-serviette. C'est le seul endroit où je peux le poser malheureusement. Nu comme un verre, je me rapproche de la baignoire, tirant sur le rideau, je m'apprête à entrée quand d'un coup, je vois le siphon. Il est bouché par plein de cheveux et puis, vous avez vu la crasse du fond de se truc. 

D'un coup, je me sens mal. Je sens mon dîner remonter. Je me précipite vers les toilettes, je m'agenouille devant ses dernières et je lâche tout. Je vomis toutes mes tripes tandis que mes mains rassemblent mes cheveux en queue-de-cheval. Je me laisse allé et ne m'arrête qu'une fois sûr que je n'ai plus rien à vomir. Je regrette déjà mon bon vieux appartement. Pourquoi je lui ai dit que je n'allais pas l'abandonner déjà ?

Parce que c'est ma mère et blah blah blah

J'essaye de me remettre de mes émotions, relevant ma tête vers le plafond, j'essaye de fixer un poing. Même le plafond est dégueulasse. Il faut que je garde mon calme sinon je vais devenir folle. Prenant plusieurs grandes inspirations, j'arrive à conserver mon calme et la force qu'il me faut pour me redresser sur mes pieds. J'appuie sur le bouton de la chasse puis, je me retourne vers le miroir. J'ai une mine atroce. Je n'ai cas commencé par me brosser les dents ça ne va pas me tuer. Attrapant ma trousse, je l'ouvre pour en sortir ma brosse à dent et mon dentifrice. 

HEY STRANGEROù les histoires vivent. Découvrez maintenant