Chapitre 32: Bénédiction Des Druides

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Le nettoyage fût des plus long et des plus périlleux, tant de chevaliers se sont fait mordre et la plupart se sont enfuis je ne sais où, de nombreux corps sans vie jonchent les ruelles de Camelot le spectacle reste difficile à observer pour ma part. Dans ma poitrine mon cœur se serre à l'idée que le royaume de Liones se fasse attaquer en ce moment même, la sécurité de mon fils me soucis au plus haut point le connaissant il serait capable de foncer tête baissée dans le combat.

Mael: On dirait qu'il n'y en a plus. Déclare l'archange en arrivant à ma haute après avoir survolé les environs, sa tunique blanc est à peine souillé par la poussière après ce combat. Quelque chose ne va pas ?

Moi: Tellement de personne ont perdu la vie.

Il pose une main réconfortante sur mon épaule, la population a été évacué jusqu'au château en nous y rendant je suis surprise du nombre de personne entassé dans la pièce, les personnages âgées mais aussi des familles envahie par la peur patiente dans l'immense pièce.

???: Maman, j'ai peur. Murmure un jeune garçon âgé d'environ huit ans dans les bras de sa mère, les larmes perlent sur les joue rosé de l'enfant.

Un nœuds apparaît dans ma gorge en fixant cette mère rassurer son enfant du mieux qu'elle le peut, tenant mes bras comme si j'étais prise par des frissons je peine à réfréner ma douleur et ma peine. En entendant le rire de Meliodas je réaliser que ce dernier discute depuis déjà un bon moment avec Mael, à ses côtés le sanglier de la gourmandise me fixe avec attention.

Meliodas: Zeldris est parti dans une chambre nettoyer sa blessure.

À cette révélation mon regard fixe le couloir que m'indique mon beau frère de son index, sans me faire prier je m'éclipser de cette pièce devenue trop étouffante à mon goût. L'état de Zeldris m'inquiète lui aussi après cette attaque surprise, dans ce couloir rempli de chambre l'une des porte resté entrouverte attire mon regard, sur la poignée en fer ainsi que le long du bois un filet de sang perle jusqu'à la roche recouvrant le sol. Le cœur battant je pousse la porte d'une main tremblante, pas un son dans cette chambre aux allures paisible seul dans mon dos raisonne les discussions de tout nos camarades, tel un marquage des flaques de sang encore fraîche continue jusqu'à la petite salle de bain.

Moi: Chéri ? Demandais hésitante à la vue du spectacle auquel je pourrai bien assister. T-Tout va bien ?

Sans réponse de sa part je m'avance vers la seconde porte qui me sépare de mon bien-aimé, le cœur battant de plus en plus fort et ma respiration saccadé par la peur et l'angoisse je porte ma main sur la petite poignée. Poussant d'un geste cette masse la silhouette de Zeldris une main appuyé sur l'évier blanc désormais immaculé de sang me fait face, son autre main tente tant bien que mal de cacher sa blessure baignent ses vêtement dans un rouge beaucoup plus terne.

Zeldris: Qu'est-ce que tu fais ici..? Murmure-t-il haletant et un œil mi clos par la douleur.

Figé un bref instant par la peur je retombe enfin à la réalité lorsqu'il gémit en essayant de faire un pas pour se tourner vers moi, son râle est à peine audible par le manque de force qu'il possède. En l'aidant à s'asseoir sur une chaise je peine à trouver les bons gestes pour ne pas le blesser d'avantage, une main de chaque côté de son corps je soulève avec précaution et lenteur le tissu qui recouvre le haut de son corps.

Zeldris: Son épée était bénite par les druides.

Moi: Ce chevalier sacrée devait en être un, ne bouge pas.

En approchant ma main de sa blessure je remarque tout son corps qui se contracte à l'idée que je vienne le toucher, il grogne envahit par la douleur de cette contraction. Utilisant ma magie je fixe du coin de l'œil son visage meurtrie par la douleur, cette lame l'a beaucoup affaibli d'autant plus qu'il semble avoir des difficultés à respirer son cœur aurait été touché ?

Moi: C'est de ma faute, je suis désolée.

Zeldris: Qu'est-ce que tu racontes..? Chuchote ce dernier entre deux plaintes. C'est juste une petite blessure.

Moi: Et si l'un de tes cœurs à été touché ?! Repris-je envahit par le stress, son état et l'absence de Naoki me pèse bien trop sur les épaules je n'arrive plus à me contenir. Ne fais pas semblant je vois bien que tu as mal.

En prenant un bandage la main de mon prince se pose avec douceur sur ma joue, essuyant une larme sur cette dernière il me fixe avec passion d'un petit sourire aux coins des lèvres il finit subitement par rougir en fixant la porte derrière moi.

Meliodas: Je vois qu'on s'occupe bien de toi. Ajoute la voix de son frère aîné d'humeur taquine. Vous jouez à l'infirmière ?

Finissant le bandage de mon prince ce dernier ne manque pas de se chamailler avec son frère, durant ce bref instant je me contente de noyer mon chagrin écoutant leurs conversation.

Meliodas: Vous devriez retournez à Liones, cette situation n'a que trop duré et Naoki à besoin de vous.

Moi: Vous comptez rester à Camelot ?

Meliodas: Mael a vue plusieurs personnes avec un comportement étrange se faufiler dans les décombres de la prison de Baste, je pense que c'est là qu'ils se cachent.

Zeldris: Ils font exprès de s'en prendre uniquement aux chevaliers pour nous faire sortir, c'est évident.

Meliodas: Quoi qu'il en soit vous n'avez pas à subir cette attente, et l'esprit de mon neveu me soucis aussi.

Dans un clin d'œil il s'éclipse de la pièce nous laissant tout deux dans notre petite bulle, pour calmer mon état Zeldris m'affirme n'avoir eut aucun cœur de toucher mais je persister a penser qu'il dit uniquement cela pour me rassurer.

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En me posant face à l'immense porte qui nous sépare de Naoki je remarque le regard de mon prince vaciller un peu partout, malgré mes soins son état ne remonte toujours pas. Les gardes nous ouvrant la porte à une dizaine de mètres de nous se trouve la silhouette de notre fils les yeux pétillants de joie en nous remarquant.

Naoki: Maman ! Papa !

Moi: Mon petit ange. En venant le réceptionner dans mes bras je le serre de toute mes forces, son odeur, sa chaleur, l'éclat de sa voix, tout est si bon à retrouver. Tu vas bien je suis soulagé.

La petite Kaya arrivant à son tour appel Naoki qui repart jouer avec ses camarades, finalement nous ne lui avons peut-être pas autant manqué que ce que j'aurai pu imaginer. Je m'apprêtais à saluer Elizabeth qui entrait dans la pièce au moment où Zeldris se met à tituber le souffle de plus en plus court. Son bras derrière ma nuque je soutiens du mieux que je peux son corps, quelques gouttes de sueurs apparaissent sur son front.

Moi: Zel tout va bien ? Elizabeth il nous faut une chambre de toute urgence.

Elizabeth: Qu'est-ce qui s'est passé ? Demande la jeune femme surprise par l'état de son beau frère. Dans ce couloir tu pourras prendre la première chambre à gauche, il vous faut un médecin ?

Zeldris: Pas la peine..!

Remerciant la princesse je l'accompagne jusqu'à cette chambre où il peut enfin s'allonger sur un lit après avoir retiré ses vêtements couvert de sang, recouvrant uniquement le bas de son corps avec la couverture, ses paupières sont déjà fermé il semble chercher le sommeil, sa respiration s'est calmé rester debout devait sans aucun doute lui demander un effort de trop.

Zeldris: J'ai juste besoin d'une petite sieste, ça ira mieux après d'accord ?

Acquiescent timidement je décide aller nettoyer ses vêtements pour qu'ils soient prêt lors de son réveil, ma magie à pourtant refermer sa blessure mais malgré tout son état ne s'améliore pas, il faut dire que cette épée bénite est comme un poison pour lui.

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Le Démon De Mon Cœur 2 {ZeldrisxOC}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant