Chapitre 5 : Apocalypse J+4 (Becca)

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La nuit était passé et une nouvelle journée commençait. Une nouvelle journée sous le signe de l'incompréhension. On commençait à prendre nos marques et à nous habituer à une vie sans adultes. Leslie manquait toujours à l'appel et cela m'inquiétais. Je ne pouvais pas croire qu'elle ai disparu comme le reste des habitants d'Albion ou de la planète comme le pense Mike. Il était neuf heure un quart et je petit déjeunais seul. Le reste de la maison dormait encore. Ma solitude fut de courte duré, car Sulivan m'avait rejoins. Il fut plutôt calme et sympathique. Grace à tout ces changements, j'avais l'impression que peu à peu, je découvrais un nouveau Sulivan. Mike arriva à son tour, interrompant comme toujours la conversation que j'avais débuté avec son meilleur ami. Il s'installa à table et petit déjeuna à son tour. Wesley et Sacha ne tardèrent pas à nous rejoindre. Des conversations les plus immatures les unes que les autres débutèrent. Je ne pris pas part à ces discutions peu instructives. Je me suis rapidement éclipsé. Je me suis changé et je suis partie faire un tour. Je me sentais seul, tellement seul. Je n'avais personne à qui parler.

Je ne sais pas vraiment pourquoi ni comment je me suis retrouvé là bas mais après avoir marché une dizaine de minutes, j'ai reconnu la maison de Blanche en face de moi. J'ai sonné à la porte. Pourquoi ? J'ai besoin de me confier et je crois Blanche est la mieux placée pour cela. Ce n'est pas elle qui a ouvert mais Gaël son meilleur ami. Au lycée tout le monde l'appelait le survivant. Il avait gagné cette réputation après avoir miraculeusement survécu à son accident de moto l'année dernière. Il m'a fait entré et à appelé Blanche, dans sa chambre à se moment-là. Celle-ci est rapidement descendue :

- Salut, qu'est-ce que tu veux ? Demanda-t-elle froidement
- Salut. Je me suis retrouvé devant chez toi un peu par hasard en fait. Je pense que j'ai besoin de me confier et que tu es la meilleure personne pour cela, expliquais-je
- Tu te fiche de moi ? Tu me parle comme un chien la veille et tu reviens le lendemain comme une fleur parce que tu veux te confier ?! Tu me prends pour qui ? Dit-elle en s'énervant

Je ne m'étais pas rendu compte que j'avais été méchante avec elle la veille. Avec mes envies de solitude je l'avais envoyé bouler comme une mal-propre. Je le regrette et je comprends sa réaction.

- Je suis désolée pour hier. Je ne me suis pas rendu compte que j'avais été méchante avec toi. Déclarais-je pleine de remords
- Ça va je te pardonne. Je ne suis pas rancunière comme fille. Affirma Blanche, tu veux monter dans ma chambre ?

Après avoir accepté sa proposition, nous sommes monté à l'étage de la grande maison de Blanche. Cette dernière m'a chaleureusement invité à m'asseoir sur son lit. J'aime beaucoup la décoration qu'il y a. C'est beaucoup plus gaie que l'appartement dans lequel je vivais avec ma mère. Nous avons longuement discuté et fait connaissance. Je lui ai ensuite parlé d'une idée que j'avais eu pour le bien-être du groupe. Je n'avais pas osé en parler à Mike et Sulivan car j'avais peur de leur réaction. Si ça se trouve mon idée est complétement nulle et inutile. Mais Blanche à réussi à me rassurer et m'a convaincu de parler aux deux chefs du groupe.

De retour chez Mike, je suis allé voir Sulivan qui peu à peu devenait un allié et le précieux gardien de mon secret. On s'est assis dans le salon. J'ai respiré un grand cou, j'ai pris mon courage à deux mains et je lui ai tout expliqué de mon idée. Ce dernier l'a trouvé brillante et y en immédiatement fait part à Mike. J'avais eu l'idée d'organiser un dîner qui réunirait tout le monde une fois de temps en temps. Afin de resserrer les liens et de passer un agréable moment loin du stress de cette dure épreuve. Mike avait eu la même réaction que Sulivan. Pourtant, le comportement qu'il allait avoir le lendemain allait beaucoup me décevoir. Sulivan et Mike m'ont assuré qu'ils allaient en discuter. Je suis remonté dans la chambre dans laquelle je séjournais. J'ai du mal à dire qu'il s'agit de ma chambre. Je ne me sens pas chez moi. J'envie Mike et Blanche qui ont eu la chance de tomber dans leur propre maison.

Plus tard je suis sortie. La nuit tombait, la froideur arrivait et quelques gouttes tombaient. J'ai longuement marché, jusqu'au Centre Commercial. Là bas il y a notre boutique préférée à Leslie et à moi : Xenyffer, une super boutique de vêtements pour file. J'aime me réfugier là bas depuis l'Apocalypse. Sulivan me suivait. Je ne m'en rendais pas compte. J'ai remarqué la présence de ce dernier dans cette fameuse boutique. J'avais empreinté des vêtements pour les essayer devant un miroir quand j'ai vu me reflet de Sulivan dans cette même glace. Cela m'a fais sursauter et je me suis furtivement retourné. Nous nous faisions alors face et nos regards étaient plongé l'un dans l'autre. On s'est fixé silencieusement, un long moment avant que l'un d'entre nous prenne enfin la parole et entame la conversation.

- Qu'est-ce que tu fais ici toute seul ? Commença Sulivan d'un ton interrogatoire
- C'était notre boutique préféré à Leslie et à moi, répondis-je, quand j'ai besoin ou envie d'être seul, j'aime bien me réfugier ici depuis l'Apocalypse
- Je comprends. Je peux te tenir compagnie ? Demanda Sulivan souriant
- Premièrement depuis quand tu veux trainer avec moi ? et deuxièmement tu ne préfère pas traîner avec Mike ? M'interrogeais-je étonné par sa demande
- Je me suis rendu compte que t'es pas une fille méchante. Tu es même plutôt sympa et puis Mike je l'adore mais il est à fond dans son rôle de chef de groupe, expliqua Sulivan, j'en peux plus et j'ai envie de changer de sujet de conversation
- Donc tu me trouvais méchante avant ? Demandais-je souriante à mon tour
- Je t'aimais juste pas. Répondit-il simplement

Quelques dizaines de minutes plus tard, Sulivan et moi sommes retourné chez Mike. Ce dernier, assis dans le salon, nous attendait. D'un air râleur il nous a rappelé que nous devions tous être solidaire les uns envers les autres et que nous ne devions pas disparaître ainsi. Cela m'a saoulé et je suis monté me coucher avant que Mike n'eut le temps de terminer son discours moralisateur...









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