Chapitre 1 : Apocalypse J-J (Becca)

361 11 4
                                    

La journée commençait comme toutes autres. J'arrivais au lycée au bras de mon amie Leslie. Dans le couloir principal, celui-là même ou ma meilleure amie et moi passâmes, nous croisèrent Sulivan Salomon et Mike Curbi qui faisaient leur loi. Messieurs les co-capitaines de l'équipe de basket du lycée, se sont toujours cru au dessus de tout le monde. Malheureusement pour moi, Leslie est tombée dans les filets du "beau Mike" comme elle le surnomme. Il y a toujours eu quelque chose entre ces deux-là, quelque chose que jamais je ne comprendrais. Cela a commencé dès les premiers jour de seconde, l'année dernière, quand Mike s'est adressé pour la première fois à Leslie. La sonnerie à retenti, interrompant les occupations matinales de tout les élèves du lycée. Leslie et moi avons croisé Henri le gardien du lycée en rejoignant notre cours d'histoire et l'avons chaleureusement salué. Henri a toujours été un homme solitaire et après un an et demis à le croiser régulièrement dans le lycée, nous sommes devenus très amies avec lui. Henri dit toujours que nous sommes ses élèves préférées. Et ça tombe bien, parce qu'il est notre gardien préféré. Comme toujours, Sulivan et Mike sont arrivé en retard en cours. Madame Rabisko notre professeur d'histoire à demandé aux deux garçons de ne plus être en retard. (Ça fait une trentaine de fois que c'est exactement la même chose. Mais personne ne leur dit rien à ces deux-là! Tout ça parce que leur parents ont financé l'équipement sportif du lycée et ont le pouvoir de faire fermer l'établissement...)

Au cours suivant, l'art plastique, j'ai remarqué que Sulivan ne faisait que me fixer. Je savais qu'il en faisait exprès pour me déconcentrer. Son regard était insistant et son sourie sarcastique. Son expression faciale était presque flippante et Sulivan était malaisant. De mon côté, j'ai essayé de me recentrer sur mon tableau et j'ai essayé de faire une représentation la plus précise et parfaite de la petite statuette de bois que nous avions pour modèle. J'ai regardé le soleil et les arbres fleuris dehors, cela m'a donné de l'inspiration. A la fin de ce cours Sulivan s'est penché dans mon dos alors que j'étais encore assise à ma place :

- Jolie tableau, dit-il sarcastiquement
- Euh... Merci. Répondis-je intimidé
- Tu pourrais faire les Beaux Arts avec une œuvre d'art telle que celle-ci, s'exclama Sulivan toujours sur un ton sarcastique
- C'est pas dans mes projets mais merci, terminais-je
- Bon le relou de service, laisse ma copine tranquille et tire-toi! S'exclama Leslie
- C'est ça... A plus les nulles! Conclu Sulivan avant de rejoindre Mike qui l'attendait dans le couloir

Plus tard, midi et demis arriva rapidement. Après deux autre cours (mathématique et français avec des professeurs plus qu'ennuyeux) il fut enfin l'heure d'aller manger. Dans notre lycée il n'y avait pas de self, juste une cafétéria. Chaque élève est libre d'y apporter son propre panier repas ou d'acheter sur place. Pour ma part, ma mère me prépare un sandwich tout les matins. Elle le fait avec du pain de mis, du poulet et la mayonnaise et elle y met tout son cœur. Chez tout est bio. Nous mangeons bio pour le bien de notre planète. Leslie n'a pas se privilège. Ses parents trop occupé par leur travailles, ne prennent pas le temps de préparer le déjeuner de ma meilleure amie. Elle dois donc acheter à la cafétéria tout les midis. Néanmoins, ses parents refusent qu'elle utilise son argent de poche qu'elle économise et lui donne l'argent nécessaire pour cela.

A la pose en milieu d'après-midi, à quinze heure pile, je senti en moi une sensation nouvelle que jamais auparavant je n'avais senti. J'ai tout de suite su qu'elle en été la nature : mon pendentif. J'ai attrapé le médaillon et l'ai fixé quelques minutes sans pouvoir détourner le regard. Il brillait. C'était le grand moment, il était temps de l'ouvrir. Leslie avait disparu, elle devait espionner Mike comme elle en avait pris l'habitude. L'un de nos professeurs manquait à l'appel aujourd'hui et nous avions une heure de pose. J'ai décidé d'en profiter pour m'éloigner du lycée pour m'isoler. Je n'ai pas vraiment fais attention à l'endroit ou j'allais. J'étais obnubilé par mon pendentif. Ce dernier m'a amené sur le banc ou j'ai rencontré ma meilleure amie six ans plus tôt. Je m'y suis assise. J'ai fermé les yeux deux minutes avant de les rouvrir et de plonger une nouvelle fois moi mon regard dans mon médaillon. Je me suis concentré, un oiseau chantait autour de moi. On pouvait sentir le printemps et ses fleur qui poussaient.

Entre temps, un match de basket avait commencé au lycée. Notre lycée affrontait l'autre lycée de la ville. Leslie ne faisait que m'appeler mais je ne répondais pas. J'étais occupais à autre chose. Quelque chose de beaucoup plus important : l'héritage de mon père, la seul chose qui me reste de lui, le médaillon, mon médaillon. J'aurais du répondre, j'aurais du et entendre une dernière fois la voix de ma meilleure amie avant que tout ne change... Au lycée, nos basketteurs gagnaient quinze à six. Ils avaient marqué quinze paniers dont huit de Sulivan et quatre de Mike. J'aurais adoré regarder ce match. Mais j'étais occupé à détruire nos vies sans m'en rendre compte. Vingt fois que Leslie essayait de m'appeler. Vingt fois et toujours pas en moi l'envie de lui répondre.

A ce moment là, je ne me rendais pas compte que tout allait changer, que rien ne serait plus jamais comme avant. Certaines personnes que j'avais vue, je ne les reverraient jamais, d'autres, je passerais le restant de mon existence a leur côté alors que j'aurais préféré ne jamais les revoir. J'ai ouvert le médaillon. J'avoue que je stressais un peu. Je me demandais ce qui allait se passer ensuite. Au final je n'ai pas vue grand chose. Une sorte de boule de feu est sortie du médaillon à toute vitesse. Le souffle qui s'en dégageait m'a projeté en arrière. Une énorme explosion à ensuite eu lieu, rasant toute la ville sur son passage. J'étais inconsciente par terre. L'explosion fut tellement forte qu'elle avait projeté mon petit corps près du lycée. A partir de cet instant, rien ne fut plus jamais comme avant...

L'ApocalypseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant