- Comment tu peux être de leur côté ?! M'exclamais-je
Sulivan et moi nous nous disputions depuis une bonne quinzaine de minutes. J'avais enfin l'affrontement que je méritais, une vraie discussion franche avec Sulivan. J'en avais rêvais depuis que ce dernier avait disparu et j'avais imaginé au moins une centaine de théorie différentes sur comment ça allait ce passer, mais rien de ce que je m'étais proposée à moi-même, ne ressemblait à ce qui se passait en réalité.
- Et qu'est-ce que tu voulais que je face ?! Tu m'a viré et je me suis retrouvé à la rue! S'énervait Sulivan
Je dois bien admettre que depuis que je le connais, c'est la première que je le vois monter à un tel degré d'énervement.
- J'aurais du te garder sous mon toit, t'offrir l'hospitalité après avoir appris ta trahison ? Rétorquais-je
- Tu sais quoi, on va s'arrêter là. Je suis très heureux ici et vous ne me manquez pas. Maintenant je vous demande gentillemment de foutre le camp de chez moi avant que je ne change d'avis et décidé d'utiliser la manière forte! Au fur et à mesure qu'il avançait dans ses propos, Sulivan hurlait de plus en plusJe n'ai ajouté aucune réplique à cette conversation et serrant les poings pour contenir mon énervement et mon envie de frapper Sulivan, j'ai essayé de me calmer et de redescendre de quelques étapes dans l'échelle de la colère. J'étais rouge et j'avais chaud. Je me suis assis sur une chaise pour aider la pression à redescendre.
- Novak, apporte un verre d'eau à la tomate en ébullition qui se trouve devant moi, merci. Ordonna froidement Leslie à Novak.
Ce dernier s'exécuta. L'eau glacée qu'il me ramena, me fit revenir instantanément à la raison. Faisant abstraction de la présence de Sulivan je me tournais de nouveau vers Leslie. J'avais remarqué que la porte du bureau de Leslie, qui se tenait derrière moi, était entre-ouverte. Je reprenais ma bataille contre Leslie. Sulivan était s'était retourné à son bureau et Novak avait repris son poste à l'entrée du lycée. Tandis que je me penchais sur le bureau je fis signe de la main à Wesley et Sacha pour qu'ils s'éclipsent discrètement. Trente secondes plus tard, ils n'étaient plus dans la pièce.
(Point de vue de Sacha)
Wesley et moi, nous nous retrouvâmes dans ce grand couloir qu'était l'allée principal du lycée. D'un côté, Novak nous tournait le dos. De l'autre, le calme, le vide. Mon meilleur ami marchait devant. Je le suivais. Nous nous sommes enfermé dans ce qui était jadis une salle de science. Nous cherchions un plan pour retrouver le médaillon de Becca.
- Comment on fait pour retrouver ce collier ? Demandai-je
Wesley s'assis sur une table. Il entortillait ses doigts les uns dans les autres affichant son stress.
- A vrai dire j'en sais rien Sacha. Commença-t-il, où est-ce qu'il peut être ce coller ?
- Les sous-sol du lycée! Je crois me souvenir que Becca nous a parlé d'une porte jaune fermé qui s'y trouvait. Sur l'écriteau il y avait marqué..... Ha je ne sais plus ce qu'elle avait dit! M'exclamais-je dans un sentiment de frustration
- Les secrets qui sont renfermé dans cette pièce n'appartiennent qu'à Leslie et aux personnes autorisées à entrer. Déclara Wesley comme si c'était évidentJ'ai noté cette phrase sur mon téléphone au cas où. On entendait Mike hurler d'ici. Je pleins Leslie parce que je sais qu'il ne lâchera pas tant qu'il n'aura pas le collier. Wesley à délicatement entre-ouvert la porte de la salle où nous nous trouvions. Novak n'était étonnement plus à monter la garde à l'entrée du lycée et l'allée semblait vidée de toute vir humaine. D'après Wesley, la voix était libre. Nous sortîmes donc dans le couloir à pats de loup.
- Arrêtez-vous! Hurlèrent d'un ton impératif deux voix qui nous étaient familières
Les mains en l'air nous nous sommes retournés. C'étaient les jumeaux.... Comment ne pas les avoir reconnu tout de suite ? Alors qu'ils allaient nous enfermer on ne sait où, Mike nous rejoignis escorté, les mains liés, par Novak.
- Sur ordre de Leslie, nous vous enfermerrons au cachot! Ordonna Novak.
Nous fumes donc escortés au cachot du lycée qui se trouvait être des cages en bois installées les unes à côtés des autres dans le sous-sol. Alors que nous y étions enfermé, au mur en face de notre prison, se tenait debout et toujours fermée, cette porte jaune. Wesley avait déjà fait part à Mike de notre hypothèse. Celui-ci convaincu, avec son statut de leader, avait entrepris de trouver une solution pour nous faire sortir de notre prison et d'ouvrir la porte jaune.
-Tu sais crocheter une serrure ? Demandai-je
- Évidemment! S'exclama Mike à mon avis trop sur de luiIl sortis de sa poche un fil de faire entortillé qu'il déplia. Il s'acharna une dizaine de minutes sur la serrure sans parvenir à débrouiller nos cages.
- Rectification, tu ne sais pas crocheter une serrure. Le taquinait Wesley
- Et bien vas-y toi qui es si malin, libère-nous! Râla Mike
- Non. Parce que moi je ne sais pas crocheter de serrure et je l'assume. Déclara Wesley
- Quelqu'un à une autre idée ? Demandai-je assis dans un coinWesley et Mike échangèrent un regard sidéré mais ne répondirent pas. Il se sont assis à côté de moi et nous sommes restés silencieux un long moment.
- Tiens j'ai un briquet dans ma poche. Ça me donne une idée. Dis-je
Sans en parler à mes deux codétenus, j'allumais mon briquet et m'apprêtais à toucher le bois de notre prison quand ces derniers m'arrêtèrent.
- Arrête ça Sacha! Hurla Wesley
- T'es abrutis ou tu le fait exprès tu le fait exprès ? S'enerva Mike. Tu veux qu'on meurt cramé ?!
- Je... Balbutuais-je
- La prochaine fois que t'a une idée dans le genre, préviens nous avant d'essayer nous tuer!! Avait repris MikeComment Mike pouvait me parler de la sorte ?! Je cherche des solutions à notre problème moi au moins. Je me suis rassis et je n'ai plus dis un mot. Wesley et Mike s'étaient écarté pour échanger entre personnes "sensés" sur le moyen de nous libérer de notre emprisonnement...
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L'Apocalypse
AventuraQue se passe-t-il lorsque qu'une bande d'adolescents se retrouve seul au milieu des ruines de leur ville natale ? ... « Ce médaillon, il me vient de mon père. Si j'avais su à quel point tout allait changer, je ne l'aurait jamais ouvert... Après cet...