Chapitre 32 : Apocalypse J+24 Partie 3/3 (Mike)

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La porte s'était ouverte. Ce qui se cachait derrière était un vielle escalier de bois. Je ne sais pas quel âge avait cet escalier mais cela ne me rassurais pas de le monter. S'il s'effondrait ? J'ai essayé de dissuader Becca, mais tête baissé, elle a suivi Sulivan qui avait pris les devant de la mission. Après avoir escalader une bonne vingtaine de marches, nous sommes arrivé dans une sorte de grenier. Une vieille porte en bois était entrouverte. Au premier abords la pièce semblait vide. Pourtant quand nous nous sommes permis d'entrer, nous avons rapidement remarqué que cette dernière n'était pas vide du tout. Il y avaient des vieux livres extrêmement poussiéreux, encastré dans les murs. Ils semblaient encore plus vieux que ce dans la bibliothèque. Au centre se trouvait une sorte de pupitre en pierre blanche avec un énorme livre. La couverture était marron et il y avait des dorures un peu partout. Ce dernier n'était pas poussiéreux. Des fleurs de toutes les couleurs entouraient la colonne du pupitre. C'était en très bon état. Comment était-ce possible ? De toute évidence, personne n'est venu ici depuis des lustres. Becca s'est approché du livre en premier. Elle a posé son pendentif pour déverrouiller se livre. Celui-ci s'est immédiatement ouvert à la première page. Nous nous sommes tous encerclé autour du pupitre. Sulivan commençait à tourner les pages à la recherche du sommaire. Page 6. De son doigt, celui qui s'était auto-proclamé chef de la mission, parcourait la page à la recherche de quelque chose de similaire à notre situation.

J'ai tourné mes yeux vers Becca. Je la cherchais du regard. Elle était plongée dans le livre elle aussi. Elle aidait Sulivan. Je la voyais sourire. Quand je me suis rendu compte que je souriais bêtement en la fixant, j'ai détourné mon regard.

- Ça pourrait être ça, tu ne crois pas ? Demanda Sulivan à Becca. Son index pointait vers le bas de la page
- Essayons, on verra bien. Répondit Becca bien qu'elle ne semblait pas très convaincue

Le titre de cette page était "L'histoire de la fin du monde." Sulivan a tourné plusieurs dizaines de pages avant de tomber sur celle voulu. Becca et ce dernier lisaient attentivement les divers chapitres de cette partie. Ils étaient concentré et proche l'un de l'autre, trop proche. Est-ce de la jalousie que je ressentais soudainement ? Non. Impossible. Wesley remarquant mon étrange réaction face à la proximité de Sulivan et Becca, attrapa mon bras et m'emmena à l'autre bout de la pièce :

- Tu sais que tu es ridicule Mike ? Demanda-t-il d'un ton désespéré
- Je ne vois pas du tout de quoi tu parle. Dis-je croisant les bras sur mon torse
- Te fou pas de moi. Pourquoi tu ne lui dis pas carrément que tu es fou d'elle ? Se serait plus simple, non ? Wesley ne comprenait rien.
- Plus simple ? Plus compliqué tu veux dire ?! On ne peu pas être ensemble! On aura plus aucune crédibilité auprès du groupe si on commence ce genre de relation ! M'exclamais-je dans l'espoir qu'il réalise
- Je persiste, vous êtes ridicule. Termina Wesley avant de retourner au pupitre

Je n'ai pas répondu à ses derniers mots. Je l'ai suivis à travers la pièce pour rejoindre le reste du groupe. J'étais aussi désespéré que Wesley l'était. Je sais qu'il a raison. Je l'aime. Je l'aime tellement. Mais se serait beaucoup trop compliqué à cause de nos responsabilités. Je dois continuer à me battre pour essayer d'oublier ce que je ressens. Mais c'est tellement dure.

Par la fenêtre j'avais remarqué que l'obscurité de la nuit commençait à s'abattre sur Albion. J'étais étonné de voir à quelle vitesse la journée était passée. J'avais donc proposé au groupe de rentrer et de reprendre tout cela demain. Ils étaient d'accord alors nous sommes partis. Novak et Sulivan sont partis de leurs côté et mes trois colocataires et moi, avions rejoins notre territoire d'Albion le plus discrètement possible. Je pense qu'il est bien trop tard pour se battre avec Leslie. Et puis j'avais vraiment la flemme de me retrouver une fois de plus emprisonné dans le sous-sol de leur stupide lycée.

Quand je suis arrivé chez moi, aux côtés de mes trois amis, nous avons trouvé Blanche assise près de la porte d'entrée de ma maison. Quand cette dernière à remarqué notre présence, elle s'est levée et a attendu que nous la rejoignons. Chose faite, elle m'a demandé des explications. J'avais oublié que n'avais pas pensé à la prévenir de notre absence. Je comprenais son mécontentement.

- On vous a cherché partout toute la journée! S'exclama-t-elle, ou est-ce que vous étiez passé?!

Je ne savais pas quoi répondre. Devrais-je lui dire que nous avons passé la journée sur le territoire adverse ? Comment pourrait-elle réagir ? Alors que je continuais de réfléchir à une réponse mensongère qui pourrait satisfaire Blanche, Becca me devança :

- Jusqu'à preuve du contraire, ce ne sont pas tes affaires. Dit-elle sur un ton peu amical.
- Je trouve que vous délaissez fortement notre groupe! On a besoin de vous ici! Rétorqua Blanche.
- Écoute, on pas le droit de te parler de ce qu'on fait, mais je te promets que je ne fais que penser au groupe et qu'on cherche des solutions pour s'en sortir. Expliquais-je

Sacha et Wesley n'étaient pas d'une grande aide. Ils avaient préféré rester silencieux et s'abstenir de participer à cette conversation. Blanche à finalement lâché l'affaire et nous avons enfin regagner notre chez nous. Cette journée m'avais fatigué au plus au point. Cependant, j'aimais bien cette idée de participer à une mission top secrète. Je me sentais comme un agent secret du FBI. C'est incroyable comme sensation.

La fatigue me torturais. Si je m'étais assis sur ma chaise pour dîner, je me serais immédiatement endormis. J'avais donc préféré m'abstenir de manger pour me ruer dans mon lit. Mon réveil affichait minuit et demis. Il était vraiment tard. J'ai tourné le dos à ce boîtier dont la désagréable luminosité rouge, me faisait mal aux yeux. Je me suis emmitouflé dans ma couette. J'avais ni trop chaud ni trop froid. J'étais bien. J'avais fermé les yeux et j'étais partis...

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