Ces vingt-trois derniers jours, je me réveillais tout les matins en pensant à une seule et même chose : l'Apocalypse. J'avais passé presque un mois à me persuader, à me battre avec mon esprit pour me convaincre que cette Apocalypse était inchangeable. Pourtant ce matin-là, en me réveillant je doutais. Ces quatre derniers jours, beaucoup de choses s'étaient passées. Et si Leslie avait raison ? Et si le médaillon de Becca pouvait changer la donne et nous ramener à notre vie d'avant ? Cela me semblait impossible, pourtant j'étais déterminé à m'accrocher à cet espoir. Cet espoir d'un jour revoir ma famille et d'avoir mon diplôme. Nous étions à seulement deux mois des examens quand l'Apocalypse à eu lieu. C'est plutôt frustrant quand on y pense. Si près du but et en quelques minutes, tout ça avait disparu. Bien que Mike et moi ne sommes pas connu pour être les élèves les plus exemplaires et les plus assidus du lycée, nous voulions nos diplômes. Grace à ça, nous aurions eu une bourse pour intégrer une bonne Université. L'Université... Un rêve de toujours qui s'est brisé en quelques minutes. C'est pour tout mes rêves qu'il me reste à réaliser que je décide de reprendre espoir. Mais est-ce que ça en vaux vraiment la peine ? Je ne veux pas de réponse à cette question. Je veux juste commencer à enquêter pour espérer un jour retrouver ma vie d'avant. C'est aussi je l'avoue un moyen de me racheter auprès de Mike. Peut-être que si je lu ramène sa famille il pourras me pardonner ?
Je déccrochais enfin le regard de ma fenêtre. Le paysage extérieur était gris et vide de tout sentiment. Sortant enfin de mon lit, je portais mon corps qui me paraissait peser une tonne, jusqu'à la cuisine. Je n'avais pas faim. Un simple café me suffisait. Je buvais la dernière gorgée de mon mug quand la sonnette raisonna dans tout l'appartement. Fermant ma robe de chambre (j'étais en caleçon), j'ouvris la porte. Leslie aussi était en robe de chambre. Cela dit ce n'est pas vraiment étonnant étant donné qu'il n'était que huit trente. Leslie pénétra dans mon salon avant même que je n'eus le temps de le lui proposer.
- Qu'est-ce que je peux faire pour toi de bon matin ? Demandais-je affichant un sourire hypocrite. J'avais envie d'être seul et Leslie était... envahissante!
- Rien. Je suis venu te chercher afin que nous allions au lycée ensemble. Dit-elle. Je ne sais pas si le sourire qu'elle arborait était vraiment sincère mais il l'était toujours plus que le miens.
- Mais attends, t'a vu l'heure qu'il est ? Demandais-je lassé. T'a presque une demie-heure d'avance! En plus je ne suis pas près du tout.
- Oui ça j'avais remarqué! Répondit-elle sarcastiquement
- Écoute Leslie, j'aimerais prendre ma journée pour prendre du temps pour moi. Je pense beaucoup à tout ce qui s'est passé avec Mike et je ne suis pas très en forme. Expliquais-je.
- Je comprends. Mais demain tu a intérêt de nous revenir en forme! S'exclama-t-elle joyeusement. J'y vais du coup.
Leslie allait quitté mon appartement quand je l'ai retenu quelques secondes pour la remercier de sa compréhension. Elle m'a confié qu'elle pensait beaucoup Becca. Il semblerait même que cette dernière lui manque. J'espérais vraiment que les deux filles arriveront à se réconcilier un jour. Je n'est as dis toute la vérité à Leslie. Je ne voulais pas seulement passer la journée à me reposer, je voulais surtout commencer mon enquêter. Nom de code de la mission : "Mission retour dans le passé". J'avais d'abord prévu de passer dans toutes les bibliothèques d'Albion. Y compris celles se trouvant sur le territoire qui n'est plus le miens, le territoire de Mike. En tout il y a trois bibliothèques à Albion dont l'une chez "l'ennemi". Je me rendrais à cette dernière si mes recherches dans les deux précédentes librairies n'ont rien donnés.
Alors que la petite aiguille de ma montre arrivait sur le neuf, je m'étais habillé. J'avais passé un coup de gel dans mes cheveux et je m'étais brossé les dents. Leslie avait rejoins le lycée il y a plusieurs dizaines de minutes et comme ce dernier n'est pas sur ma route, je ne courrais aucun risque de me faire choper. La pluie avait commencé à tomber il y a environ dix minutes. Elle ne semblait pas vouloir s'arrêter avec j'ai attrapé un parapluie. Il ne faisait pas chaud mais plutôt lourd alors je suis resté en tee-shirt. La bibliothèque dans laquelle je me rendais était la plus réputée d'Albion. Elle était d'ailleurs beaucoup grande et impressionnantes que les deux autres. Sur la pancarte de l'entrée qui était étonnement intacte, il y avait écrit que cette bibliothèque renfermait un demi-million de livres. Ce qui est je vous l'accorde, énorme! Sincèrement, c'est la première fois que je mettais un pied dans cette bibliothèque. Ma grand-mère m'emmenait tout les samedis dans une autre. Nous empruntions des livres pour qu'elle me les lisent. Cette dernière est décédée il y a deux ans. Elle avait soixante-seize ans et un cancer du pancréas depuis des années qu'elle n'a malheureusement pas réussi à vaincre.
L'intérieur de la bibliothèque était parfaitement intacte. Aucun livre ne semblait avoir bougé. Seul la porte d'entrée avait été endommagé. J'ai trouvé ça étrange mais je ne me suis pas attardé sur ce détail insignifiant plus de cinq minutes. J'ai d'abord vu le rayon ou étaient entassé une bonne centaines de dictionnaires poussiéreux. Je ne m'y suis pas attardé. Puis vint les romans, tout aussi inintéressants. Quand vinrent les rayons suivant, ils ne furent pas intéressants non plus (sciences, systèmes solaire, cuisine, etc...). Je suis monté au premier étage. Rien de bien utile à ma mission ne s'y trouvait. C'était la partie des livres pour enfant. Je croyais qu'il n'y avait pas de second étage. Je m'apprêtais à redescendre bredouille quand des bruits étranges avaient retenus mon attention. D'où cela pouvait-il venir ? On aurait dit un bâton que l'ont frappait sur le sol. J'ai regardé autour de moi essayant de voir d'où cela venait. Mais je ne voyais rien d'alarmant. Soudain, je réentendis le même bruit. Il était plus fort et plus long. Il me semblait aussi plus proche qu'avant. Je sentais le stress monter. Mais je refusais de laisser la peur qui m'envahissait, décider de ce que j'allais faire dans les prochaines minutes. Je voulais rester et comprendre. Peut-être était-ce le fruit de mon imagination ?
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L'Apocalypse
AbenteuerQue se passe-t-il lorsque qu'une bande d'adolescents se retrouve seul au milieu des ruines de leur ville natale ? ... « Ce médaillon, il me vient de mon père. Si j'avais su à quel point tout allait changer, je ne l'aurait jamais ouvert... Après cet...