L'Apocalypse

Chapitre 15 : Apocalypse J+12 Partie 2/2 (Becca)

Après cet entrevu pour le moins emplis de reproches à l'égard de certaines personnes, Leslie avait décidé de nous faire visiter le lycée. Je demeurais silencieuse. Je prenais conscience que Leslie ne reviendrait peut-être jamais vers moi. Tandis que Mike curieux, posait pleins de question à la maitresse des lieux, Sulivan était aussi muet que moi. Nous avions échangé plusieurs regards anxieux. Leslie nous fit entrer dans le grand réfectoire du lycée. Ce dernier était immense, beaucoup plus grand que celui de notre lycée. Dans les cuisines, plusieurs lycéens s'affairaient pour préparer les repas pour toute la tribut. L'organisation y était impeccable, Mike en fut sidérer. Il aimerait pouvoir instaurer ce genre d'organisation sur notre territoire. Mais comment pourrait-il y parvenir sachant que la majorité de notre groupe ne lui fait plus confiance ?

- Je peux sentir ta jalousie de loin mon cher Mike. Déclara Leslie

- C'est même pas vrai! Rétorqua Mike

- Avoue que tu rêverais de mener à la baguette ton groupe de la même manière que le fais ? Continua Leslie

- Oui bon peut-être et alors ? Râla Mike

- Et alors rien. Ce n'est qu'une simple remarque mon cher Mike! Répondit Leslie affichant un sourire mesquin

- Arrête de m'appeler comme ça, je ne suis pas ton cher Mike! S'exclama ce dernier

- Il fut un temps ou tu aimais bien que je te surnomme de la sorte. Repris Leslie

- Je ne te reconnais même plus, comment veux-tu que je te laisse me nommer ainsi ?! Rétorqua Mike

La conversation s'était achevé sur ces quelques mots, prononcés par Mike. Leslie n'avait pas jugé utile d'insister. Elle ne semblait même plus intéresser par celui qui fut jadis presque une obsession. Par la suite, nous sommes sortis du réfectoire. Dehors, alors que la journée passait, le soleil demeurait haut dans le ciel. Je le regardais par la fenêtre. Qu'il était beau et chatoyant. Nous étions cloitré dans une petite pièce, sous la surveillance de Novak l'un des chiens de garde intellos de Leslie. Nous attendions sagement cette dernière, partie régler un problème de dernière minute dans la salle informatique du lycée. Dans ce même temps, Mike avait essayé de faire parler Sulivan. Par tout les moyens ce dernier tentait de découvrir ce que son meilleur ami lui cachait. Rapidement, il fut stoppé par Novak qui ordonna le silence. Plus personne ne bougea, plus un bruit ne se fit entendre jusqu'au retour de la reine de cette ruche : Leslie. Celle-ci nous escorta jusqu'à l'extérieur de l'enceinte du lycée et nous pria de regagner notre partie d'Albion si nous ne voulions de problèmes supplémentaires.

Leslie avait décidé de nous libérer. Pourquoi m'aurait-elle gardé captive alors qu'elle ne voulait plus me voir. Sulivan, Mike, Sacha, Wesley et moi, étions enfin de retour de notre côté d'Albion, sur notre territoire. Mike était resté silencieux tout le long du trajet. Il ne savait quoi dire ni quoi penser. Ce dernier n'était toujours pas au courant du dure secret que Sulivan et moi portions à bout de bras. Nous savions qu'il était temps de lever le voile sur le mystère de l'origine de l'Apocalypse. Mais en avions-nous vraiment le courage ? En avions-nous seulement le courage ?

Bien qu'heureuse de nous voir de retour en un seul morceau, Blanche était peiné de rendre son tablier de leadeur. Gaël n'en pensait ni plus ni moins. Tout deux avait passé une journée merveilleuse et s'étaient habitué à être sollicité pour diverses raisons comme des questions, des doutes, etc...

Plus tard dans la soirée, Sulivan et moi avons décidé de parler. Il était temps de prendre LA décision qui pourrait tout changer. Nous avions donc attrapé nos vestes et étions partis en ballade dans Albion. Quel est le meilleur moyen de prendre une décision aussi lourde de conséquence ? En s'éloignant du stress. Et quelle personne était à cette heure notre plus grande source de stress ? Mike. Car nous avions tout les deux peur de le perdre, Sulivan plus que moi. Justement, ce dernier semblait soucieux à cause de ça, il était inquiet des répercutions qu'aurait cette révélation sur son amitié avec Mike. Je ne pouvais que le comprendre. Je ne pouvais que compatir. Car je comprends ce qu'il ressens. Je suis moi-même en train de vivre les répercutions de ce fardeaux qu'est notre secret, sur mon amitié avec Leslie. Cette dernière semblait me détester. J'avais le sentiment d'avoir perdu une partie de moi-même. J'espère qu'un jour elle me pardonnera et que notre relation redeviendra aussi fusionnelle qu'avant.

Rapidement, Sulivan et moi sommes arrivé devant le Centre Commercial. Nous nous sommes regardé souriant et sommes entré dans cet immense bâtiment. Nous avons piqué des barres chocolaté dans le super marché et avons commencé à discuter sérieusement. Nous étions tout deux d'accord sur le fait que nous devions rétablir la vérité. Mais quand ? Comment ? Tant de questions et d'interrogations restaient encore sans réponses. Et cette peur immense de perdre son meilleur ami, freinait Sulivan dans sa démarche. Il savait aussi bien que moi que dire la vérité était ce qu'il y avait de mieux à faire. Mais était-il près à affronter les répercutions de cet aveu ? Tandis que la nuit tombait sur Albion et que la plus part d'entre nous allaient se coucher, Sulivan et moi étions encore dehors. Nous marchions au clair de lune. Nous admirions le beau ciel étoilé qui nous faisait oublier l'espace d'un instant la dure journée qui s'annonçait, cette horrible journée que nous devrons affronter dans quelques heures, quand la nuit sera passée.

Il fut presque minuit quand nous eûmes regagné la maison de Mike, celle qui devenait peu à peu notre foyer. Mais pour combien de temps encore ? Mike n'aurait-il pas le droit de nous virer suite à l'annonce que son meilleur ami et moi feront le lendemain ? Sulivan et moi étions "mort", crevé par la longue ballade que nous venions de faire. Durant cette dernière, nous avions beaucoup parlés et réfléchis. Nous étions d'accord sur le quand et le comment de l'annonce que nous feront dans à peine quelques heures. Je me suis jetée dans mon lit, m'endormant en à peine quelques secondes.