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À mon arrivée, l'entrepôt est plongé dans une lumière crue et un silence lourd. Je vois Kaïs, attaché sur une chaise, son corps crispé par la peur. Je m'approche lentement, laissant le suspense monter. Son visage est couvert par un bandage, il entend que les bruits de mes pas, et la présence de mes hommes qui se tiennent en retrait.
Je m'assois en face de lui, croisant les bras, un sourire glacial aux lèvres. Quand je retire le bandage de ses yeux, je prends un moment pour l'observer.
La terreur se lit immédiatement sur son visage, et il commence à se débattre comme un ver de terre pris au piège.

- Oh, tu essaies de dire quelque chose ?Attends, mon chou, je te retire ça.

Je lui enlève le scotch, découvrant sa bouche qui s'ouvre en un cri étouffé.

- Gros fils de pute, c'est encore toi. Détache-moi, t'as pas de couilles. Je ne peux même pas me défendre, FILS DE PUTE !

Deux insultes en moins de deux minutes, c'est un bon début. Je le regarde, assis sur ma chaise, amusé par sa panique. Sa réaction ne fait que renforcer ma détermination.

- On va faire les choses correctement, Kais. Je veux que tu te mettes debout, que tu sois sur un pied d'égalité avec moi. Sinon, ce ne serait pas équitable.

Je lance un regard à mes hommes, leur ordonnant de le détacher. Ils s'exécutent rapidement, déliant les chaînes qui le maintiennent prisonnier.

Je me lève lentement, les bras croisés, et observe Kaïs se lever en titubant.
Il se lève difficilement, ses jambes tremblant. Il semble hésiter, mais il se redresse finalement, la haine dans les yeux.

- Alors, Kaïs, tu te souviens de pourquoi tu es ici ? Je t'ai donné une chance de t'excuser, de faire amende honorable. Mais tu as choisi de continuer à faire souffrir. Et maintenant, il est temps pour toi de goûter à la douleur.

Je m'approche lentement de lui, chaque pas résonnant comme un coup de tonnerre dans le silence tendu de l'entrepôt. Kaïs recule instinctivement, mais il se heurte à la chaise.

-Tu sais, Kaïs, il y a quelque chose de très satisfaisant à voir quelqu'un qui pense être invincible se retrouver à la merci de quelqu'un d'autre.
Et ce soir, c'est toi qui vas goûter à cette sensation.

Je m'adresse à Kaïs avec une froideur calculée, observant son visage se décomposer à chaque mot. Sa bravade s'estompe lentement, remplacée par une terreur palpable.

- Je vais te donner une leçon que tu n'oublieras jamais. Et quand tu sortiras de cet entrepôt, tu sauras exactement ce que signifie faire du mal à quelqu'un.
L'atmosphère est chargée de menace, et chaque mot que je prononce semble augmenter la tension dans l'air. Je fais un dernier signe à mes hommes, leur faisant comprendre qu'il est temps de commencer.

Pas besoin de vous décrire la scène qui suit, il se retrouve en sang et perd très vite connaissance.

Après une demi heure, je me rapproche de lui avec un sceau d'eau et le réveille. Le cliquetis des chaînes et les râles étouffés de l'homme malmené résonnent dans l'air oppressant.

-Tu ne pensais tout de même pas t'en sortir aussi facilement, n'est-ce pas? murmuré-je d'une voix glaciale.

Il me lance un regard haineux, ses yeux injectés de sang reflétant sa rage impuissante.

-Tu vas me le payer, Quamar. Tu vas le regretter, crache-t-il avec mépris.

Je laisse échapper un rire sec et sarcastique.

Je m'approche de lui, un fouet à la main. Les lanières de cuir claquent violemment dans l'air alors que je commence a le frapper avec une précision calculée. Ses cris de douleur résonnent dans l'entrepôt vide, mais je continue imperturbablement, savourant chaque instant de son supplice.

Après un long moment, je m'arrête, le laissant reprendre son souffle. Son visage est méconnaissable, tuméfié et ensanglanté.

Je lui lance un regard froid, mes yeux brillant d'une lueur sadique.

- Ça, c'était juste un avant-goût. La vraie punition commence maintenant.

Je m'approche de lui avec un scalpel et...

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« Amar »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant