« Amar »

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Lorsque nous arrivons enfin à la maison, je suis immédiatement éblouie. Le chalet est d'une beauté à couper le souffle, un véritable joyau niché sur une plage privée. Les larges fenêtres laissent entrer la lumière douce de l'extérieur, illuminant les espaces somptueux décorés avec goût. Une piscine scintillante s'étend presque jusqu'au sable blanc, et la mer turquoise s'étend à l'infini devant nous. C'est un vrai paradis sur terre.

— Je te remercierai jamais assez pour tout ça dis-je à Hatem, incapable de contenir la vague de gratitude et de bonheur qui me submerge.

Il me sourit avec cette tendresse que j'aime tant, ses yeux pétillant d'un bonheur partagé.

— Te voir heureuse me suffit, murmure-t-il en caressant doucement ma joue

Je me perds un instant dans ses yeux, savourant cet instant de pure intimité, avant que l'appel des autres ne nous ramène à la réalité.

— AMAR, TU DORS AVEC NARIMEN OU HATEM ? crie Alec depuis l'étage, sa voix résonnant dans toute la maison.

Je ris en entendant sa question, mais avant que je puisse répondre, Narimen, fidèle à elle-même, intervient avec son humour habituel.

— Avec moi, j'ai peur de dormir seule dans cette immense maison ! lance-t-elle, déclenchant des rires dans toute la maison.

Alec, jamais en reste pour une plaisanterie, saute sur l'occasion.

— Pas de problème, je dors avec toi alors ! propose-t-il avec un clin d'œil, provoquant des sourcils levés et des rires amusés.

Hatem, cependant, prend les choses en main avec son ton habituel, à la fois autoritaire et protecteur.

— Elle dort avec moi, rétorque-t-il fermement, laissant peu de place à la discussion.

Je ne peux m'empêcher de sourire face à cette petite joute verbale, amusée par la dynamique de notre groupe.

— Vous êtes des enfants, dis-je en riant, alors que nous montons tous pour choisir nos chambres.

La maison regorge de pièces magnifiques, chacune plus belle que la précédente. Mais c'est la chambre avec une baie vitrée donnant directement sur la plage et un jacuzzi qui attire mon attention. La vue est à couper le souffle, une véritable invitation à la détente et au plaisir.

— Je prends celle-là ! m'exclamai-je, déjà impatiente de profiter de chaque moment dans cet écrin de luxe.

Hatem me suit, un sourire amusé sur les lèvres, et ferme la porte derrière nous.

— Bon choix, dit-il en laissant tomber son sac et en s'étirant, visiblement épuisé par le voyage.

— Je suis mort, ajoute-t-il en se laissant tomber sur le lit moelleux, un soupir d'aise s'échappant de ses lèvres.

Je le rejoins, me glissant à ses côtés

— Moi aussi, j'ai même pas dormi dans l'avion, je ris doucement en m'installant contre lui.

Nous nous allongeons ensemble, nos corps trouvant naturellement leur place l'un contre l'autre. Le son apaisant des vagues et la chaleur réconfortante de sa présence me bercent rapidement vers le sommeil.

Quelques heures plus tard, la lumière du jour inonde la pièce, et je me réveille doucement, toujours blottie contre Hatem. Nous échangeons un regard complice, un sourire partagé avant de décider de nous lever. Le jour s'est levé, et avec lui, l'excitation de commencer cette semaine de folie et d'aventures dans ce cadre idyllique.

En descendant rejoindre les autres sur la plage, je sens une vague de bonheur pur m'envahir. Le sable chaud sous mes pieds, le soleil caressant ma peau, le rire de nos amis résonnant dans l'air... Tout est parfait. C'est une sensation de liberté absolue, de paix, comme si rien d'autre n'existait en dehors de cet instant.

Nous sommes prêts à vivre chaque moment intensément, à créer des souvenirs inoubliables dans ce petit coin de paradis.
Les Bahamas nous accueillent à bras ouverts, et je sais que cette semaine sera gravée dans nos cœurs pour toujours.