34

43 2 2
                                    


Le lendemain matin, je m'éveille lentement, bercée par la douce lumière qui pénètre dans la chambre. Mes pensées reviennent peu à peu à la réalité, me rappelant la merveilleuse soirée de la veille. Un sourire se dessine sur mes lèvres lorsque je réalise que je suis allongée sur lui, mon corps pressé contre le sien. Je sens la chaleur de son torse contre ma peau, et cela me remplit d'une douce sensation de sécurité et de bonheur.

Hatem dort encore profondément, son visage paisible, ses paupières closes et son souffle régulier. J'essaie de me relever discrètement, mais sa main, toujours fermement enroulée autour de ma taille, me retient. Je ne peux m'empêcher de sourire tendrement en l'observant, touchée par cette possessivité douce qui me fait me sentir aimée.

Je profite de ce moment pour contempler son visage, capturant chaque détail : la courbe de ses lèvres, la ligne de sa mâchoire, la manière dont ses cils reposent délicatement sur ses joues. Je ressens un mélange de gratitude et d'admiration pour cet homme qui a su réveiller en moi des émotions si profondes.

Le temps passe, et un besoin pressant me rappelle à l'ordre. Je commence à gigoter doucement pour me libérer de son emprise.

— Allez, Hatem, réveille-toi, je murmure en déposant des baisers légers sur sa peau, espérant le sortir de son sommeil.

Il ne bouge pas, mais un sourire en coin apparaît sur son visage. Amusée, je continue :

— Hatem, je m'ennuie, je plaisante doucement, accentuant mes baisers sur son cou.

Cette fois, il grogne légèrement, mais garde toujours les yeux fermés, feignant de ne pas être réveillé.

— Bébé... je susurre avec un sourire espiègle, intensifiant mes baisers jusqu'à ce que je sente enfin un mouvement sous moi.

— Mmmm... continue avec tes bisous, peut-être que je vais me réveiller, répond-il d'une voix encore engourdie, un sourire taquin aux lèvres.

Je ris doucement, amusée par son jeu.

— Tu es vraiment un enfant, tu sais ça ? dis-je en roulant des yeux, même si mon cœur se réchauffe de tendresse pour lui.

il m'entraîne sur le dos avec une rapidité déconcertante, se plaçant au-dessus de moi. Nos regards se croisent, et je vois dans ses yeux cette lueur de désir et de douceur qui me fait fondre.

— Joyeux anniversaire, mon amour, murmure-t-il, son regard brûlant d'amour. Sa voix est grave, empreinte d'une intensité qui fait battre mon cœur plus fort.

— Merci, Hatem, je réponds, touchée par son attention.

Il se penche et dépose un baiser tendre sur mes lèvres, puis un autre, plus passionné, qui me laisse à bout de souffle. Nous passons encore un moment, enlacés, savourant la chaleur de nos corps avant de finalement décider de nous lever.

Un peu plus tard, nous sommes assis sur la terrasse, savourant un délicieux petit déjeuner avec une vue imprenable sur la ville. Tout semble parfait, jusqu'à ce que mon téléphone sonne, brisant notre bulle de tranquillité.

Je regarde l'écran et vois le nom de Narimen s'afficher. Je réponds avec un sourire

— Allô, je dis joyeusement.

— AMAR, TA MÈRE VA NOUS ASSASSINER !! s'écrie Narimen d'une voix paniquée.

Je me fige, mon sourire s'effaçant instantanément.

— Même pas de joyeux anniversaire ? Qu'est-ce qui se passe ? je demande, sentant une boule de nervosité se former dans mon estomac.

— TAIS-TOI ET ÉCOUTE ! J'ai dit à ta mère que tu dormais chez moi comme prévu, tout allait bien jusqu'à ce qu'elle débarque à la maison ce matin ! Elle a commencé à poser des questions et... bref, elle sait que tu n'étais pas chez moi !

« Amar »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant