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Sous la table, Sa main glisse lentement sur ma cuisse nue, dessinant des cercles qui enflamment ma peau, déclenchant une vague de frissons incontrôlables. Mon instinct me pousse à repousser sa main, à mettre une distance entre nous, mais sa poigne se resserre légèrement, et son regard, brûlant d'intensité, me cloue sur place.

— Suis-moi, s'il te plaît, bébé. On doit parler, murmure-t-il, sa voix un mélange de supplication et d'autorité.

Mon cœur tambourine dans ma poitrine. Je devrais lui dire non, m'éloigner, mais les mots restent bloqués dans ma gorge. Je me contente de hocher la tête, incapable de résister à cette attraction magnétique qui nous lie. Son regard me transperce, révélant une urgence qui me désarme, me désoriente.

Quelques minutes plus tard, pour ne pas attirer l'attention, je quitte discrètement la salle et le rejoins dans sa voiture. Il est déjà là, sa silhouette tendue, les mains crispées sur le volant. Dès que je monte, il démarre, un silence lourd entre nous, plein de tension et de non-dits.

— On va chez moi, dit-il d'une voix basse, presque rauque.

Je hoche la tête encore une fois, le silence continuant à nous envelopper. L'air est épais, chargé d'une énergie électrique qui fait battre mon cœur plus fort. Chaque seconde qui passe alourdit l'atmosphère, renforçant ce besoin irrépressible de comprendre, de savoir ce qu'il veut vraiment me dire.

Une fois arrivés chez lui, il m'offre un verre que je refuse sèchement, encore blessée, encore en colère. Je sens la nervosité émaner de lui alors qu'il racle sa gorge avant de prendre la parole, ses mots débordant d'une sincérité brute.

— Amar, je suis désolé... Je sais que j'ai merdé. Quand je t'ai vue avec cet homme... Ma jalousie m'a consumé. J'ai perdu le contrôle, ma colère m'a aveuglé, mais crois-moi, je n'ai jamais voulu te faire du mal. Pas toi.

Sa voix tremble légèrement, et je sens un nœud se former dans ma gorge. Je veux croire en ses paroles, mais la douleur de ses accusations me revient en mémoire, encore vive.

— Tu as insinué que je m'habillais vulgairement. Est-ce vraiment ce que tu penses de moi ? demandé-je, ma voix brisée par l'émotion.

Il écarquille les yeux, comme si ma question le frappait de plein fouet.

— Quoi ? Non... non, Amar. Jamais. Tu es belle, incroyablement belle, et tout ce que je vois en toi, c'est la femme parfaite. Une femme qui me rend fou de désir, qui occupe chacune de mes pensées, chaque moment de ma journée. Tu es tout ce dont j'ai toujours rêvé.

Ses mots, prononcés avec une telle ferveur, percent mon cœur. Un sourire, petit mais sincère, commence à se former sur mes lèvres. Son regard est plein de regrets, mais aussi d'une passion incontrôlable, et je ne peux plus nier ce que je ressens, ce besoin de me fondre en lui.

Il s'approche doucement, pose ses mains sur mes joues, et ses yeux plongent dans les miens.

— C'est vrai ? murmuré-je, cherchant désespérément à comprendre s'il est sincère.

— Oui, absolument, répond-il avec une conviction qui efface tous mes doutes.

Il m'attire brusquement contre lui, ses bras se refermant autour de moi comme pour me protéger de tout, de tous, comme pour se racheter. Je sens son cœur battre furieusement contre sa poitrine, son souffle se mêle au mien, et toute la tension des derniers jours semble se dissoudre dans cette étreinte.

Je me détache légèrement de lui, mais seulement pour capturer ses lèvres dans un baiser désespéré, un baiser qui exprime tout le désir, toute la douleur et tout l'amour que je ressens pour lui. Ses mains explorent mon corps avec une douceur infinie, remontant lentement ma robe, dévoilant ma peau frémissante.

Sans un mot, il me soulève dans ses bras, comme si je ne pesais rien, et m'emmène jusqu'à sa chambre. Il me dépose délicatement sur le lit, ses gestes mesurés, comme s'il craignait de me briser. D'un mouvement fluide, il retire ma robe, puis mes sous-vêtements, ses yeux ne quittant pas les miens un seul instant.

Son regard est brûlant de désir, mais aussi d'amour, un amour si intense qu'il me coupe le souffle.

— Si seulement tu savais à quel point j'ai attendu ce moment, murmure-t-il, sa voix chargée de désir, tandis que ses mains effleurent chaque courbe de mon corps, comme pour imprimer chaque sensation dans sa mémoire.

Nos corps s'unissent avec une urgence désespérée, chaque mouvement, chaque caresse envoyant des vagues de plaisir qui me submergent. Ses va-et-vient sont rapides, forts, comme s'il essayait de compenser chaque seconde de distance, chaque moment d'absence. Nos gémissements se mêlent, emplissant la pièce d'une symphonie envoûtante, le son de deux âmes qui se retrouvent enfin.

— Ha... Hatem... soufflé-je, mon corps entier tremblant sous l'intensité de notre union.

Il sourit contre mes lèvres, son rythme s'intensifiant.

— J'aime quand tu cries mon nom, mon cœur, chuchote-t-il, sa voix douce mais teintée d'une note de possessivité.

Nous atteignons ensemble ce sommet de plaisir, nos corps s'élevant et retombant en parfaite synchronisation. Nos cris se fondent en un seul, un cri de libération, de retrouvailles.

Après cet instant d'une intensité presque insupportable, nous restons allongés, nos corps entremêlés, nos cœurs battant à l'unisson. Il n'y a plus besoin de mots, car tout ce que nous ressentons se lit dans nos regards, dans la chaleur de notre étreinte. Le désir, l'amour, la réconciliation... tout est là, palpable, vibrant entre nous.

Allongée contre lui, j'écoute les battements de son cœur, synchronisés avec les miens, et ferme les yeux, savourant cette paix retrouvée. Le monde extérieur s'efface, ne laissant que nous deux, seuls dans notre bulle de passion, d'amour, et de tendresse.

« Amar »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant