The Lucky One

ÉPILOGUE 1

ANDER

Portland, Oregon, Six mois plus tard

Cela faisait près de six mois que les gars et moi parcourions les routes du pays pour donner des concerts. Nous jouions tous les soirs à guichet fermé dans les plus grandes salles de concert du pays mais aussi les plus petites et nous venions de nous arrêter à Portland. Notre agent avait prévu que nous restions au moins pendant trois jours et je voulais vraiment découvrir cette ville que je ne connaissais pas encore. Je n'avais jamais vraiment quitté New-York sauf pour rendre visite à ma mère régulièrement.

Depuis ma dispute avec Mia, je faisais tout pour la voir souvent. Je ne pourrai jamais oublier que malgré tout ce qui avait pu se passer, c'était grâce à cette petite blonde que j'avais repris contact avec elle et si je le pouvais je la remercierai plus d'une fois. Et pour être honnête, c'était ce que j'espérais en faisant escale dans cette ville. J'espérais que l'on puisse discuter et peut-être arranger les choses. Je traversai la rue et m'arrêtai à un genre de pâtisserie qui ressemblait beaucoup à Magnolia. Je fus surpris de voir que Mia sortait de la pâtisserie, une boîte en carton à la main. Elle portait un jean et un tee-shirt noir AC/DC . Ses cheveux était plus courts que la dernière fois où je l'avais vu , s'arrêtant au niveau des épaules et une mèche ornait son front.

-Mia ?

-Ander ? Qu'est-ce que tu fais là ?

-Je suis en tournée. On fait escale à Portland pour quelques jours.

-Cool. Je suis contente pour toi. Je suis désolée il faut que j'y aille.

-Non attends. J'aimerais bien qu'on se parle. On pourrait prendre un café.

-Écoute Ander, je ne sais pas si tu es venu pour me voir mais de mon côté, je ne suis pas encore prête à te parler. Ta façon de me parler et de me regarder m'ont fait trop de mal.

-J'ai compris pourquoi tu ne m'avais rien dit et je suis vraiment désolé.

-Je sais mais là je ne peux pas. C'est trop dur. Excuses-moi.

Je la regardais s'éloigner, mon cœur battant contre ma poitrine comme un malade . Il n'y avait qu'elle. Je ne voulais qu'elle. Sans m'en rendre compte , je venais de laisser partir la femme de ma vie.