Il y avait une étincelle d'excitation. On dirait qu'il venait de se rendre compte de quelque chose de très intéressant...**
PDV Malek
Je me levais enfin de mon lit, laissant échapper un bâillement au passage. Je me dirigeais vers mon balcon en apercevant que le soleil venait déposer ses premiers rayons. Une douce chaleur m'envahissait, alors que je posais mes mains sur la rembarre.
J'inspirais l'air, puis fermais les yeux un moment.
Ana...
Ce doux prénom ne faisait que tourner dans ma tête.
Je m'étais totalement trompé sur la situation. J'avais décidé de ne pas aller la rechercher, alors qu'elle en avait terriblement besoin. Ana n'avait été qu'un pion pour cette famille. Ces infâmes l'avaient même déchu de son titre sans aucun remords, pour mettre Amina à la place.
J'ai d'ailleurs eu une discussion avec cette femme. Et en effet, j'ai découvert une toute autre personne. Amina s'est excusée pour ce qu'elle avait fait, en disant qu'elle aurait aimé que ce soit quelqu'un d'autre que moi.
Comme Ana, elle s'excusait de m'avoir utilisé.
Pourtant, je ne me sentais pas blessé. Bien au contraire, j'étais heureux que ce stratagème soit tombé sur moi. Ainsi j'avais pu découvrir ce qu'il se passait dans ce petit royaume. Et bien entendu, j'avais pu la rencontrer...
Désormais Ana allait vivre ici pour une durée indéterminée. Elle allait rester à mes côtés et après cette affaire, j'étais certain que nos relations allaient davantage s'améliorer.
Ana n'a plus à me repousser ; elle n'a plus de rôle à jouer...
**
Ana était avec Sienna. On pourrait presque dire que les jeunes femmes étaient inséparables. C'était bien la première fois que je voyais Sienna aussi proche de quelqu'un, à part Diana.
J'observais la scène dans mon coin, avec intention. Sienna s'amusait à tresser les longs cheveux blonds d'Ana. Elles continuaient de se parler, mais je décidais de les laisser.
Quelque chose d'important m'attendait.
Je rejoignais la voiture à l'extérieur du palais, en apercevant aussitôt Sayid. Il s'inclinait légèrement quand j'arrivais à son niveau, puis nous montions ensuite dans la voiture.
– Vas-y doucement Malek. Je sais comment tu peux être lorsque tu es énervé, déclara Sayid, l'air toujours sérieux.
– Oh je ne m'énerve jamais, tu sais, dis-je d'une voix posée.
Sayid haussa un sourcil, en me lançant un regard sur mes poings serrés. Je laissais échapper un rire, amusé de le voir si soucieux.
– Tu ne t'énerves jamais, certes. Mais lorsque tu l'es, tu deviens terrible. On dirait presque un autre homme, reprenait-il.
– Voyons Sayid. Il ne faut pas aller jusque-là.
– Je ne mens pas. Tu serais presque prêt à tuer si je ne t'en empêchais pas.
Je rigolais encore une fois, avant de croiser mes bras contre mon torse. Il est vrai qu'il était très rare que je m'énerve. Pourtant, lorsque je l'étais, on me qualifiait souvenant comme un monstre sanguinaire. Cette appellation me faisait sourire.
Si ma dernière vraie colère remontait à longtemps, je crois bien qu'elle risquait pourtant de revenir aujourd'hui...
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Le bal d'une vie
Teen FictionUn énième bal s'organisait entre les murs du palais royal. Souverain d'Alkar, Malek se doit de trouver une fiancée. L'horloge avait assez tourné et le peuple attendait avec impatience qu'il fonde une famille. Malek avait enchaîné les bals, mais touj...