Le bal d'une vie

Epilogue

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PDV Malek

Ana continuait de parler, très attentive aux questions que lui posait le journaliste. J'arrivais à lire dans son regard tout l'amour qu'elle me portait et cela suffisait à faire bondir mon cœur. Elle continuait son interview, toujours la main dans la mienne. Ana s'exprimait à la perfection et j'étais très fier d'elle.

Voilà que le peuple apprenait en direct notre relation et notre futur mariage qui aurait lieu dans trois mois.

Rien que de penser à cette date, je ne pouvais m'empêcher de sourire comme un enfant. Mon rêve le plus cher allait se réaliser avec une femme merveilleuse. J'allais enfin me marier et plus tard, fonder une famille.

Je repensais à ces quelques semaines en arrière où j'avais dévoilé mes sentiments à Ana pour qu'elle me réponde positivement. Elle se sentait enfin prête ; elle voulait finir sa vie avec moi ; elle était amoureuse de moi. Je rêvassais dans mon coin en ne pouvant m'empêcher de me ressasser ses douces paroles :

– Ces deniers mois m'ont appris beaucoup de choses. J'ai découvert d'autres facettes de toi et je ne peux que m'avouer vaincu sur ce point là : je n'aurai rêvé mieux comme compagnon.

Elle avait ensuite marqué une courte pause avant de déposer ses lèvres sur les miennes. Et ces nouveaux  murmures avaient été les plus attendus de toute ma vie :

– Je suis amoureuse de toi. Tout est clair dans ma tête : je veux me marier et fonder une famille à tes côtés.

– Malek reprends-toi enfin... me chuchota soudainement une voix.

J'arrêtais mon sourire béat pour observer que le journaliste me regardait fixement. Ana me tapotait la cuisse en se raclant la gorge.

– Oui. C'est la femme de ma vie, concluais-je avec certitude.

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Ana laissa échapper un soupir d'aise en fermant les yeux. Je nageais jusqu'à elle, avant de glisser mes mains sur sa taille. Elle me regardait à nouveau en posant ses mains sur mes épaules.

– Merci de m'avoir aidé pour l'interview. Je suis contente de voir que tout s'est bien passé, dit-elle face à moi.

– Je te rassure tout de suite. Tu n'avais pas besoin de mon aide. Tes sourires et tes paroles ont su conquérir le peuple, répliquais-je.

– En même temps avec une bouille comme la tienne, c'est dur de ne pas craquer, continuais-je avec un clin d'œil.

Ana m'embrassait délicatement et il n'en fallait pas plus pour me faire fondre. Je plaçais une main dans ses cheveux dorés pour approfondir ce baiser. Je sentais son sourire contre mes lèvres signe qu'elle appréciait tout autant que moi notre moment.

– J'ai hâte que l'on se marie. Tu vas être magnifique dans ta robe, reprenais-je.

– J'irai la choisir avec Sienna et Diana. Je suis certaine qu'elles vont adorer m'accompagner, répliqua-t-elle.

– Bien entendu je me joindrai aussi à vous, acquiesçais-je pendant qu'Ana haussait un sourcil.

– Ah non. Tu ne pourras voir ma robe que lors de la cérémonie.