Chapitre 30

711 32 33
                                    

Alice ouvrit doucement les yeux, et posa une main à côté d'elle. Elle fut surprise de ne trouver personne. Elle tendit l'oreille, mais n'entendit aucun bruit dans l'appartement. Alice remonta le drap autour de son corps, se mit sur le côté et ferma de nouveau les yeux. Une semaine était passée depuis ce qu'il s'était passé avec Mathieu. Elle n'avait pas eu de nouvelles de lui, et Victor l'avait appelé en lui disant que d'après Michaela, il était parti mardi soir dans le sud pour l'enterrement de son père. Cette dernière semaine s'était agréablement bien passé chez Fred, Paul n'allait toujours pas à l'école. Alice préférait le garder avec elle juste, au cas où, elle avait bien trop peur que Mathieu aille le récupérer et qu'elle ne le revoit jamais. Melina était retournée au lycée le lundi, elle avait beaucoup râlé, voulant rester avec sa mère et son frère, mais Alice lui avait dit qu'elle n'avait pas le choix. Alice était d'ailleurs convoquée chez le directeur du lycée en fin de journée, Melina n'avait pas voulu lui expliquer pourquoi. Tous les quatre avaient passé un merveilleux week-end, ils n'étaient pas sortis de l'appartement, mais malgré tout, ils s'étaient bien amusés. Alice ouvrit les yeux quand elle sentit des baisers sur son épaule, et une main se poser sur sa hanche nue.

- Bonjour, dit Fred en sentant Alice attraper sa main.

- Bonjour, répondit-elle en le regardant.

- Bien dormi ?

- Toujours avec toi, mon amour, répondit-elle en posant un baiser sur ses lèvres. Où sont les enfants ?

- Dans le salon, Paul était triste que l'on n'ait pas dormi avec lui cette nuit.

- Je sais, mais j'avais bien trop envie de votre corps, monsieur Marquand, dit-elle en passant ses mains derrière son cou pour l'approcher d'elle.

- Je ne m'en plains pas.

Alice lui fit un sourire et captura de nouveau ses lèvres, le baiser s'intensifia rapidement, et Fred passa ses mains sous le drap, alors qu'Alice passait ses mains sur le pantalon de Fred. Il lui attrapa les mains avant qu'elle n'aille trop loin. Il se décala légèrement, et la regarda en souriant.

- Non pas que je ne veux pas, bien au contraire, mais comme j'ai dit les enfants sont dans le salon, et Djibril m'attend déjà.

- Tu pars tôt, aujourd'hui, dit Alice en se redressant. Elle entoura sa poitrine du drap.

- Je sais, mais le divisionnaire nous envoie en planque en renfort pour une autre brigade.

- Et ? dit-elle en prenant sa main.

- Je ne serais pas joignable de la journée, et je vais sûrement rentrer très tard.

- Ne t'en fais pas, on devrait s'en sortir, dit-elle en sortant du lit.

- Oui, et Mathieu est toujours dans le sud, donc je suis un peu plus rassuré sachant qu'il ne pourra pas venir ici.

- C'est ça, dit Alice en passant un des tee-shirt de Fred.

Elle allait sortir de la chambre, mais Fred lui attrapa la main et la plaqua contre son torse. Il ferma doucement la porte et regarda Alice, il passa une mèche de ses cheveux derrière son oreille, et lui fit un sourire.

- Je t'aime, dit-il en l'approchant un peu plus de lui.

- Moi aussi, répondit-elle en posant un doux baiser sur ses lèvres.

Le baiser s'intensifia de nouveau, Fred poussa Alice contre la porte et passa une main sous son tee-shirt. Alice était sur la pointe des pieds, et avait ses mains autour du cou de Fred, qu'elle ne voulait pas lâcher. Il la souleva légèrement et elle enroula ses jambes autour de sa taille. Fred releva le tee-shirt pour embrasser le haut de la poitrine d'Alice. Elle se mordit la lèvre inférieure et ferma les yeux en caressant son cou. Un coup sur la porte les stoppa dans leur plaisir mutuel. Fred posa sa tête contre la poitrine d'Alice et soupira, Alice rigola légèrement en entendant son fils dire qu'il avait faim. Elle glissa sur le sol et embrassa Fred dans le cou.

DestructionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant