Épisode 6
*Je Suis Devenu Un Coureur De Ruelles ♨*
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Après ce cri de loup affamé, un silence de cimetière régna.
Deux minutes après, je me demandais si elle n'avait pas fait semblant de crier pour que je sorte de ma cachette. Ou bien a-t-elle reçu une mauvaise nouvelle ?
En tout cas je ne voulais pas sortir, mais je mourais d'inquiétude.
Si je ne sortais pas et que c'est un grand malheur, je pourrais le regretter amèrement toute la vie, mais si c'est un piège je la laisse avec sa conscience.
C'est ce que je me suis dit avant de me décidé de sortir pour voir ce qu'elle tramait réellement.
À ma grande surprise je suis sorti sur un corps inerte au sol.
Tout appeuré, je me suis dépêché pour voir ce qu'elle avait en criant son nom.
Je la secouais, mais en vain.
J'ai versé un seau d'eau sur elle aucune réaction, un deuxième avant qu'elle ne reprenne ses esprits ; j'ai fait un petit ouf de soulagement.
J'entendais "allô répondez" et je me demandais mais où se trouve ce téléphone?
Je l'ai retrouvé à quelques mètres de moi.
Moi : allô s'il vous plaît c'est qui?
La voix : C'est l'inspecteur de la police de Yamoussoukro, dites moi et la dame avec qui j'étais en communication
?
Moi : Elle a perdu connaissance, mais dites moi Monsieur l'inspecteur, qu'est-ce que vous lui avez dit pour qu'elle se retrouve dans cette situation ?
Lui : Oh je suis vraiment désolé, nous venons d'enregistrer cinq (5) morts suite à un braquage des coupeurs de route à six (6) kilomètres de Yamoussoukro et nous avons identifié madame Kouadio Augustine.
😱😱😱😱😱😱😱😱😱🔥💥💥🔥💥🔥💥💥💥 Un tonnerre dans ma tête et une obscurité totale.
Le téléphone a disparu de ma main pour s'écraser sur le carreau.
À cet instant là plus personne n'existait, tout s'effondrait.
Ma vie venait d'être anéantie. Pendant un cour instant, j'ai perdu l'usage de la parole.
Une douleur forte s'installa en plein cœur comme s'il avait été transpercé par une épée; mais non cette nouvelle était bien pire qu'une épée.
J'ai crié d'une voix forte mais impuissante, car impossible de la ramener à la vie.
J'avais une rage impuissante
Moi : Noonnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn😭😭😭
Mamannnnnnnnnn non non pas toi s'il te plaît pas toi, tu ne peux pas me faire ça maman chérie.
J'interrogeais Dieu comme toujours dans ces moments difficiles.
Moi : Nonnnn pourquoi moi?
Pourquoi ? Seigneur ? pourquoi ?😭😭😭
Je me suis assis sur le carreau les mains sur la tête auprès de ma Tata qui avait une mine de fantôme.
Elle était abbatue, terrifiée, attristée au plus haut point.
Étant sur mon séant, j'entendais une voix, comme si ma maman me parlait, elle me réconfortait.
" Mon enfant, mon enfant mon enfant, je t'aime ne pleure pas, je ne suis pas morte je serai toujours là pour veiller sur toi "
