- Donc tu m'as amené ici pour te regarder manger ?- haha...si on veut.
- c'est désert ici Amane.
- je sais. Mais tu n'as même pas le droit d'avoir peur alors que ton chéri est là !
- mdr...c'est ça.
Nous étions sur une côte, non loin de la plage, qui donnait la vue sur un côté de la ville. Il y a quelques lampadaires pour illuminer mais pas vraiment de gens. Une brise fraîche circulait et c'était quand même agréable je l'avoue.
- Amane ?
- hum.
- Comment ça se passe avec ta femme ?
Je ne sais même pas pourquoi je lui ai posé la question, j'avoue que j'y pense pas mal. Aimer c'est vraiment des problèmes, je n'arrivais pas à contrôler les battements de mon cœur tellement que j'appréhendais la réponse. Rien que d'y penser j'ai la gorge nouée.
- Aatifah ne me parle pas d'elle. Elle n'est rien pour moi et tu le sais.
- Est..est-ce que.. tu.. que dis-je, elle est ta femme. Cela me semble être une ironie mal exprimée.
Continuais-je sans vraiment l'écouter. Oui je pense aussi à ça, au fait qu'il est avec elle toutes les nuits. Et puis ça reste sa femme et forcément il doit bien se passer des choses meme si tout au fond de moi, une petite voix espérait le contraire.
- ...
Il n'a pas répondu à la question et il ne m'en fallait pas plus pour deviner la réponse. Je suis descendue du capot de sa voiture pour m'arrêter au loin devant faisant semblant d'admirer la vue alors que je cachais mes yeux humides. J'ai entendu ses pas derrière moi, et je me suis retournée. Il attrapé mon bras et m'a attiré contre lui, je l'ai serré si fort.
- Arrête ça, s'il te plaît. Ça me brise le cœur quand tu pleures.
- Je ne pleure pas.
- Sadaa..
- Tu sais j'aurais dû m'en douter que nous deux c'était trop beau pour être vrai.
- Ne dit pas ça. Aatifah je sais que tu me reproches beaucoup de choses et tu en as parfaitement le droit je te l'accorde. Mais est-ce que tu m'accorderais une seule reproche à ton égard ?
- ...
- La seule chose que je te repproche c'est que tu n'aies pas fais l'effort de me comprendre ne serait-ce qu'un instant. Pourtant tu me connais et tu sais que je peux être tout sauf hypocrite, encore moins avec toi.
- je..je ne peux pas Amane. Désormais tu es un homme marié !
- regarde moi.
-...
- regarde moi ma chérie. Je n'ai aimé et je n'aime que toi.
Ce regard intense qu'on s'échangeait m'a procuré un long frisson dans tout le corps. Un frisson qui s'est rallongé quand il a effleuré mes lèvres et que j'ai entre-ouvert les miennes pour l'accueillir. Un moment pendant lequel j'ai faillis tout oublier, y compris ma crainte de Dieu, car j'étais là entrain de vouloir un baiser d'un homme appartenant à une autre. Et ça, ça reste un péché quelqu'en soit les circonstances. J'ose espérer que je serais épargnée de la lourdeur des remords, parce que l'amour était bien trop fort.
- Tu me manques mon amour... reviens moi.
Murmura-t-il contre mes lèvres.
- Amane...ramène moi chez moi.
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Braise de feu
RandomAu seul sens de nos deux cœurs, elle s'est allumée. Aux épreuves de la liaison de nos deux cœurs, elle s'est enflammée. Et à l'amour que nos deux cœurs ont éprouvés, la BRAISE DE FEU restera éternellement vive... Quand ce sentiment dit amour nous...