Chapitre 10

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#PDV Nick :

En plein milieu de la nuit, je me lève. Mes yeux s'ouvrent rapidement, et mon coeur souffre. J'ai encore rêvé d'elle

Elle me manque, je n'aurais jamais dû partir. J'aurais dû rester à ses côtés, mais je n'en ai pas eu le courage.
Quand est-ce que ce cirque infernal va-t-il cesser ?!
Je n'en peux plus de faire des cauchemars toutes les nuits, je n'en peux plus de penser à elle. J'ai besoin d'elle, besoin de savoir si elle va bien. 

Dans l'idéal, j'aurais eu envie qu'elle soit à mes côtés. Que je sente sa présence en permanence. Mais c'est bien impossible...

Je soupire et m'habille. J'ai envie de la voir, maintenant. J'en ai besoin.

Je laisse un mot sur la table à l'entrée afin que mon père ne s'inquiète pas, et pars vers le garage. Je rentre dans ma voiture bleue nuit, et roule jusqu'à l'aéroport privé de mon père. 

***

Les agents me reconnaissent et me laissent entrer. Je leur indique que je dois aller en France pour une affaire urgente, et ils ne me posent heureusement pas de questions. Je n'aurais pas eu la patience de leur répondre, je suis trop préoccupé par la personne qui occupe mes pensées depuis deux ans. 

En deux ans, je n'ai pas voulu la voir. Je n'ai pas répondu à ses messages, bien que ceux-ci étaient suppliants, à ses appels, et je ne me suis pas rendu en France. 

Je suis stressé. Comment va-t-elle ? Est-elle avec un autre ? Est-elle heureuse ? Toutes ces questions me titillent depuis un bon moment, et je sais que je n'aurais pas les réponses à moins de lui parler. Chose que je peux pas, bien évidemment. Je veux la voir, mais incognito. Je ne veux surtout pas qu'elle sache que je suis venu.

J'embarque assez rapidement, et arrive le lendemain en France. Il a quand même fallu 9 heures de vol ! Ça m'apprendra la prochaine fois à agir sur un coup de tête...

Lorsque j'arrive, je trouve une voiture appartenant à mon père, et je l'emprunte pour rouler vers une maison que je ne connais que trop bien.

Je me gare à distance de la maison en question, et vais écouter à côté de celle-ci. Je sais qu'elle n'est pas très bien isolée, donc on entend bien si on tend l'oreille. Ce que je fais.

— Salut Léa ? Où tu vas comme ça ? demande une voix féminine.

Sûrement sa soeur, Chloé.

— J'ai un boulot, si tu avais oublié, en répondit une autre.

Cette voix... Elle m'avait manqué. Elle est si douce, si particulière. Je la reconnaitrais entre mille.

Léa.

Un sourire étire mes lèvres. Mon petit coeur rassuré, je fais tout mon possible pour me cacher du mieux que je peux. 

— Ma soeur a grandi tellement vite ! s'exclama la voix précédente.

Puis, la porte s'ouvre, laissant apparaitre la jeune femme que je connais si bien. Elle est si belle, vêtue d'un pantalon rouge pétant et d'une chemise blanche à manches courtes... J'aurais tout donné pour pouvoir l'admirer tous les jours... Elle a laissé ses boucles brunes détachées aujourd'hui. 

Elle est magnifique.

Je la suis, et remarque qu'elle se rend au café de la ville. Au café ? Alors, c'est là qu'elle travaille ? Je suis étonné qu'elle ait choisi ce travail d'été. Elle est si maladroite, je me demande comment elle va se débrouiller... 

J'aurai bien aimé la serrer dans mes bras, l'embrasser même. Mais non, je dois me reprendre. Un seul faux pas, et elle saura que c'est moi.

Elle ne se retourne pas une seule fois, heureusement pour moi, mais elle est si naïve... J'ai tellement peur qu'il lui arrive quelque chose avec sa naïveté... J'aimerais l'avoir près de moi afin de la protéger, mais je ne peux pas.

It's always been you (IABY)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant