Chapitre 26

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#PDV Nick :

— C'est mon fiancé, me souffla-t-elle.

Mon coeur prit un coup, et ma bonne humeur avait totalement disparu.
J'avais envie de tout casser, de foutre mon poing dans la gueule de ce petit con, qui me l'avait volée. 

Il m'avait volé ce que je chérissais de plus dans ce bas-monde : MA Léa Nivet. 

Cette seule personne était douce comme une fleur, bien qu'elle puisse me mettre hors de moi avec son caractère diabolique. Elle pouvait me faire passer du rire à la colère en un claquement de doigts. J'étais sous son emprise, et c'est bien ça qui m'inquiétait.

Mathilde vint me voir, et m'implora de me calmer. Mais qu'est-ce qu'elle croit ?! Je ne le fais pas par plaisir ! Si je le pouvais je ne serais pas en colère...

— Nick. Reprends-toi, s'il te plait. 

Je ne l'écoutait que d'une oreille, mon esprit obnubilé par une seule personne. Jake s'approcha d'elle, et posa ses doigts sur sa peau, tout en lui murmurant quelque chose. Elle hocha la tête, et son "fiancé" pressa ses lèvres sur les miennes.

C'en était bien trop pour moi.

— Sors Nick. Je te rejoins, me souffla Mathilde, en me désignant la porte.

Je m'exécutai, la rage affluant dans mes veines. Je claquai la porte le plus fort que je pus, et dévalai les escaliers, pour me retrouver en bas de l'immeuble. 

Là-bas, je ne pus contenir ma fureur, et je tapai dans les murs que je rencontrais. Pourquoi fallait-il que j'aime une fille mais que ce ne soit pas réciproque ?! POURQUOI MERDE !

Je sentis une main se poser sur mon bras, et je me retournai. Mathilde.

Elle m'intima de rentrer dans sa voiture, et là, je ne pus empêcher quelques larmes de s'échapper de mes yeux. Mathilde se tut, me laissant me calmer comme je pus.

Le silence régnait dans l'auto, si bien que j'aurais bien voulu disparaitre. Cz n'est pas très viril, un homme qui pleure... 

— Elle ne l'aime pas, lâcha-elle enfin, les yeux dans le vide.

Cette phrase eut le mérite de me sortir de ma transe.

— QUOI ?! m'écriai-je presque, ahuri.

Bien sûr que si qu'elle l'aimait. Je les avais vus tous les deux, et si Léa était heureuse avec lui (ce qui était le cas) alors je n'avais pas à me mêler de sa vie. Je ne dois pas m'en mêler.

— Léa n'aime pas son fiancé. Ou en tout cas, pas profondément. Elle essaie de s'en donner l'air, mais les sentiments ne peuvent être joués. Ils doivent être réellement présents, or, ce n'est pas le cas, je te l'assure, expliqua Mathilde.

Je tournai enfin la tête vers elle, essuyant les dernières larmes présentes sur mes joues. Elle avait l'air vraiment confiante...

— Et comment le sais-tu ? demandai-je, pas convaincu.

— Léa m'a confié que son couple traversait une mauvaise période. J'ai aussi analysé son comportement. Sache que ma mère analysait aussi le non-verbal, et elle était une spécialiste en ce domaine. Je sais de quoi je parle Nick, m'assura-t-elle.

Je ne pouvais que la croire... Pourtant, je n'y arrivais pas. J'avais besoin de vraies preuves, de le voir de mes propres yeux.

***

Quelques semaines plus tard...

Aujourd'hui, Léa et Mathilde doivent aller dans cet hôtel dans la rue d'à côté. J'espère vraiment qu'elles trouveront une faille dans la compagnie, ou qu'elle nous rapporteront leurs techniques. J'ai mis beaucoup d'espoir dans ce projet, et je ne souhaite pas qu'il tombe à l'eau ou qu'il ne soit pas fructueux...

It's always been you (IABY)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant