•- CHAPITRE HUIT -•

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Je sens la colère monter en moi, d'abord parce qu'il y a beaucoup trop de bouchons en ville, ensuite parce que je peine toujours à croire que j'ai pu être aussi aveugle

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Je sens la colère monter en moi, d'abord parce qu'il y a beaucoup trop de bouchons en ville, ensuite parce que je peine toujours à croire que j'ai pu être aussi aveugle. Sakura n'a pas tord, on forme un beau duo d'abrutis Sas' et moi. Je klaxonne à tout va même lorsque c'est inutile. Le monde bouge autour de moi et pourtant j'ai l'impression d'être seul, de stagner sur place. Ça me rend nerveux. Je n'ai qu'une envie : la retrouver au plus vite.

Hinata c'est le genre de fille qu'on ne rencontre qu'une fois dans sa vie. Une belle brune aux cheveux longs, des yeux tellement clairs qu'on les croiraient transparents, des joues rouges dès que je m'approche d'elle...la perle rare que je pourrais bien perdre si je ne me bouge pas. Tellement d'images me reviennent en mémoire comme la fois où, tout sourire, elle m'avait embrassé tandis que je sortais de chez nous un samedi soir sans lui donner la moindre explication. J'ai peur que tout ces beaux sourires qu'elle m'adressait ne soient en réalité que des sourires de façades, que tout ce temps je n'ai fait que la blesser.

C'était pourtant pas mon intention. Moi j'ai toujours été un solitaire, en société je suis amical, le genre bon copain...mais depuis ma plus tendre enfance ma façon de vivre est plutôt spéciale. J'étais le petit orphelin de la famille, celui qu'on dit aimer mais qu'on traite comme un pestiféré. Celui qui, las de vivre aux côtés de personnes toxiques, s'est renfermé sur lui-même et supporte très peu l'idée de cohabiter.

Les mauvaises habitudes sont délicates à perdre, surtout quand on en a pas conscience. Mais soit, ce sera très bientôt de l'histoire ancienne, et ça grâce à l'employée de mon meilleur ami! Note à moi-même : La remercier dès que je la verrais.

Le temps me paraissait passer trop lentement en partant mais plus je me rapproche de l'appartement de la meilleure amie d'Hinata, plus je sens l'angoisse m'empêcher de respirer correctement. Mes mains deviennent moîtes quand je me gare. Ces dernières sur le volant, j'y colle ma tête en soupirant. Un peu de courage Naruto, elle te comprendra, elle te pardonnera, elle te reviendra.

Je souffle un bon coup et sort de l'habitacle d'un air décidé. Je fixe l'immeuble, y accède grâce à un homme qui entrait au même moment puis me plante face à la porte d'entrée. J'appuie sur la sonnette non sans anxiété puis attend. Une tête blonde apparaît derrière la porte. La meilleure amie d'Hina', une grande perche à quatre couettes me regarde d'un air mauvais. Autant je considère les ami(e)s de mes ami(e)s comme des ami(e)s, autant elle ça passe pas mais alors pas du tout.

C'est qui, Temari-chan ? Questionne ma douce dans la pièce adjacente.

Un insecte que j'aimerais écraser. Répond la dite Temari, les sourcils froncés.

Ok, c'est pas aujourd'hui que je rentrerais dans ses bonnes grâces...de toutes manières je ne suis pas sûr d'en avoir envie...à se demander pourquoi une fille aussi douce qu'Hinata s'entend aussi bien avec une fille aussi rustre que Temari.

Les Plaies du cœur | SasuxSakuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant