Point de vue de Nate
La route est si longue bordel. On ne sait même pas pourquoi on se déplace, mais Gorge voulait absolument qu'on vienne. Anatoli est plongé sur son téléphone et moi je m'ennuie à mourir, littéralement.
"-Arrette de soupirer toutes les deux secondes veux-tu ?
-Imagine c'est un piège.
-lovushka ? Pourquoi veux tu que ce soit un piège ?
-Je sais pas, il t'appelle pour que tu viennes en urgence, que ça fait deux semaines qu'il attend ça... Je sais pas c'est bizarre, je trouve.
-C'est Gorge, il est... Spécial ?
-Ouais. Tu lui as demandé si son fils était là ? Tu sais le petit blondinet.
-Je ne veux rien à faire avec tes histoires zhopa. (de cul )
-Je ne t’ai pas demandé de t'en mêler mais si son fils est là.
-Je sais pas et je m'en fou. Tu n’as rien d'autre à faire ? Je te payes vraiment à rien faire."Je soupire et m'avachi encore plus sur le siège. Non, j'ai rien à faire vu qu'il à pété mon téléphone ce matin donc aucun moyen de communication et je sais pas ou est mon cellulaire de secours. Plus jamais je lui passe quelqu'un en appel avec mon téléphone. Trop dégoûté.
Après une heure de route, on arrive enfin chez ce bon vieux Gorge. Je ne sais pas combien de jardiniers il a, mais ses jardins sont toujours bien entretenus, l'herbe bien taillée et jamais cramé alors que le soleil brûle depuis quelques jours. Mon chef me met une claque derrière la tête me grognant de me concentrer et que je suis un idiot. Je comprends de mieux en mieux le russe, je m'impressionne moi-même, c'est affolant comment je suis doué.
"-Anatoli ! Ce réjouit l'homme nous voyant arriver.
Il serre la main de ce dernier et nous salue d'un signe de tête.
-Qui a t'il de si urgent pour me faire déplacer si rapidement ?
-Viens suis moi. Lui demande Gorge en montant dans l'escalier. "Le russe le suis sans broncher, je fais de même alors que les autres hommes restent à l'entrée. Le vielle homme est un fidèle allié. On arrive très vite à l'étage. "CHAMBRE BLEUE ". Qu'est-ce qu'on vient foutre ici ? Je veux absolument pas faire un plan à trois avec eux. Je rigole de moi-même alors que mon patron me fusille du regard comprenant sûrement à quoi, je pense. La porte s'ouvre laissant place a un homme allongé sur le lit. Il a l'air mal en point, ses mains sont totalement bandés et il est sous perfusion. Je m'avance doucement alors que les deux autres reste à la porte.
"-Tino ?
-Nate ?
-Qu'est ce qu'il t’es arrivé ? Dis-je en me retournant. C'est un de nos hommes, quartier v ouest. C'était notre taupe chez Andrew.Ce dernier fronce des sourcils avant de s'avancer vers nous.
-Oui, je me souviens. Tu t'es fais prendre ?
-Oui patron.
-Que leur as tu dis ?
-Rien, je n'ai absolument rien dit.
-Il t'a fait couper tes mains, je présume ?
-Oui, patron.
-Tu seras vengé pour ça. On ne touche pas à la famille. Ta fidélité te sera récompensée ya obeshchayu tebe
(Je te le promet).
-Il lui faut encore du repos, parole de médecin. Il n'a émergé que depuis ce matin. Intervient Gorge.
-Repose toi. On trouvera une solution pour tes mains.Tino hoche la tête.
Anatoli est peut-être un homme cruel mais ses gars sont comme sa famille si on le trahis pas. Il le dit si bien sans eux, il n'aurait pas son empire.
Nous suivons l'homme qui lui a sûrement sauvé la vie dans son bureau. Il s'assoit derrière celui-ci alors que nous prenons place devant."-Ou l'as tu trouvé ?
-Andrew est venu sur ma propriété, il voulait le jeter dans mon lac. Il voulait sûrement faire croire que je l'avais tué pour que tu me déclare la guerre. Il sait très bien que nos deux clans réunis, nous sommes très puissants. Il doit en avoir peur.
-Sur ta propriété ? Il a du culot ce Sukin syn (Fils de pute)
-Il pensait que j'étais en voyage mais je suis revenu un jour plus tôt.
-Je te suis reconnaissant d'avoir sauvé un de mes hommes Gorge. Tu reste mon plus fidèle allié. Je te revaudrai ça, crois moi. Le remercie le russe.Ce dernier lui répond en hochant la tête.
-La petite était là.
Je pose immédiatement mon regard sur mon patron qui fronce les surcils. On la croyais morte.
-Salement amochée d'ailleurs. C'est elle qui allait le pousser dans le lac.
-Malen'kaya shlyukha. (La salle petite salope). Grogne le russe.
-Elle le faisait pas de son plein gré, crois moi. La petite était en larmes et tremblait comme une feuille. Elle voulait être partout ailleurs, mais pas ici.
-C'est la dernière fois que tu l'as vu ?
-Moi oui, mais mon frère la croisée chez Tom, aux combats à mort. Puis tu connais mon frangin, il lui a mit la main au cul et résultat, il s'est retrouvé avec le nez cassé. Andrew ne veux que personne ne s'approche de son petit jouet.
-Son petit jouet ?
-Il collectionne les filles depuis ado. Andrew doit avoir un soucis psychologique. Il les façonne à son image, il les rabaisses plus bas que terre pour qu'il soit leur seul espoir, leur seul accroche. C'est un manipulateur. Mais, si j’ai bien compris la gamine à de la chance, il ne la prête pas. Mais il doit la battre, même pire car apparemment son corps est recouvert de bleus et de blessures en tout genre.Le regard d'Anatoli est tueur, ses points sont serrés contre ses cuisses. Il se retient d’exploser. Elizabeth l'a piqué, moi qui pensais qu'il allait finir seul. Un vieux célibataire grincheux, si il ne se faisait pas tuer avant.
-Tu veux qu'on aille la chercher ? Propose Gorge.
-Pourquoi faire ? Tu le dis toi-même ce n'est qu'une gamine. Je n'en ai rien a faire.Mythos.
-Si, tu le dis. Mes hommes te rapporteront Tino quand il sera sur pieds. Sinon, on se voit dans deux jours pour la course de motos.
-Je te remerci encore une fois pour ce que tu as fais."Gorge nous accompagne jusqu'à la porte. Anatoli est furieux et je sais que la fille au regard troublant en est pour quelque chose. On la pensait morte car on a retrouvé un corps de femme carbonisé sur notre propriété, les mains coupées et une bague sur le côté. Impossible d'identifier le corps mais la bague voulait tout dire. Je revois encore le russe reprendre le bijoux. Il y avait une sorte de tristesse dans son regard. Je ne savais même pas qu'il pouvait ressentir ce sentiment. Il avait murmuré quelque chose dans sa langue avant de regarder le ciel et il n'avait jamais reparlé d'elle.
"-Tu ne vas vraiment rien faire pour Elizabeth ?
-Pourquoi je ferais quelque chose ?
-J’sais pas. Tu as couché avec elle..
-Et alors ? Je ne lui dois rien. C'est elle qui a choisit son camp, je te rappelle. Elle m'a trahis.
-Tu as tué son amie.
-Elle m'avait énervé."Point de vue de Elizabeth.
Il est encore tôt mais je suis déjà un peu nerveuse. Combattant mon anxiété, j'essaie de la contrôler. J'ai la tête qui tourne. Il y a des choses que je n'aurais jamais pensée ressentir. Et personne n’est là, personne pour essayer de me comprendre, de m'épauler. J'ai perdu tout contrôle mais je ne peux rien faire. Je retiens mon souffle en pressant ma poitrine d'une main. J'ai la tête qui tourne, le corps tremblant. J'essaie d'inspirer puis d'expirer mais l'air est comme coincé. J'ai l'impression de me noyer dans mes larmes. Je suis fatiguée. Je suis clouée dans cette horrible baraque. Je n'essaie même pas de m'échapper, je sais qu'il me retrouverai. J'ai abandonnée tout espoir. Il a fait de moi son jouet, sa poupée.
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Elizabeth.
RandomElizabeth & Anatoli Il est fou, libéralement bon à enfermer et je vais finir comme lui. Histoire terminée en correction. -Histoire violente avec des scènes qui peuvent choquer. -Histoire à caractère sexuel consentie et non consentie qui peuvent ch...