Chapitre 29

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Je rigole encore une fois à une blaque stupide de Nate. Ça fait longtemps que je ne me suis pas sentie vivante. 

"-Tu devrais ralentir sur l'alcool. Ça ne fait pas bon ménage avec la drogue. Me prévient le blond. 
-Oui, papa. Pouffais-je de rire avant de finir mon verre."

Il me sourit en levant les yeux en l'air. Il est trop mignon. Je me lève du canapé, ma tête tourne mais j'arrive à me stabiliser rapidement. Je pars en direction de ma chambre, au pipiroom. Une fois mon affaire faite, je remarque de la lumière sous la porte du russe. Pourquoi travail t'il à cette heure ? Je rentre sans même frapper. Il est assit devant son bureau en pleine conversation téléphonique. Il suit mes pas jusqu'à un de ses fauteuils. Je me laisse tomber sur un de ces derniers. Le dos posé d'un côté et les pieds ballants de l'autre. Ses yeux sont électriques, me faisant frissonner de tout mon hêtre. Anatoli s'est douché. Je suis étonnée de le voir en t-shirt, mais ça lui va bien. Ses muscles ressortent. Il fait très chaud tout d'un coup. Je tire sur mon haut cherchant de l'air, son regard sur moi s'assombrit et je perd pied. Le brun raccroche sans même une formule de politesse. Son regard est braqué sur moi. Il me fait signe de son index de venir vers lui, ce que je fais avant qu'il ne fasse rouler sa chaise en arrière de quelques centimètres m’indiquant de m'installer devant lui. Le mafieu est habillé d'un jeans simple noir qui me laisse vu sur ses cuisses proéminentes. Je déglutis, essayant de reprendre une respiration correcte. Il est terriblement sexy.

"-Enlève ton t-shirt Elizabeth.
-Quoi ?
-Enlève le s'il te plaît. 

Je verrouille mes yeux aux siens. Leurs veines sont éclatées mais il n'est pas aussi mal en point que moi.

-Je ne te ferais rien. Je te le promets. 

Je prends une bonne respiration me donnant du courage et passe mon haut au-dessus de ma tête pour le laisser tomber par terre. Quelques bleus ou égratignures sont encore visible sur ma peau. Anatoli se rapproche de moi. Il ose poser ses grandes mains sur moi me faisant frissonner de peur mais aussi de plaisir. Il caresse à l'aide de son pousse, une cicatrice qui me restera sûrement à vie. Andrew m'a brûlée avec une cigarette. Le russe pose ses lèvres charnues dessus, coupant ma respiration. Je suis dégoûtante. Je pousse mes fesses en arrière pour le séparer de mon corps passant mes bras autour de mon ventre.

"-Enlève ton jogging. 
-Non.
-Fais moi confiance. 
-Pourquoi, je devrais le faire ?
-Si tu veux accepter que quelqu'un te fasse du plaisir, il faut d'abord accepter que tu t'en fasse.

Je sens mes joues s'enflammer, il me propose pas de faire ce que je pense quand même ? Non, j'ai du mal comprendre, je suis vraiment trop déchirée. Un rire incontrôlable sort de ma gorge. 

-Je ne rigole pas Elizabeth. Si tu veux, je le fais avec toi.
-Tu es un grand malade ! Rigolais-je de plus belle en le tutoyant sans même le vouloir. 

Il se redresse, enlèvant son haut au passage. Dieu que j'aime cette vue. Le russe enlève le bouton de son jeans puis baisse la fermeture, me faisant déglutir. Il vas quand même pas faire ça ? Il le laisse glisser sur ses jambes avant de se rassoir pour enlever ses chaussures et son jeans laissant apparaîtreune bosse dans son caleçon. Ses mains attrapent mes chaussures les faisant voler de part et d'autre de son bureau. Il m'attrape ensuite par les hanches me rapprochant de lui, sa bouche se pose sur mon décolleté. Un soupire sort de sa bouche me faisant couiner. J'ai fortement envie de lui mais je n'arrive pas à le toucher. Ses mains rugueuses font leurs chemin derrière mon dos, laissant des traînées de frissons. Ils touchent à leur but quand les bretelles de mon soutien-gorge tombent sur mes bras. Je le retiens apeurée, essayant de m'enfuir. 

"-Ne te cache pas de moi. Tu es magnifique. Je ne te toucherai pas plus. Me rassure le russe en s'éloignant, les yeux noir de désir. "

Il s'avachi sur son fauteuil, posant une main sur ses parties intimes sur le dernier tissu qui le couvre, les malaxant doucement, me regardant droit dans les yeux. Cette vue me fait déglutir encore une fois. 
Il a peut-être raison mais je ne me suis jamais touchée devant quelqu'un. Est ce que c'est vraiment une solution ?
Le brun se lève puis me tend sa main que je prend automatiquement sans réfléchir. Il m'amène devant le fauteuil me chuchotant de lui faire confiance tout en posant un genoux à terre. Ses mains attrapent les pants de mon jogging le faisant glisser. Les images d'Andrew me reviennent à l'esprit bloquant ma respiration. Je vais faire une crise d'angoisse, je le sens. Je ferme les yeux tout en essayant de trouver de l'air toujours en tenant mon soutien-gorge pour ne pas qu'il tombe. Je sens qu'on me tapote les joues.

"-Je ne vais rien de faire Elizabeth. Je ne vais pas te toucher, d'accord ? Je vais juste enlever ton jogging, c'est tout. Tu feras ce qu'il te plaira en suite, ok ?"

J'hausse la tête toujours les yeux fermés retenant mes larmes. 
Le russe tient sa promesse. C'est a peine si il me touche. Il me pousse pour que je m’asseye et je me laisse aller. Il me positionne comme toute a l'heure, le dos d'un côté et les mollets dans le vide. Je n'entend rien pendant quelques secondes, avant d'entendre la respiration saccadée d'Anatoli. J'ouvre les yeux, et mon dieu que cette vue est terriblement sexy. Mon corps s'humidifie directement. Mon désir monte d'un coup me serrant le coeur. Il est là devant moi, les fesses posés sur son bureau, les jambes dans le vide, sa main droite faisant des longs et rapides mouvements sur son pénis. Il me regarde moi, moi toute entière. Peut-être qu'il à raison, il est passé par la lui aussi... Je ravale ma salive et fait glisser mon soutien-gorge sur mes bras avant de le poser au sol. Le russe fixe ma poitrine quelques secondes avant de remonter sur mon visage toujours en mouvement. Je respire un bon coup me donnant du courage et ferme les yeux. Je n'ose pas. J'y arrive pas. Anatoli se met à gémir mon prénom me faisant couiner. Je pose toute tremblante mes mains sur ma poitrine me les malaxant doucement et entendre sa respiration rapidement m'existe. Alors que de ma main gauche je continue à me malaxer la poitrine, je laisse mes doigts descendre doucement de long de mon ventre pour arriver à ma culotte humide. Anatoli m'accompagne dans mes gémissements quand je commence doucement à frotter mes lèvres sur le tissu. Ma respiration devient soudaine rapide quand je glisse mes doigts sous ma culotte.  Le russe me supplie de l'enlever mais je ne peux pas. J'écarte un peu plus les cuisses dans un soupire et insère deux de mes doigts à l'intérieur tout en continuant de caresser ma poitrine. Je suis déjà prête. Je couine alors que je commence à bouger mes doigts en moi. A l'aide de mon pouce, je viens titiller mon clitoris. Je ne retiens aucunement mes gémissements. Je ne veux rien contrôler alors que j'entends le brun jurer. Il doit me regarder faire. J'ouvre les yeux et je tombe directement sur les siens qui me fixe toujours en se faisant plaisir. J'accélère mes mouvements et il fait de même. Je laisse tomber ma tête en arrière,  arquant mon dos. Je me suis jamais donnée de plaisir pareil, je ne sais pas si c'est à cause du brun présent dans la pièce. Je l'entend jouir tout en murmurant mon prénom,  j'accélère encore plus mes mouvements me titillant un téton. Un de mes points faible. Je commence à crier doucement sous le plaisir que je me donne, faisant grimacer mon visage et en quelque seconde l'orgasme prend possession de mon corps. J'ai chaud, j'ai terriblement chaud.

J'ouvre les yeux une fois sur terre. Anatoli est devant moi, le visage au au-dessus de moi. Il s'agenouille devant le fauteuil alors que j'essaie de reprendre une respiration calme.

"-Tu étais magnifique... Me chuchote le russe."

Je souris malgré moi. C'était incroyable. Je sentais son regard désireux sur moi quand je me touchais et ça m'excitais tellement. Je n'ai jamais ressenti ça. Le brun attrape mon poignet faisant sortir ma main de ma culotte avant de l'embrasser. 
Il est encore nu, je vois son sexe ce redressé partant pour un second round. 

"-Tu devrais y aller. 
-Aller où ?
- Te doucher puis te coucher, le soleil va se lever. 

Je me redresse, m'asseyant devant lui. Son regard louche sur ma poitrine et il ne résiste pas à l'embrasser. J'ai un mouvement de recule malgré moi mais il l'accompagne. Anatoli me supplie. Mais je ne comprend pas pourquoi. Sa bouche enferme un de mes tétons, le pinçant avec ses dents me faisant gémir soudainement, laissant ma tête tomber en arrière. J'accroche mes mains aux deux parties du fauteuil. Le mafieu prends mon autre seins de son autre mains le malaxant alors qu'il s'acharne sur l'autre avec sa langue sous mes gémissements. J'ai toujours été très sensible de la poitrine.  J'aime ça, c'est plus fort que moi. Le brun s'écarte de moi, la respiration haletante alors que je fronce les sourcils, frustrée. Son doigts vient taper mon nez en rigolant doucement. 

"-Tu veux vraiment que je continue ?"

J'hausse la tête de bas en haut alors que ses yeux s’assombrissent de plus en plus. Sa bouche rejoint à nouveau ma poitrine alors que je le rapproche vers moi, renfermant son dos avec mes jambes. Je sens son penis sur ma cuisse mais je veux juste qu'il m'embrasse. J'ai besoin qu'il me réconforte et je pense qu'il la très bien compris. Sa bouche et une de ses mains s'acharne sur mes seins me faisant couiner de plaisir. Anatoli a très vite comprit ce que j'aime et il sait y faire. Sa main vient chercher une des miennes l’amenant sur ma culotte. Il veux qu'on recommence et j'en aie terriblement envie. Sa bouche se pause sur mon cou, derrière mon oreille puis sur mon épaule avant qu'elle ne finisse son chemin sur ma bouche dans un soupire de plaisir. Qu'est-ce qu'il fait de moi ?

Elizabeth.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant