BLOODY GIRL - old version

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PDV Ethan

Une semaine plus tard...

Attendre..

Voilà à quoi j'en suis réduit à présent.

J'ai proposé des tas de solutions, j'ai même voulu enfreindre la loi une fois de plus.
Pour elle.

Mais bien-sûr à chaque fois on me disait de rester sagement assis pendant que les autres travaillaient.

Je vais vraiment péter un câble incessamment sous peu.

C'est pour cela, qu'aujourd'hui, je me rend chez mon psychiatre.
Pour ne justement pas, péter les plombs.
Parce que je veux la faire sortir, pas retourner en taule après tout ce que j'ai fait.

"Et donc.. Vous pensez avoir effleuré toutes les solutions ? Demande t'il après mon long monologue explicatif.

-J'en suis certain! Enfin je crois... Mais..

-Monsieur Brasyn je pense que tout ceci est trop pour vous".

Je relève la tête vers lui et fronce les sourcils pour lui indiquer mon incompréhension.

"Comment ça?

-Je pense que vous allez trop vite et que vous n'êtes pas encore en paix avec vous-même. Vous ne vous êtes pas pardonné, vous avez peur que ceci ne soit qu'une parenthèse et qu'elle disparaisse pour de bon. N'est ce pas?

-Sûrement. Mais je ne sais pas quoi faire...

-Laissez lui le temps. Elle sait que vous êtes là, au fond de son subconscient je veux dire...

-Mais.. Pourquoi? Pourquoi vous voulez que je lui laisse le temps?

-Écoutez, je suis psychiatre, je comprend tout à fait dans quel genre de situation vous êtes. Elle a tout oublié, mais comme vous l'avez dit, elle vous a reconnu à votre simple contact.

-Exact.

-Bien.. Vous êtes donc la solution à votre propre problème".

Dans un sens c'est vrai...

"Mais vous oubliez le docteur... Qui m'a menacé moi, ainsi qu'elle...

-Depuis quand Monsieur Brasyn, marchez-vous à la menace?

-Depuis que j'ai décidé de rester dans le droit chemin.

-Je peux comprendre à quel point votre liberté vous est précieuse. Vous avez un appartement en ville?

-Oui.. Depuis hier. Il était déjà meublé.. J'ai plus rien.

-Et ce vide.. Ou retrouvez-vous ce vide?"

Je relève mes yeux vers lui et hausse les épaules.

"Partout. Depuis qu'elle n'est plus avec moi.."

Il soupire.

"Alors faîtes comme avec votre appartement. Comblez ce vide".

Je hoche la tête et il m'invite à me lever et je lui serre la main avant de partir.

Je m'engouffre alors dans les rues New yorkaises.
Il faisait froid. Mais je ne sentais rien.

J'avais besoin de cette petite promenade pour me remettre les idées en place.

C'est vraiment bizarre.

Puis soudain me vint une idée et je saisis mon téléphone.
Je compose le numéro de Ludivine et attend une bonne minute avant qu'elle ne daigne décrocher.