BLOODY GIRL - old version

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Le lendemain...

"Et donc vous n'avez rien d'autre à ajouter concernant votre relation avec vos parents? Demande le docteur à la fin de notre entretien.

-Non.

-Et cet homme qui vous a frappé hier? Vous a t'il reproché quoi que ce soit?

-Oh.. Des choses banales.. Comme quoi j'étais une pute sans aucune force entre autre.

-Je vois.. Ça ne vous vexe pas?

-Non. Je sais que c'est faux. Mais rien que d'entendre des phrases comme ça sortir de la bouche d'un ignorant qui ne connaît rien de moi.. Ça m'énerve.

-Hum hum.."

Il écrit sur son éternel carnet.

La petite alarme qui indique la fin de l'entretien retentit.

"Ah. Mademoiselle Jersley j'ai quelque chose à vous dire avant que vous ne partiez.

-De quoi s'agît-il?

-Joyeux anniversaire dans un premier temps".

Je hausse les sourcils surprise.

"On est le 17 juillet?

-Oui. Sourit-il.

-Merci docteur.

-De rien. Je dois ajouter que vous partez en mission dans une heure".

J'écarquille encore plus les yeux.

"Hein? Mais..

-Oui j'ai omis de vous le dire hier et votre agent aussi. Ce n'est pas grave. Elle vous expliquera tout en sortant.

-Très.. Très bien.. Bredouillais-je.

-Bonne chance. Et ne vous inquiétez pas, ce ne sera pas aussi dur que la première".

J'étais quand même sur le cul.

Le FBI ne sait pas prévenir à l'avance? Non? C'est trop compliqué ?

J'étais à la fois énervée, déçue et contente d'avoir dix huit ans.

Je sors du bureau et Ludivine me saute dessus telle une attardée.

"Ok! Maintenant tu vas m'écouter attentivement !"

Je hoche la tête.

"Dans une heure tu vas prendre un avion pour aller dans une base militaire japonaise.

-Euh.. Je te demande pardon?

-Tu ne seras pas seule. Tu aurais ton éternel coéquipier avec toi!

-Hein?

-Je te parle d'Ethan! Bref. Vous allez entrer dans cette base pour voler le prototype qu'ils nous ont eux même volés il y a quelques jours.

-Un prototype ?

-C'est un pistolet capable de générer une mini bombe nucléaire toutes les dix minutes. C'est la toute dernière invention de nos scientifiques et une brigade japonaise nous l'a volée pour reproduire la même.

-Ah. D'accord. Mais ça m'a l'air dangereux quand même.. soufflais-je.

-Un peu. Ça l'est bien moins que d'entrer dans un bunker de terroristes.

-Si tu regarde les choses dans ce sens..

-Bon! Viens. On va manger".

Elle m'entraîne vers le restaurant et cela me fait bizarre de revoir cette table pleine alors qu'elle ne l'était plus il y a deux jours.