TEEN JAMES BOND GIRL 2

Chapitre 28 : Maman...

Je pousse la porte, je la vois s'acharner sur le sac, un sac de sport et une serviette posée sur le côté, une musique entraînante résonne et elle frappe le sac au tempo de celle- ci.

Alizée : Humm...

Elle se retourne immédiatement.

Femme : Oh pardon ! Je vais partir. Dit-elle ne commençant à enlever ses gants.

Alizée : Non, non. Mais vous êtes la femme que j'ai aidé au stand de tire ?

Femme : Oui mais vous pouvez m'appeler Camille...

Alizée : Alors ? Qu'est-ce que vous faîtes là ?

Camille : Comme je l'ai dit je vais partir...

Alizée : Comme je vous l'ai dis vous n'allez pas partir, pourquoi vous entraînez ?

Camille : Parce que je ne veux pas perdre mon boulot...

Alizée : S'il y a bien une personne qui ne perdra pas son boulot c'est vous.

Camille : Ah bon ? Pourquoi ?

Alizée : Parce que vous savez affronter les choses même si c'est la dernière chose que vous souhaitez faire vous le faîte quand même. Ces tests ne sont pas que là pour apprendre à tirer. Ils sont aussi là pour ce dépasser, apprendre des valeurs, ce remettre en question, affronter des peurs, avoir confiance en soi et faire en l'autre et pour moi ce sont toutes ces capacités qu'il faut avoir pour être dans cette agence. Alors croyez moi vous ne partirez pas.

Camille : Merci.

Alizée : Je ne suis pas un tyran, j'étudie les choses avant de les faire et j'espère et je souhaite que personne se retrouve au chômage, il y aura des transferts vers d'autres service et on va essayer de minimiser les dégâts.

Camille : D'accord.

Alizée : Alors je peux avoir une réponse ?

Camille : Je suis venue m'entraîner pour pouvoir passer le test physique, je sais que le physique n'est pas ma qualité principale, et je ne peux pas perdre mon emploie.

Alizée : Pas de problème, je vous donne deux ou trois conseils qui resteront entre nous bien sûr ?

Camille : Bien sûr !

Alizée : J'ai été repéré par cette agence à un combat de boxe, alors s'il y a bien une personne qui peut t'aider c'est moi.

Elle me regarde avec des grands yeux, un léger sourire sur ses lèvres, elle à l'air confuse par ce qu'elle vient d'entendre.

Alizée : Donc tu fais un enchaînement poing droit et poing gauche d'accord, tu commences par le gauche même si t'es droitière comme ça il pense que ce sera un enchaînement à deux poing et tu le surprendras avec le troisième, dac ?

Elle secoue la tête, je n'arrive pas à savoir si elle est choquée, anxieuse ou heureuse.

Alizée : Et en suite pour les pieds je te conseille les chassés, ça surprend plus. Je te montre ce que ça donne, par contre pas de jugement c'est la première fois que je reboxe depuis mon coma.

Camille : Ton coma ?

Alizée : Longue histoire, prête ?

Elle secoue la tête, je lui fais une démo rapide, je me rends compte que je n'ai pas perdu tant que ça, j'ai perdu de la précision dans mes coups mes c'est récupérable avec un peu d'entraînement.

Camille : Waouh !

Alizée : Tu t'entraînes encore un peu et je suis sûr que tu auras le même résultat.

Camille : Ça m'étonnerait.

Alizée : Aie confiance en toi parce que personne croira plus en toi que toi-même.

Camille : Merci.

Alizée : De rien, allez encore une demie heure et après je veux plus te voir. Lui dis-je avec un sourire.

Camille : Promis, merci beaucoup Alizée, je t'apprécie et te respecte énormément. Je me rends compte que les gens se trompent en te voyant comme une petite capricieuse, mais ils ne connaissent pas le travail que t'as fournis et les efforts pour arriver là et je suis sûr qu'ils ne pourraient pas faire le quart de ce que tu fais. C'est sûr, tu as le mauvais rôle, mais tu le fais pour nous et beaucoup de personne ne le reconnaissent pas et ils te rendent la vie dur. Alors merci, pas seulement pour moi mais aussi pour les autres qui te prennes encore pour la méchante, je te dis un merci de la part de tout le monde.

Elle me prend dans ses bras sans que je puisse dire ou faire quelque chose.

Alizée : Maman... Dans un chuchotement ce mot s'échappe d'entre mes lèvres.

Camille : Qu'est-ce que t'as dis ?

Alizée : Merci, j'ai dit merci pour cette belle déclaration.

Elle me lâche, et j'essaye de repousser la vague de souvenirs qui remontent à la surface, je ne peux pas pleurer.

Alizée : Je ne te dérange pas plus longtemps... Ma voix est tout d'un coup beaucoup moins sûr un nœud est coincé dans ma gorge.

Je suis encore chamboulé par cet échange et tous ces souvenirs qui remontent à la surface. Je tourne les talons et avant que je passe la porte, elle m'interpelle, je lutte contre la larme qui veut couler le long de ma joue.

Camille : Alizée,

Je me retourne et la regarde.

Camille : T'es une bonne personne.

Alizée : Merci