Chapitre 40 : Bon courage fréro

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Les portières se verrouillent je questionne Mehdi du regard.

Mehdi : Je suis désolé avec la petite je prends plus de risque, je préfère laisser le verrouillage automatique que d'oublier de le mettre comme hier, elle à ouvert la portière.

Je ne relève pas parce que son explication à l'air sincère mais je ni crois pas trop.

Mehdi : Alors on va où ?

Alizée : Je ne sais pas, qu'est-ce que font les gens normaux pour se détendre, j'imagine qu'il ne fume pas de la weed avec des inconnus.

Mehdi : Ils vont à la plage, se promener, ils vont faire du shopping...

Alizée : Va pour la plage !

Mehdi : Ça tombe bien j'en ai découvert une nouvelle qu'est un petit peu plus loin que celle d'habitude mais t'es sûr d'être tranquille là-bas.

Alizée : C'est partit !

Mehdi : Je rentre l'adresse dans le GPS et c'est partit. Merde...

Alizée : Un problème ?

Mehdi : Il y a des travaux, mais t'inquiète je vais directement les évité en coupant par là.

Alizée : Je te fais confiance.

C'est complètement faux, sur le moment je ne lui fais pas du tout confiance. Je sais qu'il mijote quelque chose et je ne vais pas tarder à le savoir.

Mehdi : C'est bon, on est partit.

Point de vue Mehdi

Je déteste mentir, en plus je ne sais pas mentir. Je l'avais appelé quelque minutes après l'appel d'Alizée et il n'était pas encore à l'entrepôt il fallait donc que je gagne un maximum de temps. Je ne regarde pas Alizée dans les yeux parce que je sais qu'elle aurait directement compris que je suis en train de lui mentir et elle doit le savoir mais son comportement me surprend. Elle ne s'énerve pas, ou elle me questionne pas, j'ai déjà peur. Dans quelle histoire je me suis mis. A quelle moment je me suis dis « oh c'est sûr, ils vont se voir, ils vont se sauter dans les bras » alors que j'aurais du me dire « gilet par balle ok, casque ok, ». Je regrette déjà.

Point de vue Alizée

J'ai très vite compris que notre destination ne serait pas la plage, le trajet se fait en silence. Jusqu'à ce que je reconnaisse l'endroit ou il m'emmène. Une zone industriel désaffecté il n'y en a pas trois mille dans la région. On va à l'entrepôt, mais pourquoi faire ?

Alizée : Je te donne une chance de me dire ce qu'on va faire à cet entrepôt, c'est ta seule chance. Je t'écoute !

Mehdi : ...

Alizée : Tu vas le regretter...

Quelques minutes plus tard on arrive à l'endroit du rendez vous je présume puisque une grosse voiture noir est déjà là.

Mehdi coupe le contact, j'essaie de descendre mais la portière est fermée.

Alizée : Laisse-moi descendre, si tu m'as emmené là c'est qu'il y a quelqu'un à rencontré apparemment !

J'étais partagé entre l'adrénaline et l'appréhension, je ne connais toujours pas mes capacités. Je n'ai pas  du tout confiance en moi et en mon corps, mon crochet droit fera-t-il aussi mal qu'avant ? Ça je pense qu'on va tarder à le savoir.

Mehdi : Avant de te lâcher, promets moi de ne pas m'en vouloir...

Alizée : En plus tu me lâches !

Mehdi : Non, mais promets moi...

Alizée : Va te faire foutre !

Il me laisse enfin ouvrir la portière. Je sors de la voiture et je me retourne une dernière fois vers Mehdi qui n'est pas bien, il prie.

Mehdi : Ok, elle est énervé mais c'est calme pour un énervement, ce n'est pas bon ça je crois. Bon courage fréro.

Je ne suis pas armé et je ne sais pas si mes reflexes seront aussi vifs qu'avant.

La portière de la voiture noire s'ouvre...

TEEN JAMES BOND GIRL 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant