Chapitre 9 : Rencontre à l'aveugle

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Je ressors habiller de la salle de bain et on descend en bas pour le repas je n'ai pas très faim pour ne pas dire je n'ai pas faim du tout.

Une fois arrivée en bas je remarque que Laura est au téléphone, Raphaël et Aurélien sont devant le match de foot. Laura se retourne et me voit.

Laura : Ah la voilà, attendez, je vous la passe.

Elle me tend le téléphone.

Interlocuteur : Je t'ai envoyé en Bretagne, putain en Bretagne...

Je reconnais immédiatement la voix du chef il est très énervé contre moi apparemment.

Chef : Le seul endroit où je me suis dis que tu ne pourrais pas faire de connerie mais si t'arrives encore à en faire. Mais apparemment vu que t'es capacités sont opérationnelles, je vais te trouver une nouvelle mission. Par contre, je te préviens, tu oublis les conneries si tu ne veux pas être avec le nouvel agent que j'ai recruté. Bref au revoir.

Je n'ai pas pu placer un seul mot ou même me défendre, ce qui m'énerve au plus haut point.

Laura : À table tout le monde !

Je rejoins la table et m'assois tout au bout, avec à côté de moi Tyron. La tension est palpable, le repas ce fait dans le silence.

Laura : Je vais débarrasser, vous pouvez y aller.

Je sors de table direction ma chambre, j'en peu plus je me tape des regards noir de Raphaël tout le long du repas. Tyron est partit se coucher donc je peux partir tranquille. Je mets une veste, j'attache mes cheveux et pars. J'ai besoin de décompresser même si je ne peux rien faire (je ne peux pas fumer je n'ai pas eu le temps de m'acheter un paquet, et les conneries, on oublis je suis entouré de champs et de vaches), j'opte pour la balade nocturne même si je ne connais pas le coin ce n'est pas grave c'est l'occasion de découvrir, en plus je n'ai même pas de portable.

Comme ça, c'est moi et rien que moi, j'aime bien quand je peux compter que sur moi-même. Je me balade maintenant depuis une demie heure, je ne dois pas être loin de la mer parce que je l'entends. Je tourne la tête vers un champ où cette fois ci il n'y à pas de vache, il attend la devant la clôture. Comme si il voulait être libre, je m'approche et il s'approche de moi aussi. Je le distingue à peine dans la nuit et ça doit être pareil pour lui, mais on avance à l'aveugle l'un vers l'autre. Une fois devant je tends ma main doucement avec une légère appréhension.

Soudain je sens un souffle chaud et humide sur ma main puis des bruits de sabot, il se rapproche de moi. Il arrive enfin devant la clôture comme moi je vois son regard vers moi, j'ai l'impression qu'il n'arrive toujours pas à distinguer si j'ai de bonne intention en vers lui ou de mauvaise. Il se rapproche encore de la clôture électrique et se prend une châtaigne surpris il recule. Et puis merde je prends une poignée dans chaque main et après quelques minutes j'ouvre la clôture dans un silence le plus absolue.

Il s'avance doucement comme si c'était un rêve et il sort du champ sans faire beaucoup de bruit. Je referme la barrière, surprise qu'il ne soit pas parti du champ au galop. Je lui fais quelques caresses et je remarque vite qu'il n'a rien pour l'attacher.

Alizée : Maintenant tu es libre. Dis-je ne chuchotant.

Il se frotte à moi, puis je me décale et continue ma promenade, à ma grande surprise je suis suivie.

Il est juste à coter de moi son épaule contre mon épaule, il marche à mon rythme. Je n'ai jamais fais d'équitation mais, mon instinct me tente à monter sur son dos. Je m'arrête et il fait de même je passe ma main de sa tête à son encolure et m'accroche à sa crinière pour monter sur son dos. Il n'a pas bouger je me retrouve 1m70 plus haut sur un cheval que je ne connais pas, j'ai juste remarqué que ça robe et légèrement grise et qu'il n'a pas les yeux de la même couleur, un clair et un foncé.

Alizée : Aller.

Il se met à avancer doucement, ce cheval est particulièrement bien dresser et il est d'une gentillesse rarissime. Il avance tranquillement je ne sais pas où il va mais lui il a l'air de connaître.

Après 5 minutes de marche, on arrive sur une immense plage, il n'y à personne et pas de lumière à part celle de la lune qui nous éclair. Il commence à d'agiter légèrement, mes jambes se serrent contre lui et il démarre au trop puis après quelques en jambés il part au galop je m'accroche immédiatement de toute mes forces. Mes mains accrochées dans sa crinière mes jambes serrées autour de lui et c'est partit à fond. Voilà ce que j'appel le bonheur, quelque chose de simple mais à la fois fantastique.

Une fois arrivée au bout de la plage il ralentit puis s'arrête, je descends de son dos fatiguer par la dernière partie du parcours. Quand mes pieds touchent enfin le sol, je lui fais une caresse et il se dirige vers l'eau. Je le regarde se baigné, puis je m'allonge sur le sable. Les étoiles brillent elles éclairent le ciel comme la lumière du malheur et je me dis qu'un jour peut être qu'une étoile voudra bien m'accueillir, mais pour l'instant il fut vivre selon les gens. Moi j'aimerais bien savoir ce qu'est le plus confortable des fois je me dis que mourir doit être plus confortable que vivre affronter tes démons, assumer tes actes. C'est pour ça que j'ai essayé de me suicider je voulais juste savoir ce qui était le mieux pour moi ne m'en voulais pas. Le cheval revient vers moi et je me dis qu'il faudrait peut être qu'on rentre avant qu'il remarque mon absence.

Alizée : On y va ?

Il commence à partir, donc je prends sa pour un oui, il accélère je le suis en courant. Je suis heureuse je crois, je souris, je rigole. J'en avais même oublié mon rire, mon vrai rire celui que j'ai laissé partir avec ma mère, mon rire de petite fille. Il ralentit, je m'accroche à lui et monte sur son dos. Il me regarde et attend peut être que je dise quelque chose.

Alizée : Va ou tu veux je te suis.

Il commence à avancer et je me dis que peut être je pourrais le nommer après ce moment. Je me perds dans mes pensées et dans les noms que je pourrais lui attribuer.

Alizée : Eye ! C'est bien Eye surtout avec tes yeux.

Il accélère sur la plage, fatiguer je m'accroche à son encolure et je le laisse nous mener. Il arrive devant son champ, mais il fait demi-tour avant que j'ai pu descendre pour lui ouvrir. Il part vers la maison, je réfléchis et cherche un endroit où je pourrais le cacher ou au moins le garder dans le jardin.

Alizée : Aller !

On part au galop dans les petits chemins de campagne, je m'accroche. Après une vingtaine de minutes on arrive devant la maison. J'ouvre le portail, on rentre et on se pose dans un coin du jardin. Fatiguer de lutter contre tout et tout le monde mes yeux se ferme sans même que je les autorise.

Encore plongée dans le sommeil, je sens qu'on me secoue puis mon esprit revient à la réalité, mes yeux s'ouvrent. Je découvre Aurélien qui me secoue.

Aurélien : Alizée ? Réveille-toi ! 

TEEN JAMES BOND GIRL 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant