TEEN JAMES BOND GIRL 2

Chapitre 24 : Petite dispute

Chef : Tu te renseignes encore plus et tu me tiens au courant... J'arrive mi amor...

? : D'accord, je vous laisse réfléchir à ce qu'on fait si c'est bien.

Du côté d'Alizée...

Mehdi : T'es sûr que ça va ?

Alizée : Oui, oui t'inquiètes...

Mehdi : Je t'ai pris ça. Dit-il en me balançant un sandwich.

Alizée : Merci, je te rembourserai.

Mehdi : Faut que j'accélère !

On est parti pour du 90km/h dans les petites rue et du 130km/h quand la route le permet.

Mehdi : Et voilà princesse toujours à l'heure.

Alizée : Merci.

Je sors et referme la portière derrière moi.

Mehdi : Fais attention à toi...

Il avait baissé la fenêtre du côté passager, et il me regarde avec un peu de peine. Je lui réponds d'un petit sourire.

Je pousse la porte de l'agence et entre. Raphaël arrive immédiatement, il à l'air inquiet.

Raphaël : Mais putain t'étais où ? T'as fais quoi ? Alizée s'il te plaît pas de connerie !

Alizée : ...

Raphaël : Réponds moi s'te plaît !

Il m'attrape le poignet mais je le retire aussi vite.

Raphaël : Parle-moi, je t'ai sauvé la vie quand même !

Alizée : Ah ah, bien sûr tu m'as sauvé la vie c'est ça.

J'explose de rire, quand ces mots sortent de sa bouche. S'il y a bien quelqu'un qui lui a sauvé la vie, ici c'est moi quitte à mettre la mienne en danger mais comme tous les hommes, il a la mémoire courte.

Alizée : Maintenant lâche-moi avant que je te frappe.

Raphaël : Ah ouais tu vas faire quoi ? T'as même plus de cardio je suis sûr !

C'est fou comme il arrive à me faire sortir de mes gonds en si peut de temps, il a ce don. On va voir si mon crochet droit à perdu de la puissance ou si au contraire il a résisté à ce profond coma.

Je lève mon poing et frappe, d'abord surprise par la douleur qui se propage maintenant dans mon poing puis je relève la tête et je le vois avec la joue en sang.

Je m'approche, il recule, par peur je pense. Je continu de m'approcher pour poser une main sur son épaule, il est toujours penché, plier en deux ses mains en sang.

Alizée : Ecoute, tu as été mon meilleur ami...

Raphaël : Je ne le suis plus ?

Alizée : Et tu ne le seras plus jamais, tu n'as rien à dire sur ce que je fais ou ce que j'ai fait, tu ne connais rien à l'amour tu ne sais pas ce que c'est...

Raphaël : Je t'ai aimé...

Alizée : Oui comme ta petite sœur...

Il se relève pour plonger son regard dans le mien.

Raphaël : Non Alizée, un homme ne peut pas t'aimer que comme sa petite sœur, et je comprends ce qu'il ressent et croit moi ça à du lui faire encore plus de mal qu'à toi...

Alizée : Je... Désolé ...

Raphaël : Quand on aime on pardonne, n'est-ce pas ?

Il me temps les bras, il a la tête en sang mais il à quand même l'air d'aller mieux, je le prends dans mes bras.

Alizée : Personne ne sait ce qu'on a vécu Malik et moi personne ne connait notre amour...

Raphaël : Je sais bella...

Alizée : Raph s'te plaît...

Raphaël : Quoi ?

Alizée : Il m'appelait tout le temps comme ça...

Raphaël : Pardon, ce que je veux te dire suis ton cœur et tu verras...

Alizée : Tu m'aimes toujours ? Non parce que c'est bizarre là !

Raphaël : Bien sûr que je t'aime toujours...

Alizée : Non mais je veux dire autrement.

Raphaël : Tout le monde t'aime autrement. Dit-il sur un ton amusé.

Alizée : Pourquoi tu n'as jamais eu de copine ?

Raphaël : Aller, tu vas être en retard.

Alizée : Ouais c'est ça.

Raphaël : Un petit bisou avant de partir. Dit-il toujours amuser par la gêne que crée la situation.

Alizée : Euh, sans façon. Dis je en regardant le sang qu'il a sur le visage.

Je me détache de lui et je pars.

Raphaël : Alizée...

Je me retourne tout en continuant d'avancer à reculons.

Raphaël : Je t'aime... Dit-il comme si il était fou amoureux mais avec sa pommette en sang.

Alizée : T'es bête. Lui crachais-je avec un sourire.

Raphaël : Je m'occupe du cadavre et de la boite pour ce soir.

Alizée : On sort ?

Raphaël : T'as cru quoi ? Je ne suis pas venu ici pour travailler ...