Une Autre Histoire De Loups

1 - Anniversaire pourri !

Aujourd'hui c'est mon anniversaire !
Le calendrier posé sur ma table de nuit me le rappelle. Cette journée s'annonce aussi nul que les autres !
Comme d'habitude, je me lève à 7h15 puis je fais ma toilette. Quand je m'habille je choisis toujours un Sweat à capuche noir et un jean avec des baskets noires, mon uniforme personnel pour passer inaperçue.

J'entreprends de brosser mes longs cheveux bruns qui m'arrivent en bas du dos, puisque je ne veux plus les couper.
Je ne fais plus le moindre effort, à quoi bon ? Je n'ai plus envie de rien de toute façon !
Je me contente alors du minimum que je répète tous les jours. Pour ne pas changer je me fais une queue de cheval en regardant rapidement mon reflet dans le miroir.

J'avais autrefois été plutôt jolis avec mes grands yeux bleu et ma silhouette athlétique. Mais tous ça c'est du passé. En un résumé, je me laisse aller depuis un moment maintenant. Ce n'est pas catastrophique, cependant je ne suis plus considérée comme jolie.

J'ai de très grosses cernes qui me donnent un air cadavérique à cause de mes insomnies.
J'ai abandonnée le sport, ce qui eu pour conséquence la disparition de ma jolis silhouette au profit d'une masse informe et moue de 1m70 avec quelques kilos en trop.
Je n'ai rien contre les femmes pulpeuses, je les trouves même jolies. Simplement, je ne me trouve pas belle comme ça !
J'ai toujours été super sportive et là, je ne me reconnais pas.
Je ne suis pas du genre à me morfondre mais les événements qui ont bouleversés ma vie m'ont dévastée et j'ai beaucoup de mal à remonter la pente.
Je descends prendre mon petit déjeuner seul, comme d'habitude.

Officiellement j'habitais avec la famille de ma meilleure amie.
Officieusement, j'habite seul dans un tout petit studio avec pour meuble un lit, une commode, un mini frigo et une machine à laver, le tout dans la même pièce.
La salle de bain qui fait aussi office de toilette est tellement petite qu'il y a juste assez de place pour moi.
Malgré tout, c'est toujours mieux que de vivre dans la rue et j'en suis reconnaissante.

Après la mort de mes parents, l'assistante sociale m'avais dit que je devais aller vivre dans un foyer mais les O'Brian, les parents de Madi, ont inssistés pour s'occuper de moi.
Malheureusement il s'avère que le père de Madi est un homme très violent, ce que j'ai fini par découvrir lorsque j'ai emménagé chez eux.
J'ai appris plus tard que les parents de mon amie n'étaient intéressés que par la pension qui leurs seraient versés pour s'occuper de moi.

J'ai réussi à négocier avec eux, ils gardent l'argent de l'allocation et je me débrouille toute seule.
De cette façon je ne suis pas obligée d'aller vivre dans un foyer mais j'ai dû apprendre à me débrouiller.
Car oui je suis trop vieille pour être acceptée par une famille d'accueil mais je suis trop jeune pour vivre seul !
De ce fait je me fait discrète afin de ne pas attirer l'attention sur moi.

Je me sens coupable car je ne peux rien faire de plus pour mon amie.
Je lui ai proposé de s'enfuir avec moi, mais elle refuse de laisser sa mère à la merci de son père violent.
Madame O'Brian n'arrive pas à quitter son mari, ce que j'ai du mal à comprendre, du coup ma meilleure amie est coincé avec lui.

Ça n'a pas été facile de trouver du travail, personne n'enbauche les mineurs. J'ai eu de la chance cependant car j'ai trouvée un emploi malgré ça. Tous les après-midi je fais la plonge dans un restaurant d'un patron sympa. C'était un des amis de mon père que je connais depuis toute petite.

En réalité je n'ai pas besoin de travailler, mes parents m'ont laissé une somme colossale après leurs morts. I
l faut dire que je viens d'une famille plutôt aisée.
Bien que je n'ai jamais manquer de rien,
Mes parents m'ont élevée comme les autres.
Je dispose donc de l'argent de l'assurance vie de mes parents en plus de mon héritage qui est mis de côté depuis ma naissance, ce qui me permet d'être à l'abri du besoin jusqu'à la fin de mes jours.