42 - Mauvais comportement

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Je n'arrivais pas à y croire !
Comment étais-je parvenu à perdre autant de poids ? Je ne me pesais plus depuis longtemps, je ne savais donc pas combien de kilos j'avais perdus. Peut être que le sport m'avais permis de maigrir ?
En tout cas, je n'avais absolument rien remarqué.
Sarah m'a obligée à acheter des vêtements plus cintré mais j'ai quand même pris des sweats et des joggings quand elle avait le dos tourné.

Cette sortie avec Sarah m'a fait beaucoup de bien. Celà me manquait de faire autre chose que de m'ennuyer toute seule chez moi.
Après m'avoir raccompagné , je lui ai dit au revoir puis je me suis empressé d'essayer les nouveaux vêtements. Je n'arrivais toujours pas à y croire et j'avais dû mal à m'y faire. J'étais tellement absorbé par la gestion de ma colère et mes problème que je ne me suis rendue compte de rien.

Une fois chez moi je n'avais rien à faire. J'avais beau essayé de m'occuper comme je le pouvais, je n'arrivais pas à combler le vide.
Je passe pourtant mon temps à étudier, à travailler, à ranger ma maison. Malheureusement la solitude me rattrape et j'ai développé la mauvaise habitude d'espionner le jardin des O'Brian.
Je pense que je j'ai besoin de repos car j'ai remarqué des choses très étranges.

Tout d'abord, Madison ne quitte plus son chaudron. C'est peut être une décoration pour halloween, mais pourquoi le trimballer de gauche à droite ?
Ensuite, ces loups immense qui n'arrêtent pas de passer dans la forêt. Es-ce que c'est une nouvelle meute qui s'est établi ici ?
Le pire c'est qu'une fois je jurerait les avoir vue sortie de chez Madison. Mais c'est peut probable puisqu'elle est allergique aux chiens.
J'ai vraiment besoin de repos.

Ce matin je me rend au lycée avec les nouveaux vêtements. Je n'avais plus rien de propre à me mettre, je n'ai donc pas eu le choix. Je suis resté soft, mais j'ai pourtant l'impression d'être déguisé.
Lorsque j'arrive je n'ai toujours pas le privilège de passer inaperçu.
Soit il y a une nouvelle rumeur sur moi, soit je me suis planté quand je me suis habillé. Je trouve que les regards sont encore plus insistant que d'habitude. Je me suis pourtant contenté de mettre un jean noir avec un tee-shirt noir manches longues.
Je baisse la tête et poursuit rapidement mon chemin.

À midi je vais déjeuner dans ma voiture. C'est un soulagement de ne plus être obligé de me cacher au toilette. Puis au moins ici je me sens en sécurité, je peux m'enfuir à tout instant.

Pendant que je déjeune j'aperçois Madison qui se dispute avec Tyler.
Je me demande ce qu'ils font ensemble, ils n'ont absolument rien en commun.
Puis une blonde viens se jeter sur la bouche de Tyler qui lui rend son baiser jusqu'à ce que Roxy déboule, attrape la fille par le bras, et l'envoie valser plusieurs mètres plus loin.
La situation est dramatique, pourtant je ne peux pas m'empêcher de rire.
C'est tellement surréaliste, comment peut ont être si fort ?

Au moment où je rigole Tyler se tourne dans ma direction. Es-ce qu'il m'a entendu ? Non ce n'est pas possible, je suis trop loin!
Je décide de sortir rapidement de la voiture et de rentrer dans le lycée avant que Roxy ne s'en prenne à moi.

J'attendais mon prochain cours dans le couloir lorsqu'un garçon que je n'ai jamais vue est venu me parler.
- Salut. Dit-il gêné.
- Salut.
- Rose, c'est ça ?
- Oui. Répondis-je intrigué.
- Je suis Rick. Ravis de faire ta connaissance.
J'entendis des rires plus loin derrière lui. Il y avait deux garçons qui patientait tout en nous observant.

- Moi aussi. Dis-je méfiante.
- Je te trouve super mignonne.
- Quoi ?
- J'aimerais bien savoir si tu accepterais de sortir avec moi un de ces jours ?
J'entendis les deux garçons qui était mort de rire.
S'ils se moquent de moi ça doit être une blague.
- Non merci. Répondis-je avant d'entrer dans la salle.
Décidément je ne pouvais pas passer une journée tranquille dans cette école !

J'étais encore très en colère à cause de ce Rick. Il vallait mieux pour lui que je ne le croise pas. J'avais envie de claquer sa tête contre la porte de mon casier.
Je sortis de la salle sans faire attention percutant quelqu'un de plein fouet.
Je commençais à penser que je devais vraiment être maudite lorsque je me rendis compte qu'il s'agissait de Tyler.
En parlant de lui, il n'avait pas bouger. Tandis que je ramassait mon sac, il restait là à me fixer. Il avait l'air ailleurs.
Je le laissais là et pris mes jambes à mon coup.
J'avais une folle envie de le frapper.
Avec tout ce qu'il me faisais vivre ces dernières semaines, j'avais même échafauder des dizaines de plans pour me venger.

Lorsque je suis arrivé chez moi j'avais le présentement que quelque chose clochait.
Je pris ma batte de baseball et fit le tour des pièces. Je me rendis compte que quelqu'un était là. J'allais l'assommer lorsque je reconnus Caleb.

- Mais qu'est-ce que tu fait là ? M'écriais-je.
- Désolé. S'exclama-t-il.
- Tu m'a fait peur! Comment tu es entré ? Et qu'es-ce que tu fous là ?
- J'ai vue que ta porte était ouverte alors je suis venue vérifier si tu était là.
- Ça t'arrive souvent d'entrer chez les gens par effraction ?
- Es-ce que tu vas bien ? Éluda-t-il.
- Ça va très bien ! Tu peux t'en aller maintenant ?
- Je voudrais discuter avec toi. Dit-il en s'approchant.
- Bah moi non ! Alors si tu pouvais t'en aller.
- Celà ne prendra que cinq minutes .
Je pesais le pour et le contre lorsque je le surpris à me regarder de haut en bas.

- Non mais je rêve où tu me matte là ?
M'écriais-je.
- Quoi ? Non je me disais juste que tu avait changé.
- J'ai juste perdu quelques kilos, je n'ai pas fait de la chirurgie esthétique non plus. D'où tu me regarde comme ça ?
- Excuse moi, je suis surpris c'est tout.
- Oui bah soit surpris dehors.
Je luis ouvris la porte d'entrée.
- Tu es en colère ? Je n'ai pas le droit de te regarder ?
- Non mais je rêve ! C'est ça ce que tu es venue me dire ?
- Caleb ! Je reconnus la vois de son frère.
- Tyler aussi est là ? Mais je vais finir par penser que vous avez déménagés chez les voisins.
- On peut se parler plus tard ?
- Non. Dis-je en colère. Maintenant sort avant que ton frère vienne aussi.
Il me regarda dépité, puis il sortit enfin.
J'avais l'impression d'être prise pour une idiote. Je n'avais plus jamais envie d'avoir à faire au frères Wilson.

Une Autre Histoire De LoupsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant