46 - Nouvelle vie

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Caleb a bien dû passer deux bonnes heures à m'expliquer tout ce que je devais savoir. J'avais reçu tellement d'informations que j'avais l'impression d'être encore plus perdu. Madison était resté en retrait. Apparemment elle semblait au courant de tout.
Je devais donc me faire à cette vie qui semblait tout droit sortie d'un film fantastique.

- Tu as des questions ? Me demande Caleb.
Je ne savais pas par où commencer. Cela faisait beaucoup d'informations à assimiler.
- Donc Tyler est le chef d'un groupe de gens comme moi. Qu'es-ce que ça implique ? Demandais-je.
- Que tu doit te soumettre à son autorité. Si tu ne le fais pas tu risque de mettre ta vie en danger, ce qui serait vraiment stupide. Tu déclencherait un combat avec lui que tu sera sûr de perdre. Je te conseil de lui obéir.
- Je vais devoir faire tout ce qu'il me dit ? Dis-je horrifié.
- Ne t'inquiètes pas, tu connais Tyler. Il est juste et droit, il n'agit que pour le bien de la meute.

Moi je connais Tyler ? Il se moque de moi. Je viens d'apprendre l'existence d'une espèce dont je fais apparemment partie et dont personne ne m'a parler, y compris lui et son frère, et il ose me dire que je le connais.
Quelle blague !

- Tu peux avoir confiance en nous. Me dit-il.
- Tu peux lire dans mes pensées ? M'exclamais-je.
Es-ce qu'ils avaient des pouvoirs magiques aussi ?
- Non je ne lis pas dans tes pensées. Tu partage tes émotions avec moi de manière inconsciente et je suis capable de les ressentir puisque tu fait partie de ma meute.
- Génial !
- Ne t'inquiètes pas, tout va bien se passer. Me dit Madison pour me rassurer.
Je lui fis les gros yeux. Je ne comprenais pas son comportement.
- Si tu le dit. Dis-je peu convaincu.
- Tu m'en veux encore ? Je ne pouvais rien te dire à cause des lois qui régissent la vie des surnaturelles. Mais maintenant que tu en es devenu une je peux tout t'expliquer.
- Attend, tu es en train de me dire que tu es comme moi ? M'exclamais-je.

J'avais l'impression que tous le monde m'avait mentis et que la vie que j'avais connu n'était qu'une illusion. Je n'arrêtais pas de découvrir de nouvelles choses. Quand es-ce que ça allait s'arrêter ?

- Non pas vraiment. Je suis un être surnaturel mais je ne suis pas un métamorphe. Je suis une sorcière. Me dit-elle le plus sérieusement du monde.
- Ahhh ! M'exclamais-je. C'est pour ça que tu te balade partout avec un chaudron.
- La discrétion n'est pas ton fort ! Lui dit Caleb.
- Comment es-ce que tu m'a vue ? Tu m'as espionner ?
- Mais non ! Tu le trainais partout. Me défendis-je.
- Ah bah bravo ! Qui sait si quelqu'un d'autre t'a vue.
- Je ne l'ai pas fait exprès. C'est encore nouveau pour moi. De toute façon ça peut passer pour une décoration d'halloween. Répondit-elle.
- Tu expliquera ça à ta secte. Dit Caleb.
- C'est pas une secte, c'est un Coven !
- C'est pour ça que tu m'a jeté comme une vieille chaussette ? M'exclamais-je.
- Je n'avais pas le choix. Se défendit-elle. Je n'ai pas le droit d'en parler à un non surnaturel.
- Vous ne pouvez pas être amie avec des gens normaux ? Demandais-je.
- Si. Mais ils ne doivent jamais rien savoir sur le monde surnaturel. Ils ne doivent pas apprendre ce que nous sommes. Répondit Caleb.
- Pourquoi es-ce que tu as mis un terme à notre amitié alors ? M'exclamais-je. Tu n'avais qu'à rien me dire.
- C'était trop dure pour moi ok ! J'avais moins de temps à te consacrer et je ne pouvais pas te dire pourquoi. Mais maintenant que tu fait partie de notre monde on peut redevenir amie comme avant.

Es-ce que j'avais bien entendu ? J'espérais sincèrement être victime d'hallucinations. Elle ne pouvais pas m'avoir dit des choses pareilles ?
Je fus prise d'un rire nerveux.

- Tu te moque de moi ? Dit-elle tendue.
- Non, désolé c'est nerveux. La c'est vraiment trop.
- Tu devrait peut être te reposer ? Me suggéra Caleb.
- Donc tu m'a jeté comme une vieille chaussette alors qu'on aurait pus continuer de se voir, juste parce que tu avait la flemme de faire attention quand tu es avec moi. Et maintenant que je fais partie des vôtres, tu veux me récupérer comme un vieux sac à main ?
- Je n'ai pas dit ça ! Se défendit-elle.
- Tu n'a pas besoin de le dire. Je te connais par cœur.
- J'étais déboussolé. Je venais d'apprendre que j'étais une sorcière et ça implique beaucoup de choses que tu ne sait pas, et ça inclut moins de temps pour toi.
- Tu te contredit là. Il faudrait savoir si oui ou non tu as de temps pour moi.
- Arrête de te comporter comme une enfant. J'ai fait une erreur et j'essaie de la réparer. Tu comprendras que ce n'est pas si facile, maintenant que tu es une des nôtres.
- Pour toi c'est juste une erreur, tu à juste arrêter de voir ta soit disant amie. Tu devrais arrêter d'être aussi égocentrique. Parce que pour moi c'était l'enfer. J'ai été abandonné par toutes les personnes auxquelles je tenais. Donc désolé si je suis immature, je n'ai plus personne pour m'apprendre à devenir adulte.

J'étais tellement tendu que j'ai entendu les os de mes mains craquer lorsque j'ai fermé le poing.

- Je suis désolé. Mais je suis là maintenant. Me répondit-elle.
Je ne répondis rien, j'étais trop en colère.
- Je suis désolé de ce qu'on t'as fait subir, mais sache que maintenant tu n'est plus seule. Tu appartient à notre meute.

Es-ce qu'il a vraiment crue que ça allait m'aider ? Que le fait d'entrer dans un groupe d'inconnus qui se connaissent tous depuis l'enfance tel une intrus allait m'aider d'une quelconque manière ?

- Je vais me reposer. Dis-je avant de retourner dans ma chambre.
Je ne ne leurs pardonnerai pas.
Ce n'est pas que je n'en ai pas envie, j'en suis tout bonnement incapable.

J'eus la mauvaise surprise de découvrir Tyler sur le pas de ma porte. J'étais tétanisé, je ne pouvais pas m'approcher de lui.
Je me demande ce qui passe dans la tête des scénaristes de films fantastiques quand ils écrivent ce genre de scène.
Le personnage principal fait dû mal à la fille durant tout le film mais elle ne veux pas le lâcher, elle n'a pas peur de lui.
Ce n'est pas mon cas, je n'ai pas envie de me jeter dans les bras de Tyler parce que j'ai peur de lui.

- Je suis désolé. Dit-il froid comme un glaçon.
Je n'osais rien répondre, j'avais peur qu'il s'en prenne à moi une nouvelle fois.
- Je ne te ferais rien. Tant que tu te comporte correctement, tout se passera bien.

Zut, il est capable de savoir à peut près ce que je pense. Il allait falloir je j'apprenne à museler mes sentiments au plus vite.
Il s'approcha de moi et je dû me faire violence pour ne pas reculer.
J'avais vue dans un film de loup garou qu'il ne fallait pas reculer pour éviter d'exciter le loup.

- J'apprécierais que tu me réponde. Dit-il trop proche de moi.
- D'accord. Dis-je d'une toute toute petite voix.
- Je ne te ferais pas de mal. Me dit-il dans le creux de l'oreille.
C'était plus que je ne pouvait le supporter.
- Je me sens pas très bien, je vais dormir. M'éxclamais-je en entrant précipitamment dans ma chambre et en refermant la porte derrière moi.
Mais qu'est-ce que je vais faire ?

Une Autre Histoire De LoupsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant