Arafinwë se tenait face à sa mère, abasourdie, peinant à assimiler ses explications. Il lui fallut de longues secondes pour enfin réagir.
Non.
Rien de tout cela ne pouvait être réel. Sa vie ne pouvait pas être basée sur un tel mensonge !
Comment s...
Un petit aparté pour vous prévenir qu'on approche de la fin du premier Tome des aventures d'Arafinwë 🙂 Il reste précisément trois chapitres en comptant celui-ci plus l'ouverture sur le prochain livre. Je ne ferais pas de "pause" et enchaînerais directement le second tome qui se passera en partie pendant Le Hobbit.
Jen profite aussi pour vous remercier de suivre cette histoire. J'espère qu'elle vous plaît et qu'elle continuera à vous plaire 😊
Sur ce, bonne lecture !
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Italique = langage elfique Normal = langage commun
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La nouvelle avait rapidement parcouru le royaume de Vertbois-Le-Grand et, quelques heures à peine après que Thranduil ait passé les portes du royaume avec Arafinwë, l'ensemble du peuple sylvain savait que leur princesse était grièvement blessée. A la plus grande surprise d'Evranï, de nombreux elfes s'étaient réunis dans les jardins du royaume pour prier, implorant les valar de protéger leur princesse. La reine sinda en fut profondément émue. En peu de temps, Arafinwë avait su se faire accepter et apprécier de ses sujets. Dès le lendemain, Nestaturi accepta que l'elleth soit transportée dans les appartements royaux. Les jours qui suivirent furent terriblement longs aux yeux de la famille royale. Evranï restait constamment au chevet de sa fille. Legolas avait repris ses fonctions au sein de la garde royale. Quand à Thranduil, il se noyait dans son travail et, lorsqu'il avait terminé ses obligations et tâches royales, il restait le plus souvent mué dans ses pensées. Le souverain sinda était rongé par la culpabilité. L'état d'Arafinwë ne se dégradait pas, mais il ne s'améliorait pas non plus. Et cette situation, additionnée à la tristesse qu'il voyait quotidiennement dans les yeux de son épouse, le tuait à petit feu. Voilà dix jours qu'Arafinwë était inconsciente. Ce matin là, Evranï se trouvait au chevet de sa cadette, comme elle en avait tristement pris l'habitude. La blessure avait presque totalement cicatrisé. Nestaturi venait quotidiennement apporter les soins nécessaires à son rétablissement. Cependant, l'elleth ne se réveillait pas. Le maître des guérisons expliqua qu'elle était plongée dans un profond coma. Un simple mécanisme de protection dont il était impossible de prédire la durée. La reine de Vertbois-Le-Grand observait donc le visage paisible de sa fille, guettant le moindre signe qui aurait pu signifier que la jeune elleth allait se réveiller. Et ce signe arriva enfin. Les battements de son cœur accélérèrent doucement alors qu'Arafinwë sortait de son profond sommeil. Evranï capta un battement de paupière, rapidement suivi par un gémissement. Elle se redressa alors sur son siège et se pencha vers sa fille.
