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Pour le clan Leblanc, folie des grandeurs est raison. Est-ce acte de folie ou résolution raisonnable quand un Leblanc menace un empire de déclin ? Déterminé à exploiter la vulnérabilité de sa puissante famille qu'il juge coupable da...
Comme annoncé précédemment, cette séquence est classée 3ème C du label "CCC". Pour public averti !
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Partie 3/3
Occupé par une autre langue dans sa bouche, Rudy cessa de s'inquiéter de ce que penserait son père de leur absence. Selon Rey, Dean s'adapterait. S'il avait vraiment besoin de Vince, à l'heure actuelle, il lui avait déjà mis le grappin dessus.
Rudy n'avait pas résisté quand Rey l'avait rattrapé, lui avait empoigné le bras, avait exigé sa carte MIP, appelé l'ascenseur avec, et les avait engouffrés dedans. Plaqué contre la glace de l'habitacle, sous l'assaut d'un baiser brûlant, son entrejambe s'était éveillé pour saluer l'érection qu'il sentait à travers le pantalon de son camarade.
Dans le couloir menant à la suite, le couple avait configuré leurs téléphones sur vibreur afin de ne pas être dérangé par une mélodie intempestive. Une fois dans la chambre, Rudy épousait la porte, pantalon baissé, à la merci d'un Rey résolu à exaucer son vœu : lui défoncer « l'auréole ». Agenouillé devant lui, son petit-ami glorifiait sa virilité. Et l'adorateur se révélait un fervent dévot, tant le gland de Rudy attestait de l'expertise d'une gorge douée. Ses jambes menacèrent de céder. Une envie brutale d'arracher ses vêtements et frotter sa peau nue partout contre celle de Rey le ramena étrangement à ses sens.
— Attends ! Si on doit réutiliser nos vêtements, les froisser n'est pas une bonne idée.
Ils profitèrent de l'accalmie fébrile et se déshabillèrent convenablement. Excités mais pragmatiques. Parfois, mettre son intelligence au service de son désir sexuel relevait du bon sens. À la vue du préservatif et son sachet de lubrifiant récupéré dans la poche à zip du perfecto de Rudy, Rey exhala.
— Tu avais tout prévu !
Sourire lubrique du blondinet. Nus comme au jour de leur naissance, ils ne prirent pas le temps de visiter la suite d'hôtel. Le lit les appelait. Ils se jetèrent dessus telles deux âmes en détresse ayant trouvé le salut. Retour de l'urgence dans l'ardeur de leurs baisers. Le désir les étourdissait.
S'humectant les lèvres d'appétit, Rey empoigna l'organe mâle de sa moitié. Dans son regard félin, Rudy vit le déclin de la raison. Shooté à l'excitation, il titilla ses propres tétons, se cambra, s'offrit.
— Prends-moi.
— Patience.
Un doigt mutin se glissa entre ses fesses, s'amusa à taquiner son anneau sans en explorer l'intérieur. Le toucher intime s'accompagnait de promesses non tenues, tandis que la bouche divine reprenait son activité vénérienne sur sa virilité tendue. Peu avare en gémissements, Rudy se tortilla et supplia. Il en voulait plus. Un grognement mi-frustré mi-comblé lui échappa.
— Tu sais qu'on n'a pas beaucoup de temps. Arrête de jouer !
— Tu aimes quand je joue.
La pression montait de façon graduelle. Rudy exprima son impatience :
