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Pour le clan Leblanc, folie des grandeurs est raison. Est-ce acte de folie ou résolution raisonnable quand un Leblanc menace un empire de déclin ? Déterminé à exploiter la vulnérabilité de sa puissante famille qu'il juge coupable da...
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On le voit peu dans le dernier arc de cette saison, mais il nous piquera une crise de diva si on ne le lui souhaite pas ! Alors, souhaitez-lui un joyeux anniversaire !!
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Partie 1/3
Samedi
Dean était tendu, non à l'idée de sa prochaine conversation avec Vince mais à cause du timing. Cueillir son père tout frais de sa discussion avec son fils s'avérait crucial. Il ne devait pas lui accorder un temps de digestion.
S'il n'était pas certain de braquer définitivement Vince, son propre coming-out aurait servi ses intérêts. Quoique la conviction de Vince d'avoir élevé un fils hétéro ne l'amènerait jamais à envisager une telle possibilité. Encore moins une relation avec une star sulfureuse, malgré les allusions douteuses de la presse à sensation. À moins d'une preuve irréfutable, Vince ne prendrait pas le couple Dean/Red au sérieux.
D'ailleurs, il ne serait pas surpris que cet homme attribue l'homo-romance de son petit-fils au laxisme dont souffrait son éducation. En ce moment, le déni de Vince essayait sans doute de convaincre le malheureux d'une passade adolescente.
L'alchimie entre Rey et Rudy dépassait la raison. Parfois, Dean avait l'impression de voir son ange « complet » en présence du petit démon. Un tableau un peu perturbant. Quand Rudy avait évoqué le mythe des âmes androgynes d'Aristophane à sa fête, il aurait dû comprendre que c'était ainsi que son rejeton se voyait avec Rey : la moitié séparée de son âme, entière une fois les deux réunies.
Personne n'éloignerait ces jeunes gens. Même pas les concernés. Rudy viendrait à quitter Rey, ce dernier ne lui accorderait jamais sa liberté, et réciproquement. Si, malgré tout, leur route divergeait, Rey et Rudy se laisseraient dépérir. La perspective de vivre avec la perte de l'autre sur la conscience les réunirait à nouveau. La chimie entre ces deux garçons les poussait à somatiser leur détresse. Dean avait vu la santé de son fiston péricliter comme le couple traversait une intempérie. Les remettre sur les rails avait nécessité un voyage à Milan. Uma lui avait relaté la réaction de son fils à l'annonce de l'enlèvement de Rudy.
Enfin, Rey savait à quoi s'en tenir avec son beau-père. Dean ne lui pardonnerait pas un gros chagrin d'amour de son fils, car l'équilibre mental et physique de Rudy primait. Cette relation fusionnelle s'apparentait à une dépendance physico-émotionnelle. S'immiscer entre eux serait folie. La famille Leblanc avait testé. Vince essuyait le premier retour de volée.
