Chapitre XXV : anniversaire.

1.2K 78 12
                                    

Vendredi 19 septembre 2008 :

L'anniversaire d'Hermione.

Drago l'attendait avec impatience : la surprise qu'il avait prévu allait la bouleverser autant que la ravir.

Hermione descendit de la salle de bain qu'ils partageaient depuis sept ans à présent, prête à partir direction le cabinet d'avocat, Granger et associés.

     {●}{○}{●}

Elle s'approcha de moi pour déposer un rapide baiser sur mes lèvres avant de reculer pour se préparer une tartine.

Cependant, je ne l'entendait pas de cette oreille.

J'Agrippai ses hanches entre mes mains pour ramener son petit corps contre moi, un air innocent plaqué sur mon visage.

- Non, non, tu n'iras nulle part. J'ai appelé ton associé, il sait que tu es occupé et que, par conséquent, tu ne te rendras pas au travail.

-Drago, je ne peux pas...

- Va te changer, on part dans trente minutes.

La jeune femme me rejoignit quelques minutes plus tard, vêtue d'un simple pull orangé, un jean brut et des boots noires.
La femme que j'aimais : toujours sublime, peu importe le contexte ou le lieu.

-Es-tu prête à transplaner bien plus longtemps qu'accoutumée ?

- Où m'emmènes-tu ?

- Tu le sauras bien assez tôt.

En un coup de vent, nous voilà arrivés dans le pays de tous les possibles. Celui qui aiderait et renfermerait à jamais les larges plaies d'Hermione.

Perplexe, elle observa brièvement l'environnement qui nous entourait avant de se tourner vers moi.

- Où sommes-nous, Drago ? Je ne comprends pas...

- L'Australie est vraiment une terre que je rêvais de visiter avec toi...

Une lueur enflammée traversa les beaux yeux noisettes de l'ancienne élève de Poudlard : elle savait déjà jusqu'où je souhaitais aller.

- D'autant plus que la maison des Granger est juste ici, dis-je en pointant une maisonnette du bout du doigt.

- Par Merlin...

Les sanglots obstruaient sa gorge, tant elle était émue de par mon attention, mais rien n'était " trop beau" pour Hermione Granger.

J'entremêlai mes doigts aux siens puis l'entraînai en direction de la jolie et discrète bâtisse.

- Joyeux anniversaire, 'Mione.

- Merci...

Elle était crispée : la peur de revoir ses parents après tant de temps lui rongeait les os.

Allaient-il la reconnaître ?

Je donna trois coups frénétiques contre la porte faite de bois massif, et nous attendîmes quelques secondes, qui paraissaient des heures, avant que celle-ci ne s'ouvre sur une femme, abîmée par l'âge.

- Puis-je vous aider, jeunes gens ?

- Maman.. c'est moi... Hermione..ta fille...

Les larmes envahissaient peu à peu les yeux d'Hermione, tant il s'avérait difficile pour elle de retrouver sa mère, après tout ce temps et, certainement à jamais.

Les pupilles de Monica Granger devinrent plus foncées tandis que son visage se liquéfiait.
Elle avait reconnu sa voix.

-Mon enfant... ça fait si longtemps... tu es si belle ! Mon dieu, je ne savais pas que j'avais eue une fille, mais tu avais disparu...

Ma fiancée se précipita dans les bras tendus de la brune, le regard embué de larmes. Elles restèrent ainsi, blotties l'une contre l'autre, comme si elles ne souhaitaient plus jamais se quitter.

Lorsque Monica se sépara d'Hermione, ses deux iris interrogateurs se posèrent sur moi.

-Qui est-ce ? Aux dernières nouvelles, tu sortais avec ce rouquin.. mais ça remonte à vingt ans.

- Fred est mort maman. Je te présente Drago Malefoy, mon futur mari.

- Enchantée, jeune homme. Entrez-donc, ton père ne devrait pas tarder.

Assis côte à côte sur un joli sofa mauve clair, Hermione s'appliquait à retrouver chaques événements de sa vie, sous le regard impressionné de la brune.

C'était pur, beau. Après tout ce temps.

Wendell finit par nous rejoindre, et s'en suivi de nouvelles larmes et étreintes.

Pur.

Comme tout ce qui concernait ma fiancée.

Tout sauf moi.

Soudain, Hermione enserra ma main dans la sienne, l'air confiante, heureuse, assurée.

- J'ai également quelque chose à vous avouer...à tous.

Non,non , non, ne me dites pas que...

-Drago, je suis enceinte.

Paraître ravie de la nouvelle. Paraître ravi.
Bordel, par salazar, j'ai juste envie d'éclater en sanglots.

Tout le monde était euphorique à l'idée de la voir porter mon enfant.

Tous, sauf moi.

Ma journée se termina dans la morosité : son destin venait d'être scellé.

𝑻𝒉𝒆 𝒕𝒂𝒔𝒕𝒆 𝒐𝒇 𝒕𝒉𝒆 𝒓𝒊𝒔𝒌 [Dramione]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant