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Octobre 2016

France

PDV EMILIE

Mon magasin prend de plus en plus forme et c'est top. C'est assez fou de me dire que je suis en train de réaliser mon rêve. 

Je suis seul à l'appart ce soir. Deen est parti en showcase dans le sud. Je me suis donc installé dans la salle pour bosser, en short et débardeur. 

Mais on sonne à la porte, on ne peut pas être tranquille. 

-Wesh. 

-Tu peux ap te passer de moi. 

-Ton frère est pas là. Ca veut dire? il demande en secouant deux bouteilles de part et d'autres du visage. On se met un mine. 

-Bon c'est bon tu peux rester. 

-T'as cur que vous allez vous mettre une mine sans moi? demande Doums. 

-Et moi? dit Moh. 

-Teille veut dire Nek c'est bien connu. 

-Je vais chercher des verres. 

Je range rapidement mes affaires et mes chutes de tissus et je vais chercher des verres. Les garçons se sont sans aucun soucis installé. Je me prend un verre avec eux. 

-Le chat est parti, la souris danse. 

-Ca a toujours était comme ça. je répond à Moh. 

-Je suis désolé Emilie. 

-Pourquoi? je demande. 

-La dernière fois. Ma question sur comment t'allais. J'ai était con. me dit Doums. 

-T'inquiète, c'est oublier.  

-Ca va pas? me demande Moh en grimaçant. 

-Il me manque. je dis en posant ma tête sur l'épaule d'Idriss. 

-C'est normal. dit Ken. 

-C'est bien pour ça qu'on est là. dit Doums. Raconte nous tout, pour ma part demain j'aurais oublier, Moh te fera rire, Ken est la voix de la raison et Fram fait des bon câlins. On est la parfaite team pour se confier. 

-Je le déteste autant que je l'aime. je dis. Et je me déteste tout autant. Genre je m'en fou de plus avoir mon mec, on aurait casser de toute façon. C'était littéralement toute ma vie ce gars. J'ai toujours était là pour lui, j'ai toujours tout fait pour qu'il s'en sorte, je lui ai payer son psy, j'ai toujours tout encaisser tout les fois ou j'aurais du me barrer ou il était violent je suis rester, j'ai fermer ma gueule, je l'ai pardonner et je l'ai aimer. Et quand j'ai besoin de lui, j'ai besoin qu'il me soutienne il est plus là. Il est tellement égoïste. 

-Il ne t'aurais rien apporter de bon. me dit Idriss. 

-Mais ça je le sais. Je sais que c'étais un connard avec moi. Mais je sais pas couche avec ma meilleure amie que je puisse te frapper t'insulter, te suicide pas. Comment je peux en vouloir à un mort. Il a voulu foutre ma vie en l'air. J'ai pas battu deux cancers un psychopathe pour au final finir avec un autre psycopathe. 

Doums me resserre et je bois mon verre. 

-Tu es une fille bien plus forte que tu ne le crois Emilie. me dit Ken. Tu es quelqu'un de bien, tu surpasse toute les épreuves d'une façon étonnante. Et tu réussira à passer au dessus. 

-J'ai toujours pas l'impression. 

-Pourtant c'est ce que tu fais. il continu. Tu ne t'en rend juste pas compte. 

-Je peux capter qu'il était mal dans sa vie. Mais il ne te méritait pas Emi. dit Moh. Ni en tant que copine ni en tant qu'amie. Paix à son âme mais c'était un crétin. Il a eu ce qui mériter. 

Les larmes coulent sur mes joues cette fois. 

-C'est pas les terme Moh. dit Ken en voyant mes larmes. 

-Désolé. 

-Je préfère entendre ça que des "désolés." je dis en me réservant avant de prendre la bouteille et de boire une gorgé au goulot. 

On a rapidement perdu Moh et Doums, Ken à suivit. Et je dois dire que je ne suis pas mal. Idriss fait le DJ et on enchaine les chorégraphies.  Je me suis lancé dans la cuisson de pâtes avec Moh en commis. Mais on fait plus de la merde qu'autre chose. 

-Em rattrape. 

Idriss m'a lancer un coussin en plein gueule qui à fait rire les garçons et lui. 

-T'es mort. 

-Essaye même. 

J'ai pris de l'élan et je lui ai sauter dessus de tout mon long, le faisant étouffer un cri. 

-La garce. il dit. 

-Cheh. 

Je vais pour me relever mais il attrape ma cheville et me fait tomber de tout mon long, les garçons sont tout autant mort de rire. Et ils ont filmer ces batards. 

-Bah Em, tu sais pas marcher. 

-Je vais te niquer. je dis en riant. 

-Attend allonge toi. dit Doums. 

-Quoi? je demande. 

-Allonge toi et croise tes bras. 

Je fait ce qu'il me dit et il s'appuie sur moi. Je rigole et mon rire change de son à cause de la pression me faisant encore plus rire. Et gamin qu'on est, ou alors l'alcool qui est en nous nous a fait échanger les positions. Au final on a manger des pâtes bien trop cuite et on a enchainé connerires sur conneries pour tous s'endormir les uns sur les autres dans le canapé.

Mon évidence FRAMALOù les histoires vivent. Découvrez maintenant