Mon évidence FRAMAL

28

Février 2017

France

PDV EMILIE

-C'est ici que tu te caches alors? 

-Mika? Mais qu'est ce que tu fais là? 

-J'ai pas le droit de venir voir ma petite soeur? 

Je ne répond rien et il m'embrasse la tempe. 

-C'est canon ça. 

-Collection été. 

-Canon. 

-Merci. 

-On va se faire un tour? Une glace comme à l'ancienne. 

-Ca dépend, une choco-caramel? 

-Toujours. 

Je range mes affaires et je vais enfiler une tenue pour sortir. On est descendu dans les rues et on est aller se prendre une glace avant de nous poser dans un parc sur un banc. 

-Tu sais, quand tu es arriver, j'étais terroriser d'avoir une petite soeur. il me dit. Je savais pas est ce qu'il fallait se comporter, ce que t'aillais aimer, ne pas aimer, ce qu'il fallait faire ne pas faire. On ne se comprend pas pareil entre un frère et une soeur. Et j'ai trouver que je m'en sortez bien, jusqu'a ce qu'on découvre cette putain de leucémie. Je croyais que c'était de ma chute. Que c'était moi. Que j'avais merder quelques part. Que j'avais pas réussi à te protéger. J'ai mis du temps à comprendre que ce n'était pas de ma faute. Et les années suivantes j'ai genre tellement flippé. J'avais peur à chaque coup de téléphone, chaque fois qu'on sonner, chaque fois que les parents m'appelaient que c'est parce que t'étais parti. J'avais peur de te laisser un soir et de ne plus te retrouver. 

Je le regarde alors qu'il regarde droit devant lui. 

-Quand j'ai su que c'était fini. Je t'ai surprotéger je le sais. Et c'est toujours le cas. Mais j'ai tellement eu peur de perdre que je fais tout pour que ça n'arrive jamais. 

-Tu n'as pas à t'en vouloir. J'aurais fait pareil. 

-Peut être. Mais en te protégeant je t'ai fait du mal. 

-Mika. 

-Tu l'aimes? il me demande en me regardant. 

-J'aurais aimé que ce soit différent. 

-Emilie s'il te plait. Je veux l'entendre. Est ce que t'aimes Idriss? 

-Oui. je dis en hochant la tête. Ce n'étais pas prévu. Je t'assure, je pensais que c'était mon meilleur ami. Je voulais pas plus.  

-Donc tu as fuis? 

-J'ai fuis mes sentiments pour lui. 

-Et? 

Je le regarde en souriant les larmes aux yeux. 

-Tu l'aimes. il répond. 

-Ouais. 

-Depuis quand? 

-Depuis le début.  Je me voler la face. 

-Tu sais qu'il n'est pas forcément fidèle? Je ne veux pas que tu souffre. 

-Sauf que c'est ma décision Mika. C'est à moi de choisir, pas à toi. Tu sais tu connais Idriss parce que c'est ton ami. Mais moi je le connais en temps que juste Idriss. Et c'est ce qui m'a fait tomber amoureuse de lui.  Il me rend meilleur, et je sais qu'il ne me ferai pas de mal.

-Comment tu peux en être sur? 

-Je le sais. je répond. Tu sais quand quelqu'un est bon pour toi. 

-T'as toujours eu ce don pour ça. 

-Ouais. 

-Je te demande pardon Mimi. Je voulais pas de faire de mal. Je veux ton bonheur, et si c'est avec Idriss je serai content pour vous. Parce que c'est ça le taff de frère. Etre heureux pour sa soeur et être présent dans les bons et les mauvais moments. 

-T'a dit quoi là? 

-Que tu peux foncer avec Idriss. Mais doucement avec les démonstrations. Ma petite soeur et mon pote. Je vais avoir besoin de temps. Je veux ton bonheur Mimi. Je t'aime. 

-Je t'aime aussi. je dis en posant ma tête sur son épaule. 

PDV IDRISS

-Je savais que je te trouverai là. 

-Hakim? Mais qu'est ce que tu fais là? 

-Il me manque. il répond. Tous les jours. 

-A moi aussi. 

-Tu crois qu'il serai fier de nous? il me demande en s'asseyant à mes côtés. 

-Il l'était. je répond. C'est certain.

-J'en doute. 

-Pourquoi? 

-Quand il est parti, il a pris du temps avec chacun de nous. 

-Oui. 

-En étant le plus âgé, il m'a demander de prendre soin de vous. De Yemma et de toi principalement. Il m'a dit que tu ne te rappelait pas, mais que tu souffrirais le plus de l'abandon dans nos parents. Alors que tu ne les a pas connu, tu te rappel pas de les voir nous laisser chez Yemma et partir tout souriant. Sans un regard. 

-Nan. 

-Mais t'as le plus souffert. 

-J'ai jamais eu leur présence, j'arrive pas les détester, j'ai juste eu leur absence. 

-Je sais. 

-J'ai tout fait pour te protéger, cette histoire de trafic à la con, celle de Marie. 

-Je sais. je répond. 

-Et j'ai bien trop de fois échouer. Le trafic, Marie. 

-C'est pas de ta faute tout ça. je répond. 

-Si parce qu'en échouant sur ça. Je t'ai surprotéger sur d'autre chose. Je m'excuse. Je n'avais pas mon mot à dire que ta relation entre toi et Emilie. 

-Vous avez eu le droit à Yemma et Sylvie?  

-Un vrai procès. il ricane. 

-Ca ne m'étonne pas. 

-Je suis sérieux Idriss. Je suis désolé. J'aurais du comprendre que c'était vraiment sérieux. 

-Je m'en serai bien passer sur le coup. Mais pourtant, j'ai rien contrôle je t'assure. Je sais juste que je suis bien piqué. je rigole avec lui. Et que je pensais qu'être loin réglerai le problème. Mais elle me manque atrocement. 

-Elle est géniale. Fonce. Tu passerai à côté de la femme de ta vie d'après Yemma. 

-Mais y'a Deen. 

-Deen est a Madrid. Il s'excuse d'être un frère aussi con lui aussi. On a avait pas à agir comme ça. Mais à mon avis évite de la galoche devant lui, sinon il va nous fais une crise cardiaque. 

Je rigole avec lui. 

-Et pour se faire pardonner d'être des abruti. 

Il sort de sa poche arrière une enveloppe. Je l'ouvre et je découvre un billet d'avion pour aller à Bali. 

-Vous vous rejoignez là bas. Deen à fait une crise d'urticaire. Mais elle est sécurité avec toi. Il le sait. Evite de lui faire du mal. il ajoute. 

-Je compte pas lui faire du mal. 

-Je t'aime frérot. 

-Je t'aime aussi. 

On est rester un moment avant de rentré chez notre tante.