Mon évidence FRAMAL

23

Janvier 2017

France

PDV IDRISS

-On se fait une viré quoi? me demande Emilie en rentrant dans la voiture. 

-Bien ou bien? 

-Bien. Et toi? 

-Bien. 

-Je t'écoute. 

-Je voudrai que tu rencontre Yemma. 

-Carrément. 

Je souris et je prend la route de l'hôpital ou est hospitaliser ma grand mère. Je savais qu'elle serai partante. On arrive dans l'ambiance lourde des soins palliatifs. 

-Toc toc toc. 

-Mon fils. Tu aurais du me dire que tu venais. Je me serai fait une beauté. 

-Tu es magnifique. 

-Pas autant que cette charmante jeune femme. Emilie je suppose. 

-C'est ça madame. 

-Yemma. Assiez vous. 

On prend une chaise chacun et on s'installe. 

-Alors? Ces vacances? T'as eu un beau souvenir. 

-Je m'en serai bien passer. répond Emilie. Hein Idriss? 

-C'est pas de ta faute j'espère? 

-Si. Je lui ai tomber dessus. 

Elle jure en arabe et elle me tape. 

-Bien fait que tu te sois fait mal. elle répond. Il m'a montré ton travail, t'a du talent. 

-Merci beaucoup. 

-Idriss tu vas nous chercher à manger? 

-Yes. 

PDV EMILIE

-Il tient beaucoup à toi tu sais. 

-Je l'espère. Il est important pour moi. 

-Tu es la première femme qu'il me présente. 

-Et Maire? 

-Je ne l'ai jamais rencontré. Paix à son âme. 

-Oh d'accord. je dis surpris. 

-Tu sais mes jours sont comptés, je vais bientôt aller rejoindre mon mari. Je ne pourrais pas partir tranquillement tant que je ne saurez pas que mes fils sont entre de bonne main. Hakim va s'en sortir. Je le sais. Il est fort. Idriss c'est autres chose. Il n'a pas connu ces parents, c'est moi qui l'est élever, je l'ai surement trop couver. Je vais le détruire en partant, il va avoir besoin d'une épaule, et d'une bonne gifle dans la gueule quand il va dérailler. Les garçons seront là pour lui. Je le sais. Mais il va avoir besoin de toi. Tu compte pour lui, et il n'y arrivera pas sans ton soutient. Mais avec toi, il arrivera à continuer de vivre, d'avancer. 

-Je serai là. 

-Je le sais. elle répond. Il est entre de bonne main avec toi. Je le sais. Alors ne lui tiens pas garde si il te repousse, si il est méfiant si je ne sais quoi. Il a des réaction bizarre. 

-Je commence à le connaitre. Je serai là pour lui. Je le lâcherai pas tant qu'il n'aura pas un vrai sourire sincère. 

-Merci beaucoup. Tu lui donnera ça le jour ou sa vie changera ou elle prendre un autre tournant. 

-Entendu. je dis en rangeant la lettre dans mon sac. 

-Et soyez heureux, je sais que vous allez faire un beau bout de chemin tous les deux. Je le sens. elle dit en touchant son nez. Tu es celle qui lui faut, n'écoutez pas les autres. 

Je n'ai pas le temps de répondre car Idriss revient avec des gâteaux. 

-Laquelle à traumatiser laquelle? 

-Personne. répond sa grand mère. Je suis heureuse que tu es une femme comme Emilie dans ta vie. 

-C'est pas de tout repos. il répond. 

-Oh que oui, il est pête couille. 

-Il me ressemble. elle répond. Je suis tout aussi chiante. 

-Donc c'est héréditaire d'être pête couille? 

-Oui. 

-Je savais que t'avais du culot. dit Idriss. Mais sous entendre que ma grand mères est chiante. 

-J'ai repris ces mots. 

-Et elle a bien raison. dit Yemma. J'aime qu'elle est la langue bien pendu. Tu tentend bien avec Hakim? 

-Notre meilleur souffre douleur. 

-On est insupportable. Hakim câble trop vite. dit Idriss. 

-En même temps c'est facile. Il a le comportement de ton grand père. Je t'assure, ce sont les mêmes. elle me dit. 

PDV IDRISS

Elles sont morte de rire, et se fouttent de ma gueule. Mais on se calme en entendant ma grand mère tousser. 

-Tennez de l'eau. 

-Merci beaucoup. 

Emilie l'aide à boire et je lui flatte le dos. 

-Tu veux quelques choses? je demande. 

-Ca va. 

-Tant mieux. je répond. On va te laisser te reposer. Je repasse demain. 

-Tu peux nous laisser? elle demande à Emilie. 

-Bien sur. C'était un plaisir. 

-Oh que oui, tu repasse? 

-Demain? 

-Avec tes cookies alors. 

-Je serai là. 

Emilie s'en va et je regarde ma grand mère. 

-Elle est magnifique. Et drôle, spontané, charmante et parfaite mais avec un bon caractère. 

-Oh que oui. Un vrai caractère de merde. 

-Exactement comme toi. 

-Ouais. 

-Ca fait des étincelles? 

-Pas du tout. 

-Ecoute moi mon fils. elle dit en posant sa main sur ma jour. Accepte son aide le jour venu, d'accord? Elle ne te laissera pas tomber. 

-Je le ferai. 

-Et n'écoute personne. Si tu veux être heureux avec elle, soit le. Personne ne doit t'en empêcher d'être heureux avec une femme. Oh pire fait le à l'ancienne. Fuiez comme moi et ton grand père. 

-Bah voyons. je dis en rigolant. 

-Allez file, elle t'attend. Je t'aime. 

-Je t'aime aussi. 

J'embrasse son front longuement et prend ma veste avant de descendre pour rejoindre Emilie. 

-Faut que j'aille faire des courses. me dit Emilie. J'ai des cookies à faire. 

-Tu vas me voler ma grand mère? 

-Juste te l'emprunter. 

J4ai pris le volant et on est aller en direction de monop. Elle a acheté ce qu'elle avait besoin de moi de la tisse. Soirée à la maison ce soir. 

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