Poupée Russe [Tome 1]

Chapitre 8

Respirant lentement Mélissa fixait les informations sur son téléphone, en ce disant qu’elle ne devrait plus tarder pour le jeter avant que son père ne la trace grâce à sa position. Déglutissant en voyant les informations, elle savait que c’était trop tard pour aller le voir dans la prison des États-Unis… Elle allait devoir se rendre en Russie..

Jamais elle n'avait fait quelque chose d'aussi fou que de partir mais quitter le pays était encore plus fou. Elle décida alors de réserver un billet pour la Russie grâce à l'ordinateur de l’hôtel et préparait des affaires pour le soir même, heureusement qu'elle avait une robe d'hiver ce dit elle.

Se détendant sous une douche chaude elle ferma les yeux en soupirant, était elle enfin libre ? Elle savait que ce ne serai pas long avant que son père ne la retrouve et ne la réduise à néant pour la punir de son action, de manière à la dégoûter totalement. C’était pour cela qu’elle devait partir au plus vite du pays, au plus vite de sa famille pathétique.

Sortant elle se sécha rapidement avant de se vêtir de la robe chaude, en savant qu’elle devrait racheter des habits une fois là bas.

Tanpis ce dit elle en fermant sa valise.

Remettant la chambre en ordre elle prit le sandwich qu’elle avait acheté dans la petite boulangerie en face de l'hôtel, un spécialité française apparemment.

La mettant dans la poche de son manteau elle sortit et régla la note à l'accueil avant de grimper dans le taxi qu’elle avait appeler plus tôt dans la soirée.

Il lui fallut une quarantaine de minutes pour arriver à l'aéroport. Lui laissant plus que mille dollars en poche assez pour sortir du pays et payé pour rencontrer Andreï Rekossovski ou devrait elle dire Goliath Red.

Sortant du taxi elle entra dans l’aéroport. Elle arriva enfin à la fin de la file environ une heure plus tard après son arrivée. Il était déjà vingt deux heure cinquante quand elle passa la douane et embarqua l'avion toujours avec l'angoisse d'être stoppé.

S’installant dans le siège elle souffla et ce rappela soudainement d'avoir laisser son téléphone portable dans sa poche elle le sortie et regarda l’écran.

Cinquante huit appel manquer de son père, vingt de sa mère et neuf de Carlos. Les SMS eux était très évocateur de ce qui l’attendait.

« Sale pute, comment ose tu partir après tout ce que je t’ai offert ?! »

«  Pardon ma chérie je suis désolé, je m'emporte facilement tu le sais, rentre à la maison , ne t’inquiète pas je ne t’en voudrai pas. »

«  Je te jure que si tu reviens pas de toi-même quand on te ramène à moi je vais tellement te rappeler que tu dois me servir que tu ne l’oublira plus jamais, petit salope ! »

Et la suite n’était en rien glorieux bien au contraire, c’était même dégoûtant. L’abomination à l’état pure. Quand au message de son père il lui donnait froid dans le dos à tel point que la passagère à côté d'elle lui avait demander si elle se sentait bien.

- Oui désolée… c’est la première fois que je prend l'avion pour tout vous avouer et sa m’angoisse quelque peu Dit elle avec un sourire doux.

Elle ce rendit compte que c’était son premier sourire sincère depuis la maternelle. Les larmes lui montaient au yeux mais elle les cligna rapidement pour empêcher les larmes de couler.

- Oh ne vous affolé pas à ce point là ma petite, (lui dit la vielle dame) tout va bien ce passer vous verrez !

- Merci Madame… vous êtes vraiment gentille (elle lui répondit) peu de personnes le son de nos jours.

La dame lui souria doucement et commença à lui parler , lui racontant sa vie avec son mari décéder lui expliquant qu’elle rendait visite a son fils qui avait épousé une russe charmante et que grâce à ça elle avait même commencer à apprendre le russe.

Quand le pilote annonça que l'avion allait décoller, Mélissa souffla enfin, puis tourna la tête vers la fenêtre écarquillant les yeux quand elle vit son père hurler à un agent de sécurité, n'entendant pas ce qu’il disait.

Mais elle fut rassurée quand plusieurs l'empêchèrent de passer et que l'avion commença à bouger jusqu’à prendre de la vitesse et enfin décoller. La laissant respirer enfin.

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