Chapitre 1

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Derrière le comptoir, Mélissa passa frénétiquement le chiffon sur celui-ci essayant de faire disparaitre les traces de café qu'elle avait renversé par mégarde quelques minutes plus tôt. Jetant un regard vers l'horloge rapidement elle grimaça en voyant l'heure.
Il était seize heures et son petit ami allait rentrée dans deux heures, cela ne lui laissait pas énormément de temps pour tout ranger et pour préparer un repas digne de celui-ci. Réfléchissant rapidement, Mélissa décida qu'une bolognaise serai idéal, en espérant que ça plaise a Carlos.

Un soupir tremblant sortir d’entre ses lèvres, et elle en profita pour passer le torchon sous l'eau pour le rincer dans l'arrière cuisine avant de l’étendre sur le petit support au dessus pour qu’il soit sec le lendemain quand elle reviendrai.

- Tu es encore là ma puce ? Dit son amie Rachelle étonnée en sortant de la salle des fournitures situé de l’autre côté du bâtiment.

- Oui je terminai juste ça, je vais y aller, cela ne te dérange pas ? Demanda t’elle d'une voix douce qu’elle s'employait a utilisé pour faire perdurer son mensonge encrer au plus profond elle.
Va y je m'occupe du reste beauté lui souris son amie en lui prenant des mains le deuxième torchon qu’elle avait pris pour essuyer le comptoir.

Souriant une nouvelle fois, Mélissa tourna les talons pour récupérer sa veste en cuire accroché à la porte de l'arrière cuisine et l'enfila.
Sortant du restaurant d’un pas rapide, elle se vêtit de son air détaché et froid dans la rue et marcha le plus rapidement possible pour rentrer chez elle.
Regardant frénétiquement sa montre elle souffla, elle avait perdu une heure avec ses conneries elle devait faire vite.
Arrivant devant son immeuble, elle fouilla sa poche a la recherche de ses clefs quand une voix sombre la fit frissonner.
- Votre tee-shirt blanc vous allait a la perfection hier mademoiselle…
Levant les yeux, elle sentit son souffle se couper quand elle croisa le regard de glace qu’elle avait aperçu la nuit précédente. Déglutissant elle y vit toujours cette folie dont elle ne comprenait pas le sens, c’était comme si celui-ci dégageait quelque chose de vraiment dangereux rien que par son regard… Quand a ce qu’il dégageait Mélissa n’en parlait même pas, c’était indescriptible a quel point ce que cet homme était terrifiant.

- Andreï Rekossovski Souria l'homme en lui tendant la main.
Clignant des yeux quelque instants, Mélissa décida d’ignorer sa petite voix qu’il lui hurlait de fuir cet homme au plus vite et s'empara de sa main d'un geste qui se voulait assurée.
- Mélissa Kent.
- Je suis ravis de faire votre connaissance Mélissa… Lui répondit Andreï d'une voix traînante comme si il testait son prénom sur sa langue.

- De même. Veillez m’excuser mais j’ai énormément de chose a faire et –


- Doucement Mélissa, je ne suis pas là pour te faire du mal là coupa t’il en serrant un peu plus sa main qu’il refusait de lâcher la tirant vers lui un peu plus.
Détournant le regard quelque instants, Mélissa essaya de reprendre son sang froid face a cet homme et releva finalement les yeux vers lui, croisant son regard … La fixant d’un air amusé, Andreï semblait jouir d'un plaisir inouïe que de le voir déstabilisé dans son élocution, s’en délectant littéralement.
- Une si belle petite chose… Dit il la tirant encore plus vers lui levant son autre main pour caresser sa joue la faisant frémir.
Cet homme était décidément complètement fou, elle en était certaine a présent. Assurément même. Sentant son cœur battre contre ses tempes, elle se débattit violemment, forçant l'homme a la lâcher lui jetant un regard noire.

- Ne m’approcher plus, je ne le dirai qu’une fois Monsieur. Dit elle sèchement.
Rassurée quand elle vit son petit ami apparaître au coin de la rue, Mélissa ce détendit jusqu’à que Andreï se mit a rire, d'un rire qui lui glaça le sang, la faisant reculer terrifiée à l’idée qu’il lui fasse du mal.

- La tristesse dans tes yeux ne trompe pas moya dorogaya… Dit il avant de reculer et de lui tourner le dos complètement avant de disparaitre au coin de la rue.
Au même instant, son petit ami apparu à ses côté la faisant relâcher sa respiration qu’elle avait retenu quand le regard glaciale l'avait regarder d'une manière qu'elle n’oubliera sans doute jamais.
Avec compassion.

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Poupée Russe [Tome 1] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant