Août 2016
On n'était rentré de Savoie avec Aly la semaine dernière. Et ce matin je partais avec Ben dans un coin tranquille sur les côtes du Sud de l'Angleterre à quelques kilomètres de Teen. Ben avait une maison là-bas.
Après trois heures de route on arriva enfin. La maison était très accueillante et j'aimais le fait qu'elle soit en bord de mer. Il y avait une petite plage privée juste en bas de la falaise qui faisait partie de la propriété. On n'entra dans la maison et on posa nos affaires.- Quel idiot ! J'ai complètement oublié que la deuxième chambre est en travaux, la maison n'est pas toute jeune. Commença-t-il. Je vais te laisser la mienne et je dormirais sur le sofa.
- Non te casses pas la tête, on... on peut dormir ensemble, on est grand et puis ça serait pas la première fois.
- Tu es sûr que ça ne te dérange pas ?
- Puisque je te le dis.
On monta déposer nos affaires dans la chambre. Ça allait être bizarre de dormir dans le même lit que lui. Je ne sais pas ce qui m'a pris mais je ne pouvais pas le laisser sur le sofa.
Après déjeuner on descendit sur la petite plage. J'avais emporté un maillot de bain une pièce que j'avais achetée en juin avec Aly. Ben, lui, portait un shirt bleu avec des oiseaux rouges dessus. Au moins tu vas bien pouvoir te rincer l'œil Evy.
On s'essaya dans le sable et j'observai cette vue magnifique avant que Benedict ne rompt le silence.- Dis moi, quand tu me l'a demandé, je t'ai dit que je n'avais personne dans ma vie. Mais toi tu ne m'as pas dit si tu avais quelqu'un.
- Nan, je n'ai personne. À vrai dire ma dernière relation c'est très mal passé et j'ai perdu confiance en moi et en les hommes.
- Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Enfin tu n'es pas obligée de répondre.
- J'étais encore à la fac, je sortais avec un copain de la fac. J'étais vraiment amoureuse de lui mais lui il était juste possessif. On n'habitait ensemble et il refusait que je fréquente d'autres hommes. Au bout d'un moment j'en ai eu marre et j'ai voulu partir mais il m'a retenu et ensuite... ensuit, il m'a violé. Aly a tout de suite remarqué que j'allais mal et j'ai craqué, elle m'a convaincu d'aller voir les flics mais ça n'a servit à rien. L'affaire a été abandonnée faute de preuves.
- Je suis vraiment désolé que tu es vécu une chose pareille.
Une larme coula le long de ma joue et s'apercevant de mon état, Ben ouvrit grand ses bras pour que je vienne contre lui.
- Je te jure sur ma propre vie que jamais je ne te ferais du mal.
- Je sais. J'ai confiance en toi.
Je me sentais tellement bien avec lui. Son immense douceur, sa gentillesse et sa générosité m'avait un peu redonné confiance en moi. Au fur et à mesure du temps j'étais réellement tombée amoureuse de lui. Pour tout ce qu'il était. Mais j'ignorais s'il partageait ce sentiment.
Vers seize heures on retourna dans la maison. Ben posa un sac sur la table juste devant moi.- Tiens c'est pour toi.
- Quoi ? Non. Je ne veux pas que tu me fasses de cadeau, je n'ai pas besoin de ça.
- Ouvres le au lieu de discuter.
Je m'exécutais et ouvris le sac, à l'intérieur il y avait une boîte scellée par un ruban rouge. Je défis le ruban et ôta le couvercle de la boîte. C'était une robe. Une robe bleue roi avec de la dentelle de la même couleur. Elle était assez légère.
- Le 21 octobre je serais à New York pour l'avant-première mondiale de Doctor Strange. J'aimerais que tu m'accompagnes. C'est pour ça la robe.
- Je... je ne sais pas quoi dire.
- Un oui ça serait top.
- D'accord, je veux bien t'accompagner.
Je le pris dans les bras et l'embrassa sur la joue pour le remercier.
Après dîner on se posa sur le canapé pour regarder un film. Il se termina vers vingt-trois heures trente.
- Je peux te poser une question ? Commençais-je.
- Oui bien sûr.
- Pourquoi moi ?
- C'est à dire ?
- Pourquoi tu m'as invité moi et pas une autre ? Pourquoi tu as voulu me revoir moi et pas quelqu'un d'autre ?
- La première fois que je t'ai vu je suis comme tombé de mille étages. Ton charme m'a envoûté. Et avec ma notoriété sortir comme ça tous les jours pour espérer te retrouver dans ce café c'est pas évident. Alors je ne pouvais pas laisser passer cette chance. Je t'ai invité en pensant qu'il y avait de fortes chances pour que tu m'envoies bouler, mais tu as accepté. Après lors du dîner on n'a un peu apprit à faire connaissance et je t'ai trouvé tellement fascinante, incroyable et admirable. Et j'ai eu envie de te revoir. Tu as su combler un vide en moi, et grâce à toi je me sens vraiment bien. J'ai appris à te connaître ces derniers mois, j'ai appris à te comprendre, à apprécier tes qualités et à aimer tes défauts. Alors oui, je ne vais pas te mentir, tu m'attires beaucoup et réponds à tous mes critères. J'aime autant ton caractère que ton physique. J'aime entièrement la personne que tu es. Et je crois bien que je suis tombé amoureux de toi Evy.
Mon cœur manqua de près de s'arrêter. Ma cage thoracique était compressée, je ne pouvais plus respirer. Sa déclaration m'avait laissé figée. Je voyais dans son regard envoûtant la sincérité de ses paroles. Il était amoureux. Amoureux de moi et non d'une autre. J'étais amoureuse. Amoureuse de lui et non d'un autre.
Étant incapable de prononcer un seul mot, je me blottis dans ses bras, là où je me sentais le mieux, et enterra ma tête dans son coup.
Il passa un de ses bras sous mes genoux et plaça l'autre dans le milieu de mon dos. Il me porta jusqu'à la chambre et m'installa dans le lit. J'étais déjà changée, je portais un shirt gris et un débardeur noir. Ben retira son teeshirt mais garda son shirt. Il éteignit la lumière laissant la chambre être éclairée uniquement par la lumière de la Lune. Il me rejoignit dans le lit et m'invita à venir me blottir une nouvelle fois dans ses bras.- Merci... Merci d'être entré dans ma vie. Dis-je d'une petite voix.
Pour réponse il resserra davantage son étreinte, comme pour me protéger, et m'embrassa sur le front.
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British Love
RomanceJe m'appelle Evelyne Derickson mais mes amis m'appellent Evy. Je suis une femme banale, prof à l'université. Côté amour, j'ai un passé difficile qui m'empêche de me reconstruire. Mais je l'ai rencontré, Benedict Cumberbatch, et ma vie a changé, jusq...