10 🌹 - Ma nouvelle vie

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Teen, 31 décembre 2016.

Avec Ben, on n'avait choisi de passer le nouvel an en amoureux à Teen. Il était dix-neuf heures quarante et je finissais de me préparer pour cette longue soirée. J'avais mis une robe en dentelle bleu nuit aux manches longues qui laissait cependant mes épaules dénudées. Je m'étais légèrement maquillée et n'avais mis aucun bijou. Je descendis retrouver mon petit ami qui, dès qu'il me vit, me prit dans ses bras pour m'embrasser.
Il s'installa au piano et se mit à jouer et à chanter.
On passa une très bonne soirée à parler de beaucoup de choses.

- Je souhaite que 2017 nous apporte beaucoup de choses. Commença mon petit ami. Je me sens merveilleusement bien avec toi mon amour et au combien il m'est difficile d'être loin de toi.

Je me levais et allais m'asseoir sur ses genoux. Pour une fois je le surplombais. Sa tête légèrement penchée en arrière laissait apparaître à la lumière une pomme d'Adam très virile et parfaitement bien dessinée. Je posais une main sur sa joue avant d'unir nos lèvres qui ne pouvaient se passer les unes des autres. Au combien j'aimais cet homme. Lui qui m'avait sauvé, libéré de mes cauchemars. Lui qui me donne chaque jour tout l'amour qu'aucun homme ne m'a jamais donné. Au combien j'aime goûter à ses lèvres, au combien j'aime caresser son torse musclé, au combien j'aime perdre ma main dans ses cheveux. Au combien j'aime que cet homme et seulement cet homme me fasse l'amour à chaque fois comme si c'était la dernière fois, en la rendant inoubliable. À chaque fois qu'il me prend toute entière, il le fait en exprimant tout son amour, toute sa douceur mais il montre aussi l'homme qu'il est; et au combien j'aime qu'il fasse ça. Je rêve de m'unir à lui dans tous les sens possibles et inimaginables. Je désire plus que tout qu'il soit le seul et unique homme dans ma vie à me féconder. Je vis pour lui et je mourrais pour lui.
Nos lèvres commencèrent à s'éloigner mais avant qu'elles ne se quittent, mon aimé me mordilla la lèvre inférieure tout en s'emparant de mon regard. Puis il kidnappa à nouveau mes lèvres d'une manière aussi fougueuse que sauvage. Sa main qui était avant placée sur ma hanche, descendit sur ma fesse puis sous ma robe. Il attrapa ma fesse droite et la tenu fermement. Si la table n'était pas remplie de plats chauds et d'une dizaine de bougies allumées, je l'aurais supplié de me prendre immédiatement sur la table à m'en faire crier grâce, à m'en faire hurler son nom jusqu'à m'en déchirer les cordes vocales.
À mon plus grand regret il abandonna mes lèvres. De ses yeux d'un bleus profonds il captura mon regard. Traversée par mille envies je me mordis la lèvre.

- Je t'aime Ben, je t'aime tellement.

Il sourit

- Moi aussi mon amour.

La soirée se poursuivie dans une ambiance plus chaude, mon envie ne retombait pas. J'envoyais tout un tas de signes à Benedict qu'il recevait mais qu'il ignorait volontairement de façon à augmenter mon désir. Il me cherchait avec son regard. Il me provoquait avec ses mots. Combien de temps vais-je pouvoir résister ?

À vingt-trois heures cinquante on sortit dehors dans la petite couche de neige et on alla au bord de la falaise attendre minuit et son feu d'artifice.
Quelques secondes avant que 2016 nous quitte, Ben me tourna de façon à ce que je lui fasse face, puis il m'embrassa passionnellement et amoureusement. Je répondis à son baiser en passant mes mains dans ses cheveux noirs. On n'entendit les premiers feux d'artifice exploser dans le ciel et Ben se détacha de mes lèvres.

- Bonne année Evy.

- Bonne année mon amour.

Sans attendre et sans permission je m'emparais de ses lèvres une nouvelle fois. Ben interrompit rapidement mon baiser. Il me prit la main et m'emmena vers la maison.

- Benedict, qu'est-ce que tu fais ? On ne regarde pas le feu d'artifice ?

- J'ai bien mieux à te proposer.

Une fois à l'intérieur il retira sa veste et ses chaussures et je fis de même. Puis il me plaqua contre le mur et m'embrassa avec fougue. Il prit mes deux cuisses et les amena à sa taille puis il me porta et nous dirigeâmes vers l'escalier. Il monta les marches tout en m'embrassant. Je sentais sa longueur se durcir au contact de mon entre jambes qui continuait de l'appeler. Il ouvrit la porte de la salle de bain, y entra et me posa à terre.

- Qu'est-ce que tu fais ? Demandais-je.

- Je t'avais dit que je n'oublierais pas ton fantasme.

Il me fallut deux secondes pour comprendre où voulait-il en venir. Je me jetai presque à son coup et l'embrassa de nouveau tout en le débarrassant de sa chemise. Lui, il fit rapidement descendre ma robe et je fus la première à finir en sous-vêtements. Il retira son pantalon et son boxer puis il me débarrassa de mes derniers vêtements. Il me fit reculer tout en m'embrassant et on n'entra dans la douche. Il alluma l'eau et m'abandonna le temps d'aller chercher un préservatif. Il revint rapidement et me colla à la paroi de la douche. On n'avait pas besoin de préliminaires, notre désir était déjà très élevé. Alors il me souleva d'un coup à son bassin et s'enfonça en moi avec douceur tout en lâchant un râle de plaisir. Il me regarda et on se mit presque à rire. On n'était fou, fou l'un de l'autre. Il commença des vas et viens rapides tout en continuant de m'embrasser. On gémissait contre nos bouches. J'avais réussi à attraper d'une de mes mains une de ses fesses tandis que l'autre s'agrippait fermement à son dos. Il accéléra ses coups de rein et je sentais l'orgasme venir en moi. Alors que j'étais prête à succomber, il se retira d'un coup et me posa sur le sol.

- Ben attends, pourquoi tu t'arrêtes ?

- Qui a dit que j'avais fini ?

Comprenant ses intentions je lui souris. Il posa ses mains sur mon bassin et m'invita à me retourner. Avec mes mains je pris appui sur le mur puis j'écartai les jambes. Cette fois-ci, il entra en moi centimètres par centimètres, nous laissant à tous les deux, avec une parfaite synchronisation, échapper un long gémissement de plaisir. Il recommença à aller et venir en moi et adopta rapidement un rythme très rapide tout en continuant d'expulser ses râles de plaisir. Rapidement, je fus prise d'un orgasme puissant et j'hurlai son nom en l'accompagnant d'un putain. Admets-le Evy, tu aimerais qu'il te fasse ça tous les jours. Oh que oui !
Ben ne tarda à me suivre dans l'orgasme après avoir donné trois coups de rein très intense. Il se retira, je me redressai et me tourna vers lui. Il me prit par les hanches et m'amena à lui pour m'embrasser.

- J'espère que j'ai bien réalisé ton fantasme. Fît-il avec un grand sourire.

- Tu as fait bien plus que ça.

- Alors ça sera à refaire ?

- Et comment !

7 jours plus tard.

Je me réveillai difficilement, mon téléphone n'arrêtait pas de sonner. Je le pris en main et vis une dizaine d'appels manqué d'Arthur. Je composai son numéro et il ne tarda pas à décrocher.

- Evy ! T'en as mis du temps !

- Je dormais en même temps mais sinon oui, salut, je vais bien et toi ?

- Evy ! Le bébé et là !

- Quoi ! T'aurais pu me le dire plutôt !

- Tu es sérieuse ?

- Vous êtes toujours à la maternité ?

- Oui.

- Ok. On n'arrive tout de suite, enfin dans trois heures.

Après avoir raccroché, je réveillais Ben qui dormait toujours malgré mon cri de joie.

- Evy, il est sept heures pourquoi tu me réveilles ?

- Aly a eu son bébé il faut qu'on parte tout de suite.

Il se leva immédiatement. On prit un rapide petit déjeuner et on parti rapidement pour Londres. J'allais enfin voir mon filleul.
Après trois bonnes heures de route on arriva à la maternité d'un des hôpitaux de Londres. On se dirigea rapidement vers la chambre d'Aly et on n'entra.

- En voilà une qui commence bien l'année. Dis-je doucement.

- Tu me connais bien on dirait. Répondit ma meilleure amie.

Le petit Léo dormait à point fermé dans les bras de sa mère. Ben et moi embrassions les nouveaux parents pour les féliciter.
2017 commençait bien.

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