Londres, 16 juin 2017.
Je sortais de l'université, après une longue journée à surveiller les examens. J'espérais que Ben aurait prévu un petit truc sympa pour ce soir histoire que cette journée ne soit pas entièrement merdique. Mais si on passait simplement une soirée tranquille avec des sushis devant Netflix ça me suffisait amplement.
Avant de rentrer, j'accompagnais Emma et Alysson faire un peu de shopping. Elles voulaient absolument racheter de nouvelles affaires d'été.
Au centre commercial, pendant que les filles faisaient les magasins, je me baladais sans destination précise, je regardais toutes les vitrines, j'essayais de trouver une idée de cadeau pour Benedict puisque son anniversaire approchait.
En passant devant un marchand de journaux, j'aperçus un magazine de Vanity Fair. Et ce n'était pas n'importe qui qui était en couverture. C'était Ben. Il était tellement sexy. Je le pris et je me dirigeais vers la caisse pour le payer. Le vendeur me reconnut et en voyant ce que j'achetais, il se mit à ricaner. Comme si c'était pas normal que j'achète un magazine dont mon petit ami est en première de couverture...
Je rejoignis mes amies qui avaient l'air d'avoir vidé leurs portes feuilles.
- Alors, t'as trouvé une idée de cadeau pour ton mec ? Me demanda Emma.
- Non, mais j'ai trouvé ça !
Je leur montrais le magazine et Aly me l'arracha presque des mains.
- Putain, mais il est trop sexy ton homme ! S'exclama-t-elle. Tu ne veux pas me le prêter un peu ?
- Alors là, même pas en rêve. Répondis-je en riant.
- Nan mais pourquoi il est aussi sexy ? C'est de la torture !
On se mit à rire. Alysson me rendit le magazine puis on partit boire un café avant de rentrer.
En rentrant à la maison je vis sur la table du salon un bouquet de roses accompagné d'une carte. Sur laquelle il était écrit :
Ce soir mets-toi sur ton 31, tu es mon invitée.
Je souris, et rapidement un Benedict entra dans la pièce.
- Gente Dame bonjour. Comment vous portez-vous ? Demanda-t-il.
- Disons que je suis juste ravie que cette semaine soit terminée.
- Je vois, mais je préfère vous prévenir mademoiselle, votre soirée sera très longue.
- Alors dans ce cas je vais me préparer.
Je l'embrassais puis me dirigeais vers les escaliers. Après avoir prit une bonne douche, j'enfilais une petite robe légère, facile à enlever, on sait très bien pourquoi, et je mis une légère couche de maquillage. Après avoir coiffé mes cheveux, je descendis rejoindre mon petit ami.
La table était dressée. Il avait sorti le grand jeu : argenterie, roses, bougies... Je ne me demandais pas si ce dîner cachait quelque chose. Ben était parfois du genre très romantique et faisait ce genre de dîner assez souvent comme ça, sur un coup de tête, sans raison particulière; seulement pour qu'on passe une bonne soirée. À chaque fois, après ses dîner on faisait l'amour un peu plus sauvage, si on peut dire, que d'habitude.
Il me tira la chaise et m'invita à m'asseoir. Puis il s'installa en face de moi.
Pendant le repas on discutait de plein de choses, de notre semaine, de nos souvenirs, de notre avenir... J'espérais de tout cœur faire ma vie avec lui. Je l'aimais tellement. Être avec lui c'était comme être au paradis, je me sentais bien, j'oubliais mes soucis. J'aimais voir son doux sourire. Mon Dieu ce qu'il pouvait être mignon quand il souriait à pleines dents comme un enfant le soir de Noël. J'aimais tout chez lui, autant ses qualités que ses défauts. Qu'est-ce que j'aimais quand il s'allongeait à moitié sur moi et qu'il posait sa tête sur mon ventre. Dans ces moments-là j'aimais lui caresser les cheveux. Au combien j'aimais cet homme.
À la fin du repas je sentis le désir monter en moi. Je n'attendais que lui.
Ben se leva et vint vers moi. Il prit ma main et m'invita à me lever. Il nous décala un peu de la table et se colla à moi en m'enlaçant.- Tu passes une bonne soirée ? Demanda-t-il.
- Oui, mais je pense qu'elle deviendra encore plus bonne dans pas longtemps.
Il sourit
- Avant je voulais te parler.
- De quoi ?
- Je voulais que tu saches pourquoi on était à Oxford il y a deux mois.
- Je croyais que c'était un secret.
- Mais il est temps que tu saches. J'avais besoin d'eux parce qu'il fallait que ce soit exceptionnel et surprenant.
- Quoi donc ?
- Le collier que tu portes, ce balais de quidditch que je t'ai offert le mois dernier, c'est une clé.
- Une clé ?
- Oui, la clé de ceci.
Il sortit de sa poche un vif d'or et me le tendit.
- Ouvres-le.
Je retirai mon collier et pris le pendentif. J'introduis le manche du balai dans la serrure, sans arrière-pensée, et déverrouillai le mécanisme. Le vif d'or s'ouvrît dévoilant une bague en argent.
Ben posa un genou à terre et prit ma main. Des larmes de joie envahirent mes yeux.
- Evelyne, on n'ai ensemble depuis dix mois et ça m'a amplement suffit pour comprendre que je voulais passer le restant de ma vie avec toi. À chaque fois que je te vois sourire je me dis que c'est fou à quel point je peux t'aimer.
J'avais envie de lui répondre immédiatement, je ne pouvais plus attendre.
- Evelyne Derickson, je veux me réveiller chaque matin à tes côtés, je veux m'endormir chaque soir à tes côtés. Je veux pouvoir te prendre dans mes bras chaque seconde. Je veux tout avec toi. Evelyne, est-ce que tu veux devenir ma femme ?
- Oui ! Mille fois oui !
Je me jetai dans ses bras et l'embrassai jusqu'à m'en détruire les poumons. Je pleurais, je pleurais parce que j'étais heureuse.
Je me défis de son étreinte, il sortit la bague de son abris puis il prit ma main gauche et passa l'anneau autour de mon annulaire.
Il m'embrassa à nouveau puis passa son bras sous mes fesses pour me porter. J'enroulais sa taille de mes jambes et passais mes bras derrière sa nuque.- Mon amour, la soirée n'est pas terminée. Dit-il avec un sourire provocateur.
Je lui répondis en l'embrassant. Il nous dirigea vers l'escalier.
Dieu sait que j'aimais cet homme.
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British Love
RomanceJe m'appelle Evelyne Derickson mais mes amis m'appellent Evy. Je suis une femme banale, prof à l'université. Côté amour, j'ai un passé difficile qui m'empêche de me reconstruire. Mais je l'ai rencontré, Benedict Cumberbatch, et ma vie a changé, jusq...