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Je n'ai pas vu la nuit passer. La fatigue accumulée m'avait rincée ; j'avais bien dormi... Malgré la situation actuelle.

Je me réveillais tout doucement. Les yeux entre-ouvert, j'aperçu un visage à quelques centimètres du mien. Prise d'une grande peur, je sursauta. Ma tête avait basculé en arrière, elle s'était cognée contre le mur où j'étais adossé.





Hisoka – Pardon de t'avoir effrayé. Lança-t-il serein.





Il n'avait pas bougé ! Il était toujours devant moi, accroupi pour être à ma hauteur. Ce petit sourire malicieux était toujours scotché sur ses lèvres. Les yeux écarquillés, encore sonnés par ce doux réveil, je ne disais rien. Les paroles d'Hisoka et le bruit sourd que ma tête avait fait en se cognant avaient réveillé Farlan.





Hisoka – Bonjour Farlan. Bien dormi ?

Farlan – Mfbrgrmmm...

Moi – Qu'est-ce que... Tu fais là ? Demandai-je craintive.

Hisoka – Vous avez de la chance, on va sortir aujourd'hui !





[ELLIPSE]





Je pensais aux réveils que j'avais lorsque j'étais chez moi. Il y avait les réveils en fanfare avec Marco ; il parlait fort en disant « DEBOUT LA SORCIERE ! ». C'était souvent ces mots-là quand on était en retard pour le lycée.

Sinon, il y avait les réveils de ma maman. Elle était au pas de la porte, murmurant avec douceur mon prénom. Je sentais l'odeur du chocolat chaud qui était déjà préparé pour moi. Elle me réveillait cinq minutes avant l'heure, histoire de me préparer psychologiquement... Et, cinq minutes après, elle revenait. Elle était toujours douce dans ses mots. J'appréciais lorsque ma mère venait me réveiller, mais j'appréciais encore plus lorsqu'il s'agissait de mon père ! Lui, il venait jusqu'à mon lit. Il déposait sa main sur ma joue et commençait à me faire de petites caresses pour me réveiller de la meilleure façon qui soit. Je sentais son parfum avant même qu'il n'arrive jusqu'à mon lit ! Cette odeur de zeste de citron... Miam ! C'est le parfum que lui a offert maman... Il me chuchotait toujours des petits mots doux : « Rima, on se réveille », « Ma puce, c'est l'heure, on se lève. », « Rima, tu vas être en retard, allez. ». Même lorsqu'il voulait jouer les durs, il ne l'était pas ! Du moins, pas quand il s'agissait de me lever le matin...


Aujourd'hui, ce matin, c'est différent. Je n'ai pas de « REVEILLE-TOI BECASSE ! » ou de « Rima, on se lève. » ou de « On se réveille petite sorcière » parfumé au citron... Oh non. Le réveil s'est fait dans le froid. Sans aucunes chaleurs humaines, sentimentales. Ma gorge était déjà serrée. Après s'être préparés, Hisoka nous avait escorté, Farlan et moi, jusqu'aux autres...





Sharnalk – Bonjour Rima ! Bonjour Farlan ! Dit-il content.

Machi – Il est 8 heures, c'est la dernière fois qu'on vous laisse dormir autant.

Pakunoda – Je disais donc que nous allons nous séparer pendant une quinzaine de jours. Il y aura deux groupes.





D'après les mots de Pakunoda, cette séparation avait pour but de mieux nous cerner, Farlan et moi. Les groupes allaient pouvoir apprendre à nous connaitre, connaitre nos atouts et nos fails aussi... Et, bien entendu, Farlan et moi n'étions pas dans le même groupe.

D'un côté se trouvait ; Uvogin, Machi, Hisoka, Shizuku, Franklin et Farlan. De l'autre, il y avait Phinks, Sharnalk, Feitan, Pakunoda, Nobunaga et moi-même. Pendant que le groupe de Farlan épiloguait sur leur mission –





MAMAN, JE SUIS UN HUNTER (TOME II)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant