MAMAN, JE SUIS UN HUNTER (TOME II)

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Nathaniel – Violette va aider ta mère ???

Moi – Ma mère espère tellement avoir ce boulot... Ce n'est pas un boulot de rêve, et le salaire est une misère... Mais ça nous permettra de vivre un peu mieux. On pourra réparer le toit petit à petit, ou réparer le canapé où ma mère dort... On pourra acheter autre chose que du choux ou des œufs. Tu imagines ? Je pourrais enfin goûter aux pommes golden ! C'est un nom de riche ça, golden !

Nathaniel – Et tu ne voleras plus de pain à monsieur Jean...

Moi – Ouais, ouais.

Mia – Salut vous deux.

La môme était de retour, mais plus pour très longtemps si j'en crois ses jolis souliers qui brillaient. C'est la première fois que j'en vois d'aussi beaux, je ne pensais pas que des chaussures pouvaient être aussi propres.

Nathaniel – Tu as mis tes belles chaussures, tu retournes en ville ?

Mia – Oui, pour une semaine ou deux je pense. Papa a été appelé pour une mission, donc lui et maman vont...

Elle n'eut pas le temps de terminer sa phrase qu'elle fut bousculée d'une brusque façon. Elle était tombée sur le sol.

Nathaniel – Mia ! Ca va ? Demanda-t-il en l'aidant à se relever.

Moi – Hé ! Qu'est-ce qui te prend ?! Lançai-je à l'auteur de ce chahut.

Notre trio s'était retrouvé face aux mêmes casse-cous qui s'amusaient à voler Nathaniel. Simon et Laçin.

Laçin – Hahaha ! Regarde-la, elle est recouverte de boue. Ses beaux habits sont fichus !

Simon – On n'était pas censé lui prendre ses godasses et filer ?

Moi – Mais vous êtes de grands malades vous deux ! On est dans le même camp, pourquoi vous faites ça ?!

Laçin – A qui il parle le Church ?

Moi – Violette et Rayan Magnolia sont souvent présents pour nous tous en plus, pourquoi s'en prendre à leur fille ?! Ils n'ont pas aidé tes parents, Simon ?!

Laçin – Hé, hé, hé, c'est qu'il défend les Magnolia en plus. Pfeuh ! Ils aident qui ils veulent ! Mon grand-père, personne ne l'a aidé ! C'est de leur faute s'il est mort.

Mia – Il avait reçu toute l'aide possible. Les médicaments, la nourriture, les ressources nécessaires... Mais c'était déjà trop tard. Le pronostic vital était engagé...

Moi – Ne te justifie pas !

Laçin – Toi... T'es qu'une petite peste... !

Il se rapprocha de Mia et de Nathaniel avec un méchant regard. Non mais il se prend pour qui l'autre ?! Instinctivement, je m'étais interposé. Je lui barrais la route.

Moi – Laisse-la tranquille Laçin !

Il m'avait poussé de toutes ses forces. Ne faisant pas le poids, je suis tombé en arrière.

Simon – Y'a quoi dans ce sac tout miteux ?

Moi – Lâche-le ! C'est à ma maman ! Lançai-je trop vite.