x La brigade fantôme x

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Les deux casse-cous nous dévisageaient avant de rire aux éclats. Ils riaient si fort qu'ils pourraient s'en décoller les poumons ! Ils ont eu du mal à reprendre leur respiration avant de retourner à cet état de sérieux, de sérieux qui nous enveloppait sans le vouloir. En ce qui me concerne, j'étais comme oppressé, pressée dans leur sérieux qui ne dégageait que de mauvaises ondes. Leur présence, leur prestance, elles me faisaient peur.

Celui avec son katana n'avait pas l'air commode. Il avait les cheveux long, noirs, attachés en queue de cheval.

L'autre possède des cicatrices sur le visage et a des attributs physiques comparable au monstre Frankenstein. Il est aussi très grand, très massif.





Le samouraï – C'est la première fois que l'on nous accoste dans ce genre-là. Je crois bien que c'est la première fois même !

Le Frankenstein – Laisse Nobunaga, on n'a pas le temps de voir ça. Machi, Feitan, attendez-nous. Lança-t-il à ses amis qui avaient continué leur marche.





L'homme qui se prénomme Nobunaga ne décrochait pas Farlan du regard.





Nobunaga – Vas-y Franklin. Moi j'ai besoin de me défouler encore un peu avant de revoir tout le monde...





Son expression devint encore plus effrayante. Il continuait de regarder Farlan et, par peur, je l'admets, je m'étais mise en position défensive. Nobunaga avait lâché Farlan pour me regarder quelques secondes : son regard m'avait tétanisé. Mes jambes en tremblaient. Avec un simple regard, il m'avait eu. J'étais tétanisée. Nobunaga se mit à regarder Farlan à nouveau –





Nobunaga – Tu devrais faire comme ta copine. Elle, elle a compris qui était le plus fort.

Farlan – Je ne vois pas pourquoi tu t'emportes, je demandais juste un peu de compagnie ! Dit-il souriant et sûr de lui.

Nobunaga – Oui, bien sûr...





Il s'avança vers nous avant de s'arrêter à environs 4 mètres de nous. Il traça avec son sabre une ligne devant lui, sur le sol terreux.





Nobunaga – Si l'un de vous franchi cette ligne, il est mort. Lâcha-t-il dans le plus grand des calmes.

Farlan – On joue la provocation, bien...

Moi – Tu joues à quoi... ?! Murmurai-je en lui tirant la manche de sa chemise.

Farlan – Ce sont des voleurs, c'est une belle occasion.

Moi – Tu te fous de moi ? On ne sait même pas qui ils sont...

Farlan – Le grand gaillard se bat mais ses mouvements sont simples, lui il fait joujou avec un sabre. Les deux plus petits sont loin, ça devrait aller.





C'est d'une confiance à en faire peur qu'il se tourna vers Nobunaga, prêt à le défier en s'avançant dangereusement de la ligne tracée. Il allait la franchir, j'en suis certaine, c'est pour cela que je m'étais élancé pour le rattraper.





Moi – Arrêtes tes conneries ! Ca va pas ou quoi ?!





Je lui avais crié dessus, droite devant lui, les bras tendus comme pour lui faire barrage.

Tout à coup, je sentis un petit quelque chose, semblable à une petite pointe de couteau, au centre de mon dos.





Nobunaga – La ligne.





MAMAN, JE SUIS UN HUNTER (TOME II)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant