Summer Love Tome 2 [TERMINÉ]

Chapter twelve

Flashback

Cela fait dix minutes que je tourne en rond, j'ai besoin d'entendre sa voix, je ne peux pas le laisser partir. J'appuie sur son nom et laisse le téléphone sonner tout en priant pour qu'il décroche, mais comme à son habitude, il ne le fait pas. Ce n'est pas grave, je vais laisser un message, j'en ai besoin.

- Cameron... C'est moi, Hayley. Je ne sais pas pourquoi je t'appelle, ni même si tu vas un jour écouter ce message. Je n'ai absolument pas préparé ce que je vais te dire, j'espérais que tu décrocherais ce foutu téléphone et qu'on pourrait parler comme des adultes. Ça fait deux semaines qu'on s'est quittés, j'ai essayé, essayé de supprimer ton numéro, essayé de ne pas penser à toi et de te sortir de mon esprit. Je sais que je t'ai dit que je ne penserais plus à toi et que je t'oublierais, mais la vérité c'est que je n'y arrive pas... Cameron tu me manques tellement, nos soirées me manquent, nos courses du matin me manquent, ton rire, ton sourire, ton odeur, tes câlins, tes baisers... Tout me manque. Je ne peux pas croire que notre histoire soit terminée, ça n'a pas de sens, on ne s'est pas battu autant pour aller mieux, pour tout arrêter maintenant. Je refuse de croire que notre histoire était un mensonge, je sais que tu m'aimes et je t'aime aussi, si tu savais comme je t'aime Cameron. En deux mois tu as réussi à me faire ressentir ce qu'est l'amour, le vrai. Oui peut-être que j'ai l'air bête de dire ça après seulement deux mois, mais la durée compte-t-elle vraiment quand les sentiments étaient aussi intenses ?? Non, ça ne devrait pas compter, je n'y arrive pas, je ne veux pas imaginer un futur où tu n'y es pas. J'ai besoin de toi Cameron, tu as tort, on n'est pas une addiction l'un à l'autre, je n'ai pas l'impression de combler le vide que Kevin a laissé, au contraire, cette place t'attendait depuis longtemps. Je sais que tu es celui que j'ai toujours attendu, je ne saurais pas l'expliquer mais je le ressens au plus profond de mon cœur. C'est pour ça que tu dois décrocher ce foutu téléphone, on peut en parler calmement, on peut essayer de trouver la solution, mais ne m'abandonne pas, je t'en prie ne m'abandonne pas toi aussi. Tu m'as juré que tu resterais à mes côtés peu importe l'épreuve ! Pourquoi tu as menti ? Pourquoi as-tu fait toutes ces promesses si ce n'est pas pour les respecter ? Je t'en prie rappelle moi, je suis déjà assez ridicule pour te courir après, alors ne me laisse pas l'être encore plus. Viens à New York, viens me dire que tu m'aimes et que toi aussi tu n'imagines pas une autre âme sœur que moi. Mais si dans le pire des cas, je n'ai aucune nouvelle de toi à la fin du mois, je te promets de tirer un réel trait sur notre histoire. Je supprimerais ton numéro, tout ce qui t'a un jour approché et tu n'auras jamais existé. Ne laisse pas ça se produire. Je t'aime Cameron, accroche-toi à ça...

Fin flashback

***

Ce matin, mes yeux sont lourds et ont un mal fou à s'ouvrir. Je mets quelques minutes à les ouvrir entièrement mais la lumière du jour m'aveugle sur le champ. Argh, pourquoi ma tête me fait si mal, on dirait qu'un troupeau d'éléphants est en train de me marcher dessus.

Une fois revenu sur Terre, mes yeux font le tour de la chambre, et un effet de panique s'empare de moi, ce n'est pas ma chambre, ni celle de Vicky. Je ne l'ai jamais vu de ma vie et le stress est de plus en plus fort lorsque je remarque que mes vêtements ne sont plus sur mon corps. Je suis seulement vêtu d'un t-shirt trop grand pour moi, qui doit sûrement appartenir à un garçon. Oh mon dieu un garçon, qu'est-ce que j'ai fait hier ?? Je souffle un bon coup en remarquant que j'ai toujours mes sous-vêtements. Dans les films, c'est toujours un bon signe, enfin je crois.

Je cherche mon téléphone du regard mais impossible de le trouver, sur la table de chevet est posé un réveil, un jus d'orange et une aspirine. Chez qui puis-je bien être ? La chambre est assez grande et moderne, j'arrive à distinguer une porte au loin, qui a l'air d'être une salle de bain. Aucune photo n'est accrochée. Je tente alors d'examiner le t-shirt, je ne l'ai jamais vu mais l'odeur m'est familière. Je crois que j'ai une petite idée de chez qui je suis mais je n'en suis pas si sûre.