Danganronpa : Disrupt [Fancast]

Chapitre 53 : Cible

Je pose une main sur ma bouche, j'ai l'impression que je vais vomir. Encore. Quelle mort purement et simplement affreuse...

Les portes du tribunal s'ouvrent derrière nous, et Monokuma nous dit que nous pouvons partir. La salle se vide petit à petit, et je sens Yoshio tirer ma main. J'inspire profondément et me libère de la sienne, un sourire bien trop faible à mon goût sur mes lèvre pour essayer de m'excuser. Jin se rapproche de nous aussi, sourcils froncés d'inquiètude.

«J'arrive très vite, je vous le promets. Seulement... J'aimerai parler avec lui.» Je me tourne vers Bôkyuku-kun... Puis-je seulement toujours utiliser ce faux nom avec lui à présent ? Il me sourit, un sourire encore différent de ceux que j'ai vu avant. Quoique quand j'y repense, cela ressemble à l'amusement que j'avais remarqué dans ses yeux quand nous dansions. «Seule à seul.

- Atsu, tu es sûre...? ca m'a l'air d'une idée plus que débile.

- Il ne me tuera pas. Il n'a rien à y gagner.

- Elle a raison.» Ses yeux sont fixés dans les miens. «Vous en faites pas les garçons, je vais ramener la policière en un seul morceau pour vous deux !

- Je n'ai aucune confiance en toi.» Je suis surprise par la colère dans le ton de Jin, j'ai l'impression que ça n'est pas naturel chez lui.

«Alors ais-en en elle. Je suis un assassin, pas un tueur en série. C'est deux choses très différentes.

- Yoshio, Jin. S'il vous plait.»

Ils se regardent, débattant silencieusement avant de soupirer. Yoshio avance vers Bôkyaku-kun, le menaçant. Ca ne fait qu'élargir le sourire du brun et Jin pose sa main sur mon épaule, toujours aussi inquiet. Je pose ma main sur la sienne, faisant de mon mieux pour afficher un visage neutre. Il soupire avant de partir avec Yoshio, les deux ne me quittant pas des yeux avant de disparaître.

Je me retourne vers l'assassin. Il a toujours ce sourire, mains dans les poches de son jean. Je m'avance vers lui, il n'a pas bougé du centre du cercle formé par les tribunes. J'ai l'impression d'avoir des regards sur nous, étudiant tous nos mouvements, jugeant de ce qui se passe alors que tant sont morts. 

J'avale ma salive. Ma gorge est irritée et brûle légèrement, mais je préfère l'ignorer pour le moment. Je garde mes yeux sur lui, croisant mes bras. Son sourire ne faiblit pas, ça en est presque agaçant.

«Lors ce que vous avez tué Fûpû-san.» Son sourire s'étire un peu, comme s'il s'agissait d'une chose dont il était fier. «Pourquoi ne pas m'avoir tuée aussi ? Sans moi, vous auriez pu rester dans l'ombre, personne ne saurait pour vôtre ultime.

- Je crois te l'avoir déjà dis, non ? J'aime voir des idiots essayer de s'en sortir et tu rends ça encore plus amusant. Pourquoi t'aurais-je tuée si ça m'enlevait ce plaisir ?» Un frisson me parcourt. Il cache quelque chose, je peux le sentir. Et j'ai peur. Peur de savoir quoi.

«Il n'était pas vôtre réelle cible. N'est-ce pas ?

- Vraiment intelligente...» Je retiens un frisson à... L'admiration ? Que j'entends dans ce presque murmure. «Tu as raison oui. Il n'était pas celui que l'instigateur voulait que je tue.

- Vous avez brisé votre contrat avec cette personne pour... Vous amusez ?

- Oh, non, je n'ai pas brisé mon contrat, s'il te plaît, je suis un pro !» Il rigole un peu, je sens mon sang se glacer. «Le contrat était que je devais tuer quelqu'un. Pas une personne particulière. Tu... Etais un rajout oral que je n'ai pas pris en compte.

- Quand nous avons dansé, la personne derrière tout ça-

- Très très intelligente !» Son rire augmente un peu de volume. Je ne peux pas m'empêcher de le trouver exagéré, tout sauf sincère. «Oui, je te prévenais. mais on dirait que tu n'y as fais qu'a moitié attention, à t'entourer de ces deux là...

- Je n'aime pas ce que vous impliez.

- Hey, hey !» Il met ses mains devant lui, fausse protection quand j'élève ma voix. «Je ne fais que te prévenir. Je ne suis pas un traître, mais je ne dirai pas la même chose des autres.

- N'essayez même pas de créer plus de tensions dans le groupe Bôkyaku. Cela ne se finira que mal pour vous.

- Mmmmh hmm. Que tu dis.» Je soupire avant de serrer mes poings et me tourner vers l'ascenseur. «Je serai dans notre petite cachette si tu me cherches, Masayoshi.»

Je l'ignore, ne me retournant qu'une fois que l'ascenseur est monté assez haut pour qu'il ne puisse plus me voir. J'inspire profondément, serrant et desserrant mes poings. Je ne dois pas le laisser s'amuser avec mes réactions ainsi, c'est bien trop dangereux.

Je mords ma langue en repensant au choix de ses mots. "Notre" cachette. Croit-il qu'il peut vraiment tant s'amuser avec moi ? En plus d'essayer de me faire croire que le traître serait Yoshio ou Jin ? Qu'il essaie.

Les portes s'ouvrent et je suis accueillie par les visages soulagés de Jin et Yoshio qui, merci à eux, ont la gentillesse de ne pas poser de questions sur mon entretient avec Bôkyaku quand je leur dis ne pas vouloir en parler.

Nous marchons en quasi silence. La fatigue retombe sur nous maintenant que les bracelets ont disparu. Yoshio est le premier à proposer de rester tous les trois ensembles, encore une fois. Jin et moi acceptons immédiatement. J'ai peur de ne pas réussir à dormir si je suis seule malgré tout.

Je suis bercée par les souffles des deux garçons autour de moi. J'ai été désignée pour être au milieu étant la plus petite, et leurs bras apportent un poids rassurant alors que je sombre dans un sommeil profond et sans rêves.

CHAPITRE 3 : SECRET
FIN

***

WEEEELL MA FOI CE FUT UN TRES LONG CHAPITRE :')

Je suis désolé.e pour tous les shippeureuses du BuiEita, les deux sont morts à la suite... :')

Heelu : Je sens que c'est les seuls qui auront le droit à un tel traitement.

En même temps, le ship était absolument pas prévu quand j'ai commencé à écrire XD

Bref ! Il faut donc choisir de qui nous ferons les FTEs lors du Chapitre 4... Ce qui tombe bien, c'est qu'il ne reste que 6 personnes dont vous pouvez profiter un peu :)

Ikaku Bôkyaku, l'ultime Assassin
Yoshio Wakeshima, l'ultime Guitariste
Akihide Kami, l'ultime journaliste
Nadeshiko Ziani, l'ultime tireuse d'élite
Eiichiro Taiwa, l'ultime mangaka
Chôko Kikenna, l'ultime chanceuse

Sachant que vous avez déjà eu un FTE avec Nadeshiko. Aussi, je vais mettre en "pause" la fic un petit moment.

Heelu : pas que ton rythme était fou pour commencer.

Hiroko : La naine a raison.

Hey. Nan, c'est car comme je l'ai dis quelques chapitres plus tôt, vous allez avoir le droit de poser autant de questions que vous le voulez aux personnages, morts ou vivants uwu Bien sûr, pour les vivants, je ne révèlerai rien qui puisse spoilers leurs possibles FTEs. ca serait trop facile enfin ;)

Mais donc, attendez un peu, le prochain chapitre sera dédié à poser vos questions !