« L'attaque s'est déroulée en plein jour durant la pause déjeuner... ».
« On déplore à l'heure actuelle des centaines de blessés mais, par miracle, aucun élève n'est décédé des suites de cette attaque... ».
« Les témoins ont parlé d'une onde de choc qui aurait pulvérisé la face avant du lycée... » .
« ... deux des trois vilains sont apparus au beau milieu du lycée grâce à un portail. L'implication de la league des vilains est donc fortement envisagée... ».
« Ils... ils étaient cinq en tout. Je crois que trois d'entre-eux devaient être très jeunes... je... je n'ai pas bien vu ».
« On n'a pas pu voir leurs visages. Il y en a un qui se déplaçait si vite qu'on pouvait à peine le suivre des yeux ! Il rebondissait sur tous les murs en détruisant tout ! ».
« Je crois qu'il y avait une fillette parmi eux... une fillette bon sang ! ».
« Ils... ils ont tué notre proviseur ! Ils l'ont tué sans pitié ! ».
Toutes ces paroles résonnent comme un bruit de fond tandis que le bicolore garde les yeux rivés sur le téléviseur. D'autres sont affalés sur le sol ou blotti les uns contre les autres face aux horribles images qui défilent devant leurs yeux.
Une partie de l'académie Ketsubutsu n'est plus qu'un tas de ruines. Les journalistes défilent devant ce paysage sinistré. Derrière eux, les héros et la police s'affairent à sauver les survivants des griffes des décombres. Quant aux vilains qui ont attaqué l'école, pas une seule trace d'eux. Ils sont arrivés, ont semé la terreur pour ensuite ôter la vie au principal de l'école. Cette nouvelle a suffit pour glacer le sang de tout le Japon. Car personne ne sait qui pouvait être ces personnes, ni pourquoi elles se sont contentées de s'en prendre uniquement au principal en laissant la vie sauve aux élèves.
Assis dans un coin du canapé, Shoto reste les yeux rivés sur l'écran sans bouger. Ces personnes qui doivent aujourd'hui affronter un grave traumatisme, ils les ont rencontré. Pendant une courte période, certes, juste le temps de l'examen de licence provisoire. Mais ils l'avaient passé ensemble.
Izuku avait même sympathisé avec l'un d'entre eux...
Un violent vertige le prend alors que des pensées liées au vert surgissent dans sa tête. Avec tout ce qui s'est passé, pendant presque une journée, il n'avait quasiment pas pensé à lui.
Après leur « fugue », Tenya et Shoto ont été ramené à U.A. Et dans le lycée, l'ambiance était lugubre. Car ce que tout le monde voyait, c'était cette académie, symbole héroïque se faire détruire devant leurs yeux. Tous les élèves de U.A. ne pouvaient que se sentir concernés par ce qui était en train d'arriver à d'autres élèves du même âge qu'eux quelque part dans le Japon. Mais en ce qui concerne les élèves de la classe 1-A, c'était une véritable angoisse qu'ils ressentaient. Se faire attaquer, voir la mort en face, affronter ses peurs les plus terribles, ils ont tous connu cela au cours de leur année scolaire.
Aizawa avait bien tenté de les disputer tous les deux lorsqu'ils sont arrivés au lycée. Mais il était bien trop occupé par la situation pour pouvoir envisager une quelconque sanction. Alors, il s'est tourné vers eux, leur a ordonné de rentrer à l'internat et de ne plus faire de zèle. Sinon, la punition qui les attendait pourrait être bien pire que prévue. Lorsqu'ils ont franchi les portes de l'internat, tout ce qui les attendait n'était que le regard réprobateur des autres. Ils leur en voulaient d'être parti ainsi et c'était compréhensible. Mais cette ambiance lourde avait fini par s'alléger avec les heures tandis que chacun partageait ses angoisses avec les autres face à la terrible situation dont se trouvaient les élèves de Ketsubutsu.
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Ce qu'il reste (Tododeku) (Kiribaku)
FanfictionDepuis maintenant plusieurs mois, Izuku Midoriya a disparu de la circulation. Avec lui, il a emporté la joie et les sourires qu'il offrait, ne laissant derrière que des larmes et de la peur. Derrière les masques, l'angoisse se fait sentir et Shoto...